- 19 mars 2011, 15:54
#293890
Bonjour, voici une histoire réellement vécue il y a plusieurs années. Voilà la première partie, si vous la trouvez intéressante dites le moi et j'envoie le reste !
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La nuit avait été longue pour moi. Pas pour elle: elle dormait encore, sa nuisette remontée sur ses reins laissait voir ses magnifiques fesses et ses longues cuisses, fuselées et dorées. J’avais envie de me blottir contre elle, mais je sais qu’elle préfère être réveillée par l’odeur du café le dimanche. Au moins on était dimanche, c’était la bonne nouvelle, me dis-je en émergeant complètement de mes rêveries. Elle n’avait jamais laissé passer deux dimanches sans me libérer de ma cage de chasteté et sans utiliser mon sexe, et comme le week end dernier elle ne m’avait pas accordé ce plaisir, j’étais sûr qu’aujourd’hui verrait ma récompense arriver...
Nous étions ensemble avec Hélène depuis plusieurs années. Grande et brune, nous nous étions rencontrés lors d’un voyage d’affaire et vite installés ensemble, tant notre amour était fort. Nous vivions dans un appartement en duplex, avec une chambre d’ami et une salle de bains à l’étage, ce qui aurait de l’importance ce dimanche. Tout allait bien dans notre couple et dans notre vie professionnelle. Sexuellement aussi c’était l’entente parfaite, et nous étions avides de jeux et de nouvelles expériences. J'avais trouvé en Hélène une partenaire joueuse et ouverte: même si parfois les idées de l’un ou de l’autre semblaient saugrenues ou complètement perverses, nous aimions essayer et découvrir de nouvelles sensations, puis en parler et décider de ce que nous referions ou pas. Ainsi nous avions cheminé vers l’échangisme et la domination soft. Elle n’aimait pas beaucoup les boîtes échangistes, qui étaient trop «bestiales» pour elle, car elle n’aimait pas avoir des relations sexuelles en dehors d’une certaine intimité.
Mais elle avait sauté à pieds joints dans la domination/soumission, jeux qu’elle adorait aussi parce que nous alternions les rôles... souvent à l’issue d’un pari stupide ou pour des raisons futiles, nous décidions qui serait le Commandant du prochain week-end. Celui-ci avait tous les droits sexuels sur l’autre pendant 48 heures, ce qui permettait de vivre normalement mais créait une tension palpable et nous excitait au plus haut point. De plus, après avoir subi de délicieux outrages, le partenaire obéissant d’un week-end faisait de son mieux pour surpasser en délicieux tourments le Commandant du week-end précédent. Ainsi, nous avions découverts ce que nous aimions et nos limites, et construit une relation ouverte et solide. Lors de nos discussion de fin de week-end nous nous retrouvions très amoureux, discutant sans complexes ce que nous avions aimé ou pas durant les deux jours passés. Dernièrement, il devenait évident qu'Hélène prenait plus de plaisir à dominer et moi à obéir: cela reflétait aussi son côté organisateur et contrôleur de sa personnalité qui prenait le dessus sur mon côté passif. J’avais toujours fantasmé sur toutes sortes d’humiliations que me ferait subir une belle femme, et je me rendais compte que j’adorais cela autant en vrai que dans mes fantasmes.
A travers ces jeux nous avions acquis toutes sortes de gadgets et sex-toys, mais il y a un an un gadget a définitivement changé notre relation. Un jour, je lui montrais une vidéo de domination que je trouvais particulièrement excitante car le soumis portait un ustensile en plastique sur le sexe qui l’empêchait de se toucher ou de bander. Elle aussi était fascinée et m’encouragea à me renseigner sur ce gadget: j’allais vite découvrir qu’il s’agissait d’une CB3000 et j’allais aussi vite découvrir les sensations qu’elle procurait... Hélène adorait fermer la cage sur moi et me titiller pendant des heures par ses tenues, ses mots ou des gestes qui me rendaient fou. Quand elle ouvrait la cage c’était un feu d'artifice pour nous deux.
Nous l’avions utilisée quelquefois et jamais plus de 24 heures consécutives quand ce produisit l’évènement qui allait sceller mon destin. Mon travail m’amène à beaucoup voyager en France et en Europe pour négocier des contrats. Je voyage souvent avec un ou plusieurs collègues, et je rencontre sur place des clients et clientes. Autant d’occasions de tromper ma partenaire, et si j’ai longtemps résisté à une collègue charmante, un soir ou nous étions seuls et avions un peu abusé des boissons alcoolisées je n’ai pas su me retenir et j’ai passé la nuit avec cette demoiselle. C’était une histoire d’un soir, c’était clair entre nous, mais j’aurai du jeter les préservatifs que j’avais acheté à cette occasion.
Quand Hélène à trouvé la boîte de six qui n’en contenait plus que quatre, j’ai passé un très mauvais moment. Après de nombreuses heures de discussions et de reproches, et parce que nous nous aimions, elle m’a pardonné. Mais son côté organisateur et planificateur ne pouvait s'accommoder de l’éventualité d’une autre de mes défaillances et mes promesses n’étaient pas suffisantes pour elle. Pour continuer notre relation et retrouver sa confiance j’acceptais une sorte de contrat d’une durée d’un an qui m’imposait de:
partager mon calendrier électronique professionnel pour qu’elle sache en permanence ou je me trouvais, dans quel hôtel, avec qui, etc..
lui donner tous mes mots de passe de messagerie pour qu’elle puisse s’assurer de ma fidélité
l’appeler tous les soirs au coucher et le matin au réveil. Elle en profitais pour me faire dire des phrases impossibles à prononcer si je n’avais pas été seul !
de porter une cage de chasteté pendant mes voyages, ce que je trouvais un petit prix à payer, car je pensais que cela serait plus excitant que frustrant. Cela devint vite une habitude et j’aimais la sensation de la cage sur mon sexe, qui me rappelait mon amour et ma loyauté retrouvés envers Hélène.
la dernière condition était qu’Hélène avait le droit de me tromper une fois, pour une seule nuit comme je l’avais fait envers elle. C’est moi qui avait proposé cette condition qu’Hélène avait accepté plus pour clore le ‘contrat’ qu’autre chose. Elle savait que j’avais ce fantasme de la voir faire l’amour avec un autre homme pour son seul plaisir à elle. Même si nous avons eu des aventures libertines dans des boîtes chaudes, ce n’était pas pareil pour moi, que de la voir seule se donner à un autre.
