- 17 sept. 2019, 09:17
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Pour entrer davantage dans le réel de notre vie, je dirai que le désir de mon mari pour moi est la matière infinie dont j'ai tiré parti pour profiter des plaisirs de la vie et ce, au-delà de ce que j’aurai pu imaginer en me mariant. J’ai pris progressivement conscience qu’en cultivant ce désir et en le privant en même temps de moi générait chez lui des comportements d’attention, de docilité et de tolérance grandissants. C’est un cercle vertueux : il me suffit d’accroître simultanément l’excitation et la privation pour que sa docilité et sa fascination grandissent.
Je peux dire aujourd’hui que j’ai poussé cela si loin qu'il en a perdu tout libre-arbitre et jusqu’au souci de sa propre individualité (j’y reviendrai dans un autre post, si possible, j’essaie de rendre compte des choses dans leur progressivité).
L'une de mes premières décisions, a été de réduire progressivement nos relations sexuelles : d’une fois par semaine à une fois par mois, jusqu’à le priver totalement de moi depuis 4 ans. Idem pour les éjaculations. Aujourd'hui, je le vide chaque dernier jour du mois. Le temps de cette abstinence, je l’excite autant que possible (le plus souvent en le suçant), condition pour que mes « écarts de conduite » ne génèrent aucun doute ou résistance de sa part. Ces éjaculations sont terminées à la main, comme une traite, de manière à ce qu’il ne puisse l’apparenter à une pratique sexuelle qu’il aurait avec moi. Et j’ai supprimé également son accès au plaisir. Je fais venir les premières convulsions, puis je coupe brutalement : le sperme sort (un peu), mais sans qu’il en éprouve aucun plaisir. Sa tension retombe assez pour être supportable, mais pas suffisamment pour l’extraire de la brûlure du désir.
Pour le maintenir dans cet état, je veille également à ce qu’il ne puisse se masturber. La découverte, il y a quelques années, des cages de chasteté masculines m’a permis de sceller, au propre comme au figuré, cette dépendance amoureuse. Quand je sors avec un amant, je lui fais porter une cage de chasteté. S’il est seul à la maison, je lui fais aussi porter la cage. C’est la condition pour que toute possibilité de se soulager en mon absence lui soit impossible. En mettant ainsi sa sexualité en cage, je l’ai enfermé (c’est bien le mot) dans son obsession de moi. J’aime passer la main sur son pantalon pour apprécier cette forme qui contraint son désir en même temps qu’elle l’aiguise. Cette cage est devenue l’attribut de son propre sexe, au point de le remplacer. Son désir est maintenant un désir « rentré », maintenu dans un bouillonnement perpétuel qui est la source de toutes mes libertés de femme. Quelle n’a été ma surprise d’assister à ce paradoxe : celui d’un homme « creusé » par le désir, mais que la privation et le manque ont fini par remplir ! En annexant sa sexualité, j’ai non seulement fait de cet homme ma propriété mais je pense aussi l’avoir rendu à sa condition profonde. Sinon, pourquoi s'y serait-il résolu ?
Cela me semble important de le redire : la privation dans laquelle je maintiens mon homme n’exprime pas un éloignement de ma part mais plutôt la volonté de le « mouler » psychologiquement à mes seuls désirs. Comme cela marche au-delà de ce que je pouvais imaginer, il n’est pas pour moi de plus grand plaisir que de lui en faire, permettez-moi le terme, baver. Et pour cause : le priver de moi accentue son désir et son incapacité à me résister sans que sa psyché n’ait à souffrir outre mesure des libertés, de plus en plus grandes, que je prends. Il vit quotidiennement dans cette famine de moi. Sa vie se réduit à me désirer, à m’attendre quand je sors, à tout faire pour me mériter, et je n’aime rien tant que de le savoir dans cette tension érotique permanente pendant je m’ébats joyeusement dans les bras d’un amant.
Il ne se passe pas un jour sans que je loue les circonstances qui m’ont amené à découvrir ce pouvoir… et aux formidables avantages dont je jouis grâce à lui : financier (il dépense tout pour me faire plaisir), ménagers (moins de corvées) et bien sûr sexuel. Aujourd’hui, ma vie est ainsi faite qu’il n’y a plus aucune restriction à mon épanouissement de femme : je sors et couche avec qui je veux, aussi souvent que je veux, tout le temps que je veux. Le sentiment de culpabilité n’existe plus pour moi : rien de ce que je fais n’est mal.
Par exemple, si je veux faire une chose qui fera souffrir mon mari, mais que je considère cette chose bonne pour moi, j’accrois sa dépendance sexuelle envers moi afin que cette chose devienne bonne pour lui. Mieux encore, la notion de moralité ou d’amoralité dans ma vie quotidienne ou sexuelle est laissée à ma seule appréciation : je suis libre de dire ou de faire ce que je veux dans la mesure où j'ai décrété que l’acte en question ne porte pas atteinte à notre amour. Ainsi, j’ai toujours raison, même lorsque j’ai tort. Mes plaisirs sont les siens et ce qui est bon pour moi devient bon pour lui !
Dans ce cadre, le moindre détail du quotidien peut devenir une source d’emprise : ma façon de lui parler, par exemple, permet d’accroître cette « distance vertueuse » entre nous, d’augmenter mon influence érotique sur lui et de modifier même la conscience qu’il a de lui-même. Je le traite de cocu, de minable ou même de pourceau aussi souvent que possible. Cette pression est importante pour éviter tout flottement : l’homme voué a besoin de son piquet ! De la même façon, j’exige, j’humilie, je provoque, je le gifle même parfois. Mais l’alternance est une excellente stratégie et une dureté calme est parfois le meilleur atout. Ma façon de procéder va de la moquerie douce à l’ordre le plus ferme, mais aussi de l’humiliation à la menace. Le dernier degré, pour moi, consistant à jouer avec sa terreur que je le quitte. Une arme infaillible… que je réservais au début aux cas exceptionnels, mais que j’ai systématisé depuis un an. J’en parlerai une autre fois car c’est là un point névralgique qui l’a fait basculer de la soumission à la pire indignité. Personnellement, cela m’excite beaucoup. Faire de cet homme (mais en est-ce encore un ?) tout ce que je veux et voir, malgré ce que je lui fait endurer, ses yeux morts d’amour pour moi est terriblement aphrodisiaque. Je me sens envahie d’une joie perverse. Et de ce sentiment de puissance, très grisant, de bousculer « l’ordre » du monde. Quelle femme ne rêve pas en secret de cela ?