Elle change de lit
Le samedi soir à Brive est relativement animé dans le centre-ville. Nous nous installons à la terrasse d'un bar un peu moins fréquenté que les autres et nous passerons la soirée à cette table à boire plus que de raison. Doudou et Clara sont côte à côte sur la banquette et je leur fais face, comme l'ami du couple. Nous enchaînons les verres et on parle de plein de choses, beaucoup de rires. On oublie qu'on est un couple candauliste avec son complice, nous sommes juste contents d'être ensemble. Je ne suis pas très observateur et je ne sais pas si leurs mains restent sages ou non, je n'ai pas l'idée de vérifier ce qu'il se passe derrière la table.
Et puis nous reparlons du cuni de l'après-midi, on "débriefe" cette première pour ma chérie... Je la vois émoustillée de reparler de cela.
Ayant bu beaucoup de bière je fais de nombreux aller-retours aux toilettes. Avec la cage, obligé d'aller chez les filles, cela me donne le temps de réfléchir à chaque fois sur ma condition de cocu encagé. Comment vais-je gérer mes érections cette nuit, c'est sûr que je vais bander une grande partie de la nuit ? Je réajuste le matériel avant de remonter, et à chaque fois, quand je réapparais, les deux amants sont proches et en grande discussion. Un petit pincement au cœur quand je réalise qu'ils sont un peu plus proche que de simples libertins ayant joui ensemble.
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Nous sommes presque les derniers dans le bar qui va fermer et nous décidons de rentrer à l'appart. Sur le chemin du retour, Clara tient son amant pour ne pas tomber, elle a un peu abusé du rosé ce soir et parce qu'elle meure d'envie de le tenir et de l'embrasser dans la rue, mais elle n'osera jamais. Je marche quelques mètres derrière eux et j'entends la chérie rire, je vois sa tête de pencher sur l'épaule de Doudou, le chemin me paraît long, je sais qu'elle a encore envie de lui.
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Arrivés à l'appartement, tout se passe comme si nous allions dormir directement. J'ai tellement bu que je me dis que je vais m'assoupir directement et que s'ils sont dans le même état que moi, il ne se passera rien. Je me suis glissé dans le lit de la mezzanine et regarde ma femme se déshabiller, comme si elle allait me rejoindre. Mais je la vois redescendre les escaliers, tout sourire en me disant qu'elle va dire bonne nuit à son amant.
Je reste couché sous la couette, je tiens ma petite cage de cocu à deux mains en attendant qu'elle remonte. Lorsque Doudou avait dormi à la maison, elle avait passé quelques minutes dans son lit, sagement et tendrement avant de revenir dormir avec moi, je me dis que ça va se passer de la même manière.
Je n'entends aucun bruit de drap, mais quelques murmures. Puis j'entends le bruit de petit bisous qui claquent et des soupirs. C'est soupirs se font plus intense, enfin j'entends Clara gémir. Je me précipite à la balustrade voir le spectacle... Je suis hypnotisé par le tableau, Doudou, la tête une nouvelle fois entre les jambes de ma belle qui s'abandonne comme jamais je ne l'ai vue.
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Les mains de Clara caressent les cheveux de son amant, ses jambes se lèvent, s'écartent, reviennent se serrer autour de Doudou, elle se cambre et se déhanche au rythme des caresses prodiguées par notre complice formidable.
Jusqu'ici, j'étais le seul à pouvoir m'aventurer à goûter sa petite chatte timide. Avec les années, j'ai trouvé le moyen de lui donner un peu de plaisir avec ma langue. Mais c'est souvent au dernier moment lorsque je m'occupe d'elle avec les doigts, pour déclencher l'orgasme. Il me faut attendre qu'elle soit déjà détendue et excitée sinon elle ne se lâche pas et est vite gênée par l'idée qu'on lui lèche le minou.
Mais avec Doudou, c'est très différent, elle est descendue pour ça, lui a compris exactement comment s'y prendre pour qu'elle lui confie entièrement son intimité et s'abandonne à lui...
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Pendant quelques minutes, Clara appartient à Doudou, il sait la faire monter dans les nuages, puis ralentit pour la laisser souffler.
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L'intensité des cris de Clara alterne comme ça jusqu'à l'orgasme final qui me laisse tremblant et le souffle court, hagard. Depuis le début je suis debout, ma cage me tire et la douleur est lancinante mais je continue à me caresser à travers la cage. Je me sens honteux d'être ainsi ridiculement entravé alors que ma femme est en osmose totale avec un homme qui la comble sexuellement comme jamais elle ne l'a été.
J'entends Clara qui s'exclame : "wouhaou quel orgasme de follaille !!"
Elle s'est blottie contre son doudou en l'embrassant partout sur le torse, comme pour le remercier, il lui caresse les cheveux avec un sourire de satisfaction. Il a l'air bien comme ça, il apprécie les câlins de la belle. Je me demande comment il fait pour ne pas vouloir jouir à son tour, mais non, il ne pense qu'au plaisir et au bien-être de Clara. Comme il a toujours fait avec Clara, presque à mon grand désespoir tant j'aime le voir jouir en elle. Il se fait tendre et protecteur, il l'enveloppe doucement de toute sa tendresse, je fonds, je jouis mentalement.
Je me dis que je ne l'ai jamais trouvée aussi belle. Je me dis que je ne l'ai jamais autant aimée. Et bizarrement, alors que les amants viennent de s'aimer comme des jeunes mariés devant moi, je me sens moi aussi aimé comme je ne l'ai jamais été. Clara ne m'a pas regardé depuis qu'elle est descendue, elle a été toute à Doudou et pourtant, je la sens en fusion avec moi, je suis comblé de bonheur.
Panique quand elle décide de le laisser dormir et remonte vers moi... J'ai le réflexe de me précipiter dans le lit, j'aurais honte qu'elle me voit comme ça, avec ma bite piteusement gonflée, et deux doigts qui s'agitent frénétiquement, la bouche ouverte... Elle s'allonge en chien de fusil en se calant contre moi. Ma cage contre ses fesses, je suis au bord de la jouissance et je me frotte à elle tout en la caressant et lui embrassant le dos et les épaules. Je lui dis qu'elle et belle que je l'aime, qu'elle me rend heureux. J'ai tellement envie de jouir que je suis obligé de respirer un peu pour me calmer, je ralentis un peu et me fait plus tendre. Clara dort déjà, épuisée par cette journée avec ses deux hommes.
Je pense à Doudou, je voudrais qu'il ne nous quitte jamais. Je me dis que je suis bête de penser ça.
Petit à petit mon corps s'immobilise ma respiration se synchronise avec celle de ma chérie et je m'endors à mon tour avec l'idée que Clara peut changer de lit pendant la nuit.
C'était un 14 septembre, je viens de devenir vraiment candauliste... Il est plus de trois heures du matin, la nuit va être courte...
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