A partir de ce jour, elle prit l’ascendant sur moi et notre rapport de couple fut changé: elle avait pris le pouvoir et je ne pouvais pas me rebeller a cause de ma tromperie. Je dus m’habituer à porter une cage. la CB3000 montra vite ses limites et je dus acheter aussi une CB6000: plus discrète sous mes costumes mais toujours problématique pour l’hygiène quand on la porte plus de deux jours. Notre vie sexuelle repris de plus belle, mais je n’avais plus l’occasion de dominer: tous les week-ends étaient pour elle.
En général je ne portais pas la cage quand nous étions ensemble, je la mettais en place le matin de mon départ en voyage, après la douche; je me présentais devant elle harnaché, elle fermait le cadenas avec un sourire satisfait et rangeait la clé dans son sac à main. Dans ma mallette un double de la clé dans une enveloppe scellée, au cas ou. Je n’ai jamais eu a utiliser cette clé.
Si je partais plus de deux nuits, elle fermait la cage avec un collier plastique numéroté, car je ne pouvais rester plus de deux jours sans nettoyer mon sexe et le tube plastique qui devenait malodorant. C’était un problème car il fallait retirer la cage, aussi nous avions inventé un système pour qu’elle soit sûre que je retirais la cage que pour la toilette.
Je devais me doucher avec la cage, puis prendre une photo devant la télé de la chambre d’hôtel réglée sur une chaîne qui affiche l’heure de façon que l’on voit l’écran l’heure et le collier numéroté. Puis je coupais le collier, nettoyais mon sexe et la cage bien à fonds, remettais tout en place avec un nouveau collier numéroté et je refaisais une photo.
Il ne devait jamais y avoir plus de trois minutes d’écart entre les deux photos, et plus tard avec l'habitude nous avons ramené ce temps à deux minutes. Hélène vérifiait minutieusement les photos quand je rentrais, c’était l’occasion d’un bon moment entre nous. Les présentateurs de télé n’ont pas idée de ce que nous faisons devant la télé pendant q’ils parlent...
Le système n’était pas infaillible mais assez contraignant, et je ne voulais plus tromper Hélène de toute façon. Il faut dire aussi qu’à l’époque on passait les contrôles dans les aéroports sans problèmes, aujourd’hui il n’est plus question de se promener avec une cage même en plexi sans déclencher l’intervention du GIGN !
J’ai alors découvert de nouvelles sensation et de nouveaux comportements de ma part. Mes voyages devenaient diablement excitant parce que je voyais les femmes différemment: la cage se sent en permanence, et on ne peut plus draguer du tout, mais on se sent plus disponible et plus aimable avec les femmes. Il faut aussi s’habituer à ne plus utiliser les urinoirs, à ne plus toucher son instrument du tout, à prendre soin de huiler la cage pour éviter les brulures, à se raser les poils pour éviter l'inconfort et à se tenir un peu différemment pour que la cage ne fasse pas mal lors de mouvements brusques.
Le plus grand changement pour moi fut l’impossibilité de me masturber: lors de mes voyages je me faisait plaisir pratiquement tous les jours. Hélène le savait et appréciait beaucoup que je ne puisse plus le faire... Elle prenait un grand plaisir à m’appeler et à m’exciter avec des phrases à double sens, en faisant cliquer la clé sur le téléphone, ou en me décrivant ses vêtements et ce que je ferais si j’étais à la maison et si je ne portais pas la cage... C’est à cette occasion que je réalisais que mes nombreuses masturbations avaient diminué mon désir envers Hélène et changé notre vie sexuelle. Quand il me fut impossible de me toucher, je retrouvais un désir intact, une douceur et une écoute envers elle que je ne me connaissais plus. La différence était flagrante, dès mon premier voyage, et cet aspect était bien plus significatif pour nous: si j’avais trompé Hélène une seule fois en plusieurs année, je m’étais masturbé certainement plus de 200 fois dans la même période, enlevant autant de désir à notre relation. La cage de chasteté avait révélé ce phénomène, et dans l’esprit d’Hélène il devint vite évident qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.
Mes retours étaient toujours très chaud, à cause de la tension que le port de la cage générait chez moi et de mon désir de toucher Hélène et mon pénis ! Mais très vite, ma douce compagne remarqua qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait en n’ouvrant pas la cage dès mon retour, et en me laissant mariner plus longtemps. Je découvrais le pouvoir que je lui avais donné, et je dois dire que j’aimais aussi la sensation de dépendance, le plaisir de la satisfaire par mon «sacrifice» et les sensations physiques dues à l'abstinence.
Au fil des semaines, je n’étais plus sûr du moment ou elle ouvrirait la cage et me gratifierait d’une vraie relation sexuelle. Parfois dès mon retour, plus souvent elle me gardait sous clé jusqu'à la fin de semaine, et venait le vendredi ou elle m'annonçait que ce week-end aussi je serai du côté obéissant «tu sais pourquoi» se justifiait-elle.
Comme c’est décrit par tant d’autres encagés, je découvrais le plaisir de la servir et de la respecter et nous adorions qu’elle abuse de son pouvoir. Elle était furieusement excitée de voir mon sexe prisonnier et ma frustration et je devais la satisfaire avec ma bouche et mes mains pendant qu’elle me caressait le corps et mes couilles prêtes à exploser. Nous avions trouvé une nouvelle harmonie, mais cette fois-ci j’étais clairement en position de soumission. Nous en parlions souvent, et nous étions chacun heureux de ce changement, elle parce qu’elle adorait avoir le contrôle de notre vie, moi parce qu’elle me surprenait sans cesse avec de nouvelles frustrations et humiliations, suivis de libérations et d’orgasmes énormes. J’avais moins d’éjaculations qu’avant, mais bien plus fortes et gratifiantes, alors que de son côté Hélène avait plus d’orgasmes adaptés à son goût et à ses désirs, au moment précis ou elle le souhaitais puisque la frustration dans laquelle j’étais me rendais toujours disponible pour un cunnilingus ou toute caresse qu’elle me demandais...
Retour à ce dimanche matin. Je me lève pour préparer le café et son petit déjeuner, c’est devenu naturel maintenant. Le fait que je n’ai pas joui depuis 10 jours n’y est sûrement pas étranger, autant que le fait que je pense qu'aujourd'hui elle va me libérer alors ce n’est pas le moment de faire une erreur qui pourrait rajouter des jours de cage !
Quand je reviens dans la chambre avec un plateau garni, Hélène est réveillée et m'accueille en souriant. Presque le même sourire qu’il y a quelques heures quand elle m’a souhaité bonne nuit ironiquement, après le long cunnilingus que je lui ai prodigué. Je n’ai bien sûr pas demandé d’être libéré ou satisfait, notre règle et qu’à chaque fois que je lui fait une telle demande je prends un jour de plus de cage. J’ai vite appris à me taire et à m’en remettre à sa sagesse !
-Merci chéri, j’espère que tu n’a rien oublié sur le plateau..
-Je ne crois pas ma douce, depuis la fois ou j’ai oublié la confiture je fais très attention, tu le sais bien ! A tu bien dormi ?
-Très bien, et toi ? demande t’elle d’un ton moqueur.
-Pas mal, disons que j’aurai pu dormir mieux si je n’avais pas été dérangé par ma troisième jambe.
Elle rit de bon cœur et trempa ses lèvres dans le café. Après la première gorgée elle me regarde et dit sérieusement:
-On va avoir une longue journée aujourd’hui. Ménage et rangement dans le salon et la cuisine d’abord, puis tu va aussi nettoyer la salle de bain du haut et après tu aura une surprise.
-mmmh, une surprise ? pour moi ?
-Oui, pour toi et moi surtout. Je devrais dire UN surprise en fait. Je t’en dirai plus quand tu aura fini le ménage ! en attendant file sous la douche et remets la cage. Apporte moi mon sac à main.
Je partis chercher son sac à main dans l’entrée sans attendre. Elle avait insisté sur le «un surprise», il devait s’agir d’un sex-toy, un gode ou un plug pensais-je: l’avenir dirait que j’avais raison et tort à la fois !
Le programme n’était pas exactement ce que j’attendais, j’ai horreur du ménage. Mais la perspective d’une surprise qui ne pouvait être que sexuelle, couplée à 10 jours de chasteté me transforme en femme de ménage sans discuter.
Elle pose sa brioche pour sortir du sac à main la clé de ma cage. Je suis debout à côté du lit mon sexe est à la hauteur de son visage. Elle regarde la cage, d’une main soupèse mes couilles, puis les agrippe fermement pour les tirer vers le bas. Elle relève la tête pour me regarder dans les yeux:
-on dirait qu’elles sont bien pleines... ça fait combien de temps ?
-10 jours et 10 nuits.... dis-je penaudement.
-bien bien. peut-être va t’on les vider aujourd’hui, peut-être pas ! ça dépendra de toi...
C’était sa technique de manipulation habituelle, en tout état de cause ça ne dépendait que d’elle à moins de forcer la cage. Mais j’aime cette sensation de dépendance et d'obéissance.
Je finis mon petit déjeuner dans le lit à côté d’elle, mon sexe nu et bandant. Je ne devais pas le toucher plus que de raison, sinon j’aurai vite explosé ce qui aurait été considéré comme une masturbation, chose à laquelle je n’avis plus droit. Hélène prenait plaisir à jouer avec mon manche, le taquinait ou le sucotait pour nous amuser.
Après avoir débarrassé le plateau je passais sous la douche. Je gardais toujours l’anneau de la cage de chasteté qui entoure les couilles pour les douches rapides, mais aujourd’hui je le retirais pour pour pouvoir raser un maximum de poils. Quand ce fut fait, je nettoyais la cage à grande eau et la remis en place. Non sans appliquer un gant humide et froid sur mon pénis pour qu’il daigne rentrer dans le tube. Tout ça avec la porte de la salle de bain ouverte pour que ma douce compagne soit sûre que je ne tripote pas mon paquet plus que nécessaire.
La routine veut que je revienne à côté d'Hélène qui a gardé le cadenas. Elle a fini son petit déjeuner et semble de bonne humeur. Je me place à côté d’elle, elle inspecte mon paquet et attrape le cadenas sur la table de chevet, sort les jambes sur le côté du lit: là voilà assise devant moi, son visage exactement à la hauteur de mon sexe. Elle se penche an avant, soulève le tube, ce qui me tire sur les testicules donnant une certaine douleur qu’elle fait oublier en déposant des petits baisers sur celles-ci. Je gémis un peu sous l’effet de cette caresse, elle relâche la pression sur le tube, me regarde en souriant et enfourne le tube dans sa bouche. Elle fait ça parfois, et le sensation est toujours extraordinaire: je vois mon sexe disparaitre dans sa bouche mais je ne ressens ni la chaleur de sa bouche, ni la douceur de ses lèvres. Ma frustration est totale et mon sexe grossit encore, occupant tout le tube; elle recule et glisse sa langue dans le petit orifice au bout du tube; là je sens le chatouillement et gémis un peu plus fort. Elle s’arrête aussitôt, enfiche le cadenas dans l’orifice à la base de l’anneau et le ferme théâtralement. Le clic retentit, elle me souris en se levant et pour me planter un baiser délicat sur les lèvres elle me tire rûdement par le tube de la CB6000 qui lui-même me tire sur les couilles. Voilà qui me remets à ma place et elle sur un piédestal.
-en effet, tu es bien mûr... dit-elle. Je vais me préparer, tu sais par quoi commencer chéri ?
-oui ma douce, j’y vais.
Elle file dans la salle de bain, je pars chercher les ustensiles du ménage. il est 9h30 maintenant, si tout va bien j’en ai pour 1h30 maximum. Pour le ménage, depuis que je porte la cage de chasteté elle préfère que je reste nu car elle aime voir la cage, symbole de ma loyauté. Parfois j’enfile un ridicule tablier de cuisinier pour me protéger dans les taches les plus sales. Elle s’occupe du linge, moi plutôt de laver les sols, la poussière, le repassage, et à l’occasion elle me corrige avec une raquette de ping pong si je laisse des traces ou si quelque chose n’est pas bien fait. C’est notre jeu «ménage»: celà donne du piquant à des taches répétitives et ennuyeuses. Il y a quelques temps nous jouions ce jeu à tour de rôle, mais depuis mes frasques et mon encagement, c’est toujours moi qui m’y colle !
Je commence donc les tâches habituelles, jusqu’à ce qu’elle ai fini avec sa toilette. Elle porte encore sa nuisette et je remarque son maquillage: ce n’est pas habituel pour un dimanche, mais je ne pense pas à lui demander quelle est la raison, car je suis immédiatement distrait par la cravache qu’elle fait tourner dans sa main.
Elle se plante devant moi qui passe la serpillère dans la cuisine.
-Tu a l’air surpris ? dit elle en souriant
-Oui, ça faisait longtemps que tu n’avais pas sorti la cravache.
-Exactement, je trouve qu’il faut varier les plaisirs. Aujourd’hui tu va devoir te dépêcher, et je trouve que la cravache te fais aller plus vite.
-Ah bon, pourquoi me dépêcher, on prends pas le train !
-Très drôle, mais c’est justement pour éviter ces remarques inutiles que j’ai choisi la cravache ce matin.
Hélène sait que je préfère la raquette de ping-pong. On l’appèle comme ça entre nous par dérision parce qu’elle a la forme d’une raquette mais en fait c’est une paddle en cuir qui fait un très joli bruit quand on frappe les fesses. La douleur est très passagère et diffuse, contrairement à la cravache qui mords véritablement. Et il est vrai que je n’aime pas les marques que cette dernière laisse sur la peau. Hélène à raison, je redoute bien plus la cravache, elle doit donc avoir quelque chose de spécial pour moi aujourd’hui...
-N’oublie pas qu’en plus du ménage habituel tu a la salle de bain du haut à faire, et complètement. Tu sais ce que ça veut dire ?
-Oui, nettoyage complet et remplacer les gants et serviettes. c’est bien ça ?
-Tout à fait. tu mettra aussi un ton vieux peignoir qui est rangé au fonds du dressing dans la salle de bain du haut. Il sera plus utile là-haut. Tout doit être terminé à 11h30, sinon c’est punition.
Elle arborait un large sourire qui atténuait la portée de sa phrase. Au moins savais-je que quelque chose allait se passer à 11h30, peut-être ma surprise.
Je me remis au travail pendant qu’elle sortait le linge de la machine, et triais ce que j’allais devoir repasser ce matin (les articles les plus simples et les moins délicats, elle avait renoncé pour les autres, malgré de fameuses séances de punition je n’arrivais pas à la satisfaire sur ce point).
La matinée continuait de façon habituelle si je puis dire, si tant est qu’il est habituel de voir un homme nu avec le sexe emprisonné dans un tube en plastique occupé à faire le ménage supervisé par une belle femme porteuse d’une cravache qui n’hésite pas à le corriger pour leur plaisir mutuel. Vers 10h30, je me mis au repassage dans la chambre pendant qu’Héléne s’habillait. Là aussi il y eu changement dans notre routine du dimanche: elle laissa tomber sa nuisette sur le lit, se dirigea nue vers le dressing et en revint avec une jolie petite robe noire, alors que j’attendais quelque chose de plus sexy comme une guêpière, des bas-porte jarretelles ou même simplement des bottes. C’était les accoutrements typiques pour commencer nos jeux ou pour marquer sa domination. Je ne perdais rien du spectacle, juste faire attention de ne pas me bruler un doigt ou la chemise que j’essayais de repasser, quand je la vis enfiler la robe directement sur son corps nu. Ce n’était pas une robe particulièrement sexy, mais sans rien en dessous elle le devenait. Au vu de mon immobilité et de mon air étonné, elle dit:
-Je vais au marché vite fait, je vais faire un poulet pour midi. Tu me prépares un plat pour le four, tu pèles des patates et tu mets la table s’il te plaît.
-Avec plaisir... dis-je pour répondre au s’il te plaît trop poli.
-Tout doit être prêt pour 11h30, tu te souviens ?
-Oui bien sûr. Mais tu va sortir comme ça ?
-Ah non, je vais mettre des chaussures. Passe moi les petites sandales noires.
A cause de mon fétichisme des pieds et des chaussures, quand elle disait «passe moi les sandales» celait ne voulait pas dire simplement de lui donner ses chaussures, mais aussi de les lui enfiler le plus délicatement possible. Je partis donc chercher les chaussures dans le dressing, nous nous retrouvons dans l’entrée ou elle vient de se munir de son sac à main: je m’agenouille, elle pose une main sur mon épaule et son pieds droit sur ma cuisse, j’enfile la sandale en tenant son pieds doucement, puis l’autre sandale, je me relève et reçois un petit baiser et un petit merci, puis elle tourne les talons et claque la porte. J’aimais ce petit moment et ces gestes, je rêvais de le faire en public ou devant ses amies !
Tout était bizarre ce matin, et je commençais à être perplexe quant à la surprise promise. Habituellement le dimanche midi on sortait si on avait faim, sinon c’était un déjeuner léger style salade toute simple, mais pas un poulet ! Compte tenu du goût pour l’organisation de ma partenaire, je savais que rien des évènements de ce matin n’était du au hasard. La cravache, le timing pour 11h30 alors qu’habituellement le dimanche n’avait pas d’horaire, la salle de bain du haut, la robe noire sans sous vêtements, la sortie rapide au marché il devait y avoir une logique reliée à la surprise, mais je n’arrivais pas à trouver le lien.
Je me remis au travail tout dans mes pensées et avec une bonne humeur qui faisait gonfler mon petit oiseau dans sa cage, en pensant aux plaisirs que j’aurai quand le ménage serait fini.
Elle revint assez vite, vers 11h15, alors que je finissais de préparer le repas dans la cuisine. Elle s’occupe du poulet et m’informa :
-Quand j’aurai fini avec ce poulet je vais m’occuper de ton croupion à toi ! je vais vérifier si tes tâches sont bien terminées. Tu va me chercher la cravache, tu prends une douche, tu sors le coffre à jouets, les cordes et tu mets tes bracelets et le collier. Allez vite !
En clair ça voulait dire que la séance de jeux allait commencer: dès que je portais le collier nous passions en mode Commandant-obéissant. A partir de ce moment je devais la vouvoyer, l’appeler Madame et être très respectueux.
Le coffre à jouets c’est une valise dans laquelle nous gardons tous les gadgets et tous les accessoires, godes, plugs, vibrateurs et les choses plus SM comme les martinets, colliers, cordes, chaînes, pinces et autres jouets pour adultes que nous nous sommes offerts au fur et a mesure des années. Au début c’était une petite trousse, puis au fur et à mesure des St Valentin coquines et de nos délires pervers il nous fallut une sacoche, puis un sac de voyage et maintenant c’était une valise.
Quand je reviens pour lui remettre la cravache sont téléphone émets le ding classique d’un SMS qui arrive. Elle se précipite vers le mobile plutôt que la cravache, alors qu’habituellement elle n’est jamais pressée de lire ces messages. Je la vois sourire, et mais elle ne réponds pas à ma question de savoir qui c’est: elle me prends la cravache des mains, prends son regard de dominatrice et me fait un signe du menton qui veut dire «fait ce que je t’ai dit de faire». Je ne demande pas mon reste, je file vers la chambre, la séance viens de commencer...
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Alors, vous voulez la suite ?
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La nuit avait été longue pour moi. Pas pour elle: elle dormait encore, sa nuisette remontée sur ses reins laissait voir ses magnifiques fesses et ses longues cuisses, fuselées et dorées. J’avais envie de me blottir contre elle, mais je sais qu’elle préfère être réveillée par l’odeur du café le dimanche. Au moins on était dimanche, c’était la bonne nouvelle, me dis-je en émergeant complètement de mes rêveries. Elle n’avait jamais laissé passer deux dimanches sans me libérer de ma cage de chasteté et sans utiliser mon sexe, et comme le week end dernier elle ne m’avait pas accordé ce plaisir, j’étais sûr qu’aujourd’hui verrait ma récompense arriver...
Nous étions ensemble avec Hélène depuis plusieurs années. Grande et brune, nous nous étions rencontrés lors d’un voyage d’affaire et vite installés ensemble, tant notre amour était fort. Nous vivions dans un appartement en duplex, avec une chambre d’ami et une salle de bains à l’étage, ce qui aurait de l’importance ce dimanche. Tout allait bien dans notre couple et dans notre vie professionnelle. Sexuellement aussi c’était l’entente parfaite, et nous étions avides de jeux et de nouvelles expériences. J'avais trouvé en Hélène une partenaire joueuse et ouverte: même si parfois les idées de l’un ou de l’autre semblaient saugrenues ou complètement perverses, nous aimions essayer et découvrir de nouvelles sensations, puis en parler et décider de ce que nous referions ou pas. Ainsi nous avions cheminé vers l’échangisme et la domination soft. Elle n’aimait pas beaucoup les boîtes échangistes, qui étaient trop «bestiales» pour elle, car elle n’aimait pas avoir des relations sexuelles en dehors d’une certaine intimité.
Mais elle avait sauté à pieds joints dans la domination/soumission, jeux qu’elle adorait aussi parce que nous alternions les rôles... souvent à l’issue d’un pari stupide ou pour des raisons futiles, nous décidions qui serait le Commandant du prochain week-end. Celui-ci avait tous les droits sexuels sur l’autre pendant 48 heures, ce qui permettait de vivre normalement mais créait une tension palpable et nous excitait au plus haut point. De plus, après avoir subi de délicieux outrages, le partenaire obéissant d’un week-end faisait de son mieux pour surpasser en délicieux tourments le Commandant du week-end précédent. Ainsi, nous avions découverts ce que nous aimions et nos limites, et construit une relation ouverte et solide. Lors de nos discussion de fin de week-end nous nous retrouvions très amoureux, discutant sans complexes ce que nous avions aimé ou pas durant les deux jours passés. Dernièrement, il devenait évident qu'Hélène prenait plus de plaisir à dominer et moi à obéir: cela reflétait aussi son côté organisateur et contrôleur de sa personnalité qui prenait le dessus sur mon côté passif. J’avais toujours fantasmé sur toutes sortes d’humiliations que me ferait subir une belle femme, et je me rendais compte que j’adorais cela autant en vrai que dans mes fantasmes.
A travers ces jeux nous avions acquis toutes sortes de gadgets et sex-toys, mais il y a un an un gadget a définitivement changé notre relation. Un jour, je lui montrais une vidéo de domination que je trouvais particulièrement excitante car le soumis portait un ustensile en plastique sur le sexe qui l’empêchait de se toucher ou de bander. Elle aussi était fascinée et m’encouragea à me renseigner sur ce gadget: j’allais vite découvrir qu’il s’agissait d’une CB3000 et j’allais aussi vite découvrir les sensations qu’elle procurait... Hélène adorait fermer la cage sur moi et me titiller pendant des heures par ses tenues, ses mots ou des gestes qui me rendaient fou. Quand elle ouvrait la cage c’était un feu d'artifice pour nous deux.
Nous l’avions utilisée quelquefois et jamais plus de 24 heures consécutives quand ce produisit l’évènement qui allait sceller mon destin. Mon travail m’amène à beaucoup voyager en France et en Europe pour négocier des contrats. Je voyage souvent avec un ou plusieurs collègues, et je rencontre sur place des clients et clientes. Autant d’occasions de tromper ma partenaire, et si j’ai longtemps résisté à une collègue charmante, un soir ou nous étions seuls et avions un peu abusé des boissons alcoolisées je n’ai pas su me retenir et j’ai passé la nuit avec cette demoiselle. C’était une histoire d’un soir, c’était clair entre nous, mais j’aurai du jeter les préservatifs que j’avais acheté à cette occasion.
Quand Hélène à trouvé la boîte de six qui n’en contenait plus que quatre, j’ai passé un très mauvais moment. Après de nombreuses heures de discussions et de reproches, et parce que nous nous aimions, elle m’a pardonné. Mais son côté organisateur et planificateur ne pouvait s'accommoder de l’éventualité d’une autre de mes défaillances et mes promesses n’étaient pas suffisantes pour elle. Pour continuer notre relation et retrouver sa confiance j’acceptais une sorte de contrat d’une durée d’un an qui m’imposait de:
partager mon calendrier électronique professionnel pour qu’elle sache en permanence ou je me trouvais, dans quel hôtel, avec qui, etc..
lui donner tous mes mots de passe de messagerie pour qu’elle puisse s’assurer de ma fidélité
l’appeler tous les soirs au coucher et le matin au réveil. Elle en profitais pour me faire dire des phrases impossibles à prononcer si je n’avais pas été seul !
de porter une cage de chasteté pendant mes voyages, ce que je trouvais un petit prix à payer, car je pensais que cela serait plus excitant que frustrant. Cela devint vite une habitude et j’aimais la sensation de la cage sur mon sexe, qui me rappelait mon amour et ma loyauté retrouvés envers Hélène.
la dernière condition était qu’Hélène avait le droit de me tromper une fois, pour une seule nuit comme je l’avais fait envers elle. C’est moi qui avait proposé cette condition qu’Hélène avait accepté plus pour clore le ‘contrat’ qu’autre chose. Elle savait que j’avais ce fantasme de la voir faire l’amour avec un autre homme pour son seul plaisir à elle. Même si nous avons eu des aventures libertines dans des boîtes chaudes, ce n’était pas pareil pour moi, que de la voir seule se donner à un autre.
A partir de ce jour, elle prit l’ascendant sur moi et notre rapport de couple fut changé: elle avait pris le pouvoir et je ne pouvais pas me rebeller a cause de ma tromperie. Je dus m’habituer à porter une cage. la CB3000 montra vite ses limites et je dus acheter aussi une CB6000: plus discrète sous mes costumes mais toujours problématique pour l’hygiène quand on la porte plus de deux jours. Notre vie sexuelle repris de plus belle, mais je n’avais plus l’occasion de dominer: tous les week-ends étaient pour elle.
En général je ne portais pas la cage quand nous étions ensemble, je la mettais en place le matin de mon départ en voyage, après la douche; je me présentais devant elle harnaché, elle fermait le cadenas avec un sourire satisfait et rangeait la clé dans son sac à main. Dans ma mallette un double de la clé dans une enveloppe scellée, au cas ou. Je n’ai jamais eu a utiliser cette clé.
Si je partais plus de deux nuits, elle fermait la cage avec un collier plastique numéroté, car je ne pouvais rester plus de deux jours sans nettoyer mon sexe et le tube plastique qui devenait malodorant. C’était un problème car il fallait retirer la cage, aussi nous avions inventé un système pour qu’elle soit sûre que je retirais la cage que pour la toilette.
Je devais me doucher avec la cage, puis prendre une photo devant la télé de la chambre d’hôtel réglée sur une chaîne qui affiche l’heure de façon que l’on voit l’écran l’heure et le collier numéroté. Puis je coupais le collier, nettoyais mon sexe et la cage bien à fonds, remettais tout en place avec un nouveau collier numéroté et je refaisais une photo.
Il ne devait jamais y avoir plus de trois minutes d’écart entre les deux photos, et plus tard avec l'habitude nous avons ramené ce temps à deux minutes. Hélène vérifiait minutieusement les photos quand je rentrais, c’était l’occasion d’un bon moment entre nous. Les présentateurs de télé n’ont pas idée de ce que nous faisons devant la télé pendant q’ils parlent...
Le système n’était pas infaillible mais assez contraignant, et je ne voulais plus tromper Hélène de toute façon. Il faut dire aussi qu’à l’époque on passait les contrôles dans les aéroports sans problèmes, aujourd’hui il n’est plus question de se promener avec une cage même en plexi sans déclencher l’intervention du GIGN !
J’ai alors découvert de nouvelles sensation et de nouveaux comportements de ma part. Mes voyages devenaient diablement excitant parce que je voyais les femmes différemment: la cage se sent en permanence, et on ne peut plus draguer du tout, mais on se sent plus disponible et plus aimable avec les femmes. Il faut aussi s’habituer à ne plus utiliser les urinoirs, à ne plus toucher son instrument du tout, à prendre soin de huiler la cage pour éviter les brulures, à se raser les poils pour éviter l'inconfort et à se tenir un peu différemment pour que la cage ne fasse pas mal lors de mouvements brusques.
Le plus grand changement pour moi fut l’impossibilité de me masturber: lors de mes voyages je me faisait plaisir pratiquement tous les jours. Hélène le savait et appréciait beaucoup que je ne puisse plus le faire... Elle prenait un grand plaisir à m’appeler et à m’exciter avec des phrases à double sens, en faisant cliquer la clé sur le téléphone, ou en me décrivant ses vêtements et ce que je ferais si j’étais à la maison et si je ne portais pas la cage... C’est à cette occasion que je réalisais que mes nombreuses masturbations avaient diminué mon désir envers Hélène et changé notre vie sexuelle. Quand il me fut impossible de me toucher, je retrouvais un désir intact, une douceur et une écoute envers elle que je ne me connaissais plus. La différence était flagrante, dès mon premier voyage, et cet aspect était bien plus significatif pour nous: si j’avais trompé Hélène une seule fois en plusieurs année, je m’étais masturbé certainement plus de 200 fois dans la même période, enlevant autant de désir à notre relation. La cage de chasteté avait révélé ce phénomène, et dans l’esprit d’Hélène il devint vite évident qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.
Mes retours étaient toujours très chaud, à cause de la tension que le port de la cage générait chez moi et de mon désir de toucher Hélène et mon pénis ! Mais très vite, ma douce compagne remarqua qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait en n’ouvrant pas la cage dès mon retour, et en me laissant mariner plus longtemps. Je découvrais le pouvoir que je lui avais donné, et je dois dire que j’aimais aussi la sensation de dépendance, le plaisir de la satisfaire par mon «sacrifice» et les sensations physiques dues à l'abstinence.
Au fil des semaines, je n’étais plus sûr du moment ou elle ouvrirait la cage et me gratifierait d’une vraie relation sexuelle. Parfois dès mon retour, plus souvent elle me gardait sous clé jusqu'à la fin de semaine, et venait le vendredi ou elle m'annonçait que ce week-end aussi je serai du côté obéissant «tu sais pourquoi» se justifiait-elle.
Comme c’est décrit par tant d’autres encagés, je découvrais le plaisir de la servir et de la respecter et nous adorions qu’elle abuse de son pouvoir. Elle était furieusement excitée de voir mon sexe prisonnier et ma frustration et je devais la satisfaire avec ma bouche et mes mains pendant qu’elle me caressait le corps et mes couilles prêtes à exploser. Nous avions trouvé une nouvelle harmonie, mais cette fois-ci j’étais clairement en position de soumission. Nous en parlions souvent, et nous étions chacun heureux de ce changement, elle parce qu’elle adorait avoir le contrôle de notre vie, moi parce qu’elle me surprenait sans cesse avec de nouvelles frustrations et humiliations, suivis de libérations et d’orgasmes énormes. J’avais moins d’éjaculations qu’avant, mais bien plus fortes et gratifiantes, alors que de son côté Hélène avait plus d’orgasmes adaptés à son goût et à ses désirs, au moment précis ou elle le souhaitais puisque la frustration dans laquelle j’étais me rendais toujours disponible pour un cunnilingus ou toute caresse qu’elle me demandais...
Retour à ce dimanche matin. Je me lève pour préparer le café et son petit déjeuner, c’est devenu naturel maintenant. Le fait que je n’ai pas joui depuis 10 jours n’y est sûrement pas étranger, autant que le fait que je pense qu'aujourd'hui elle va me libérer alors ce n’est pas le moment de faire une erreur qui pourrait rajouter des jours de cage !
Quand je reviens dans la chambre avec un plateau garni, Hélène est réveillée et m'accueille en souriant. Presque le même sourire qu’il y a quelques heures quand elle m’a souhaité bonne nuit ironiquement, après le long cunnilingus que je lui ai prodigué. Je n’ai bien sûr pas demandé d’être libéré ou satisfait, notre règle et qu’à chaque fois que je lui fait une telle demande je prends un jour de plus de cage. J’ai vite appris à me taire et à m’en remettre à sa sagesse !
-Merci chéri, j’espère que tu n’a rien oublié sur le plateau..
-Je ne crois pas ma douce, depuis la fois ou j’ai oublié la confiture je fais très attention, tu le sais bien ! A tu bien dormi ?
-Très bien, et toi ? demande t’elle d’un ton moqueur.
-Pas mal, disons que j’aurai pu dormir mieux si je n’avais pas été dérangé par ma troisième jambe.
Elle rit de bon cœur et trempa ses lèvres dans le café. Après la première gorgée elle me regarde et dit sérieusement:
-On va avoir une longue journée aujourd’hui. Ménage et rangement dans le salon et la cuisine d’abord, puis tu va aussi nettoyer la salle de bain du haut et après tu aura une surprise.
-mmmh, une surprise ? pour moi ?
-Oui, pour toi et moi surtout. Je devrais dire UN surprise en fait. Je t’en dirai plus quand tu aura fini le ménage ! en attendant file sous la douche et remets la cage. Apporte moi mon sac à main.
Je partis chercher son sac à main dans l’entrée sans attendre. Elle avait insisté sur le «un surprise», il devait s’agir d’un sex-toy, un gode ou un plug pensais-je: l’avenir dirait que j’avais raison et tort à la fois !
Le programme n’était pas exactement ce que j’attendais, j’ai horreur du ménage. Mais la perspective d’une surprise qui ne pouvait être que sexuelle, couplée à 10 jours de chasteté me transforme en femme de ménage sans discuter.
Elle pose sa brioche pour sortir du sac à main la clé de ma cage. Je suis debout à côté du lit mon sexe est à la hauteur de son visage. Elle regarde la cage, d’une main soupèse mes couilles, puis les agrippe fermement pour les tirer vers le bas. Elle relève la tête pour me regarder dans les yeux:
-on dirait qu’elles sont bien pleines... ça fait combien de temps ?
-10 jours et 10 nuits.... dis-je penaudement.
-bien bien. peut-être va t’on les vider aujourd’hui, peut-être pas ! ça dépendra de toi...
C’était sa technique de manipulation habituelle, en tout état de cause ça ne dépendait que d’elle à moins de forcer la cage. Mais j’aime cette sensation de dépendance et d'obéissance.
Je finis mon petit déjeuner dans le lit à côté d’elle, mon sexe nu et bandant. Je ne devais pas le toucher plus que de raison, sinon j’aurai vite explosé ce qui aurait été considéré comme une masturbation, chose à laquelle je n’avis plus droit. Hélène prenait plaisir à jouer avec mon manche, le taquinait ou le sucotait pour nous amuser.
Après avoir débarrassé le plateau je passais sous la douche. Je gardais toujours l’anneau de la cage de chasteté qui entoure les couilles pour les douches rapides, mais aujourd’hui je le retirais pour pour pouvoir raser un maximum de poils. Quand ce fut fait, je nettoyais la cage à grande eau et la remis en place. Non sans appliquer un gant humide et froid sur mon pénis pour qu’il daigne rentrer dans le tube. Tout ça avec la porte de la salle de bain ouverte pour que ma douce compagne soit sûre que je ne tripote pas mon paquet plus que nécessaire.
La routine veut que je revienne à côté d'Hélène qui a gardé le cadenas. Elle a fini son petit déjeuner et semble de bonne humeur. Je me place à côté d’elle, elle inspecte mon paquet et attrape le cadenas sur la table de chevet, sort les jambes sur le côté du lit: là voilà assise devant moi, son visage exactement à la hauteur de mon sexe. Elle se penche an avant, soulève le tube, ce qui me tire sur les testicules donnant une certaine douleur qu’elle fait oublier en déposant des petits baisers sur celles-ci. Je gémis un peu sous l’effet de cette caresse, elle relâche la pression sur le tube, me regarde en souriant et enfourne le tube dans sa bouche. Elle fait ça parfois, et le sensation est toujours extraordinaire: je vois mon sexe disparaitre dans sa bouche mais je ne ressens ni la chaleur de sa bouche, ni la douceur de ses lèvres. Ma frustration est totale et mon sexe grossit encore, occupant tout le tube; elle recule et glisse sa langue dans le petit orifice au bout du tube; là je sens le chatouillement et gémis un peu plus fort. Elle s’arrête aussitôt, enfiche le cadenas dans l’orifice à la base de l’anneau et le ferme théâtralement. Le clic retentit, elle me souris en se levant et pour me planter un baiser délicat sur les lèvres elle me tire rûdement par le tube de la CB6000 qui lui-même me tire sur les couilles. Voilà qui me remets à ma place et elle sur un piédestal.
-en effet, tu es bien mûr... dit-elle. Je vais me préparer, tu sais par quoi commencer chéri ?
-oui ma douce, j’y vais.
Elle file dans la salle de bain, je pars chercher les ustensiles du ménage. il est 9h30 maintenant, si tout va bien j’en ai pour 1h30 maximum. Pour le ménage, depuis que je porte la cage de chasteté elle préfère que je reste nu car elle aime voir la cage, symbole de ma loyauté. Parfois j’enfile un ridicule tablier de cuisinier pour me protéger dans les taches les plus sales. Elle s’occupe du linge, moi plutôt de laver les sols, la poussière, le repassage, et à l’occasion elle me corrige avec une raquette de ping pong si je laisse des traces ou si quelque chose n’est pas bien fait. C’est notre jeu «ménage»: celà donne du piquant à des taches répétitives et ennuyeuses. Il y a quelques temps nous jouions ce jeu à tour de rôle, mais depuis mes frasques et mon encagement, c’est toujours moi qui m’y colle !
Je commence donc les tâches habituelles, jusqu’à ce qu’elle ai fini avec sa toilette. Elle porte encore sa nuisette et je remarque son maquillage: ce n’est pas habituel pour un dimanche, mais je ne pense pas à lui demander quelle est la raison, car je suis immédiatement distrait par la cravache qu’elle fait tourner dans sa main.
Elle se plante devant moi qui passe la serpillère dans la cuisine.
-Tu a l’air surpris ? dit elle en souriant
-Oui, ça faisait longtemps que tu n’avais pas sorti la cravache.
-Exactement, je trouve qu’il faut varier les plaisirs. Aujourd’hui tu va devoir te dépêcher, et je trouve que la cravache te fais aller plus vite.
-Ah bon, pourquoi me dépêcher, on prends pas le train !
-Très drôle, mais c’est justement pour éviter ces remarques inutiles que j’ai choisi la cravache ce matin.
Hélène sait que je préfère la raquette de ping-pong. On l’appèle comme ça entre nous par dérision parce qu’elle a la forme d’une raquette mais en fait c’est une paddle en cuir qui fait un très joli bruit quand on frappe les fesses. La douleur est très passagère et diffuse, contrairement à la cravache qui mords véritablement. Et il est vrai que je n’aime pas les marques que cette dernière laisse sur la peau. Hélène à raison, je redoute bien plus la cravache, elle doit donc avoir quelque chose de spécial pour moi aujourd’hui...
-N’oublie pas qu’en plus du ménage habituel tu a la salle de bain du haut à faire, et complètement. Tu sais ce que ça veut dire ?
-Oui, nettoyage complet et remplacer les gants et serviettes. c’est bien ça ?
-Tout à fait. tu mettra aussi un ton vieux peignoir qui est rangé au fonds du dressing dans la salle de bain du haut. Il sera plus utile là-haut. Tout doit être terminé à 11h30, sinon c’est punition.
Elle arborait un large sourire qui atténuait la portée de sa phrase. Au moins savais-je que quelque chose allait se passer à 11h30, peut-être ma surprise.
Je me remis au travail pendant qu’elle sortait le linge de la machine, et triais ce que j’allais devoir repasser ce matin (les articles les plus simples et les moins délicats, elle avait renoncé pour les autres, malgré de fameuses séances de punition je n’arrivais pas à la satisfaire sur ce point).
La matinée continuait de façon habituelle si je puis dire, si tant est qu’il est habituel de voir un homme nu avec le sexe emprisonné dans un tube en plastique occupé à faire le ménage supervisé par une belle femme porteuse d’une cravache qui n’hésite pas à le corriger pour leur plaisir mutuel. Vers 10h30, je me mis au repassage dans la chambre pendant qu’Héléne s’habillait. Là aussi il y eu changement dans notre routine du dimanche: elle laissa tomber sa nuisette sur le lit, se dirigea nue vers le dressing et en revint avec une jolie petite robe noire, alors que j’attendais quelque chose de plus sexy comme une guêpière, des bas-porte jarretelles ou même simplement des bottes. C’était les accoutrements typiques pour commencer nos jeux ou pour marquer sa domination. Je ne perdais rien du spectacle, juste faire attention de ne pas me bruler un doigt ou la chemise que j’essayais de repasser, quand je la vis enfiler la robe directement sur son corps nu. Ce n’était pas une robe particulièrement sexy, mais sans rien en dessous elle le devenait. Au vu de mon immobilité et de mon air étonné, elle dit:
-Je vais au marché vite fait, je vais faire un poulet pour midi. Tu me prépares un plat pour le four, tu pèles des patates et tu mets la table s’il te plaît.
-Avec plaisir... dis-je pour répondre au s’il te plaît trop poli.
-Tout doit être prêt pour 11h30, tu te souviens ?
-Oui bien sûr. Mais tu va sortir comme ça ?
-Ah non, je vais mettre des chaussures. Passe moi les petites sandales noires.
A cause de mon fétichisme des pieds et des chaussures, quand elle disait «passe moi les sandales» celait ne voulait pas dire simplement de lui donner ses chaussures, mais aussi de les lui enfiler le plus délicatement possible. Je partis donc chercher les chaussures dans le dressing, nous nous retrouvons dans l’entrée ou elle vient de se munir de son sac à main: je m’agenouille, elle pose une main sur mon épaule et son pieds droit sur ma cuisse, j’enfile la sandale en tenant son pieds doucement, puis l’autre sandale, je me relève et reçois un petit baiser et un petit merci, puis elle tourne les talons et claque la porte. J’aimais ce petit moment et ces gestes, je rêvais de le faire en public ou devant ses amies !
Tout était bizarre ce matin, et je commençais à être perplexe quant à la surprise promise. Habituellement le dimanche midi on sortait si on avait faim, sinon c’était un déjeuner léger style salade toute simple, mais pas un poulet ! Compte tenu du goût pour l’organisation de ma partenaire, je savais que rien des évènements de ce matin n’était du au hasard. La cravache, le timing pour 11h30 alors qu’habituellement le dimanche n’avait pas d’horaire, la salle de bain du haut, la robe noire sans sous vêtements, la sortie rapide au marché il devait y avoir une logique reliée à la surprise, mais je n’arrivais pas à trouver le lien.
Je me remis au travail tout dans mes pensées et avec une bonne humeur qui faisait gonfler mon petit oiseau dans sa cage, en pensant aux plaisirs que j’aurai quand le ménage serait fini.
Elle revint assez vite, vers 11h15, alors que je finissais de préparer le repas dans la cuisine. Elle s’occupe du poulet et m’informa :
-Quand j’aurai fini avec ce poulet je vais m’occuper de ton croupion à toi ! je vais vérifier si tes tâches sont bien terminées. Tu va me chercher la cravache, tu prends une douche, tu sors le coffre à jouets, les cordes et tu mets tes bracelets et le collier. Allez vite !
En clair ça voulait dire que la séance de jeux allait commencer: dès que je portais le collier nous passions en mode Commandant-obéissant. A partir de ce moment je devais la vouvoyer, l’appeler Madame et être très respectueux.
Le coffre à jouets c’est une valise dans laquelle nous gardons tous les gadgets et tous les accessoires, godes, plugs, vibrateurs et les choses plus SM comme les martinets, colliers, cordes, chaînes, pinces et autres jouets pour adultes que nous nous sommes offerts au fur et a mesure des années. Au début c’était une petite trousse, puis au fur et à mesure des St Valentin coquines et de nos délires pervers il nous fallut une sacoche, puis un sac de voyage et maintenant c’était une valise.
Quand je reviens pour lui remettre la cravache sont téléphone émets le ding classique d’un SMS qui arrive. Elle se précipite vers le mobile plutôt que la cravache, alors qu’habituellement elle n’est jamais pressée de lire ces messages. Je la vois sourire, et mais elle ne réponds pas à ma question de savoir qui c’est: elle me prends la cravache des mains, prends son regard de dominatrice et me fait un signe du menton qui veut dire «fait ce que je t’ai dit de faire». Je ne demande pas mon reste, je file vers la chambre, la séance viens de commencer...
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Alors, vous voulez la suite ?
