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N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
par Ganawa
#293890
Bonjour, voici une histoire réellement vécue il y a plusieurs années. Voilà la première partie, si vous la trouvez intéressante dites le moi et j'envoie le reste !

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La nuit avait été longue pour moi. Pas pour elle: elle dormait encore, sa nuisette remontée sur ses reins laissait voir ses magnifiques fesses et ses longues cuisses, fuselées et dorées. J’avais envie de me blottir contre elle, mais je sais qu’elle préfère être réveillée par l’odeur du café le dimanche. Au moins on était dimanche, c’était la bonne nouvelle, me dis-je en émergeant complètement de mes rêveries. Elle n’avait jamais laissé passer deux dimanches sans me libérer de ma cage de chasteté et sans utiliser mon sexe, et comme le week end dernier elle ne m’avait pas accordé ce plaisir, j’étais sûr qu’aujourd’hui verrait ma récompense arriver...

Nous étions ensemble avec Hélène depuis plusieurs années. Grande et brune, nous nous étions rencontrés lors d’un voyage d’affaire et vite installés ensemble, tant notre amour était fort. Nous vivions dans un appartement en duplex, avec une chambre d’ami et une salle de bains à l’étage, ce qui aurait de l’importance ce dimanche. Tout allait bien dans notre couple et dans notre vie professionnelle. Sexuellement aussi c’était l’entente parfaite, et nous étions avides de jeux et de nouvelles expériences. J'avais trouvé en Hélène une partenaire joueuse et ouverte: même si parfois les idées de l’un ou de l’autre semblaient saugrenues ou complètement perverses, nous aimions essayer et découvrir de nouvelles sensations, puis en parler et décider de ce que nous referions ou pas. Ainsi nous avions cheminé vers l’échangisme et la domination soft. Elle n’aimait pas beaucoup les boîtes échangistes, qui étaient trop «bestiales» pour elle, car elle n’aimait pas avoir des relations sexuelles en dehors d’une certaine intimité.

Mais elle avait sauté à pieds joints dans la domination/soumission, jeux qu’elle adorait aussi parce que nous alternions les rôles... souvent à l’issue d’un pari stupide ou pour des raisons futiles, nous décidions qui serait le Commandant du prochain week-end. Celui-ci avait tous les droits sexuels sur l’autre pendant 48 heures, ce qui permettait de vivre normalement mais créait une tension palpable et nous excitait au plus haut point. De plus, après avoir subi de délicieux outrages, le partenaire obéissant d’un week-end faisait de son mieux pour surpasser en délicieux tourments le Commandant du week-end précédent. Ainsi, nous avions découverts ce que nous aimions et nos limites, et construit une relation ouverte et solide. Lors de nos discussion de fin de week-end nous nous retrouvions très amoureux, discutant sans complexes ce que nous avions aimé ou pas durant les deux jours passés. Dernièrement, il devenait évident qu'Hélène prenait plus de plaisir à dominer et moi à obéir: cela reflétait aussi son côté organisateur et contrôleur de sa personnalité qui prenait le dessus sur mon côté passif. J’avais toujours fantasmé sur toutes sortes d’humiliations que me ferait subir une belle femme, et je me rendais compte que j’adorais cela autant en vrai que dans mes fantasmes.

A travers ces jeux nous avions acquis toutes sortes de gadgets et sex-toys, mais il y a un an un gadget a définitivement changé notre relation. Un jour, je lui montrais une vidéo de domination que je trouvais particulièrement excitante car le soumis portait un ustensile en plastique sur le sexe qui l’empêchait de se toucher ou de bander. Elle aussi était fascinée et m’encouragea à me renseigner sur ce gadget: j’allais vite découvrir qu’il s’agissait d’une CB3000 et j’allais aussi vite découvrir les sensations qu’elle procurait... Hélène adorait fermer la cage sur moi et me titiller pendant des heures par ses tenues, ses mots ou des gestes qui me rendaient fou. Quand elle ouvrait la cage c’était un feu d'artifice pour nous deux.

Nous l’avions utilisée quelquefois et jamais plus de 24 heures consécutives quand ce produisit l’évènement qui allait sceller mon destin. Mon travail m’amène à beaucoup voyager en France et en Europe pour négocier des contrats. Je voyage souvent avec un ou plusieurs collègues, et je rencontre sur place des clients et clientes. Autant d’occasions de tromper ma partenaire, et si j’ai longtemps résisté à une collègue charmante, un soir ou nous étions seuls et avions un peu abusé des boissons alcoolisées je n’ai pas su me retenir et j’ai passé la nuit avec cette demoiselle. C’était une histoire d’un soir, c’était clair entre nous, mais j’aurai du jeter les préservatifs que j’avais acheté à cette occasion.

Quand Hélène à trouvé la boîte de six qui n’en contenait plus que quatre, j’ai passé un très mauvais moment. Après de nombreuses heures de discussions et de reproches, et parce que nous nous aimions, elle m’a pardonné. Mais son côté organisateur et planificateur ne pouvait s'accommoder de l’éventualité d’une autre de mes défaillances et mes promesses n’étaient pas suffisantes pour elle. Pour continuer notre relation et retrouver sa confiance j’acceptais une sorte de contrat d’une durée d’un an qui m’imposait de:
partager mon calendrier électronique professionnel pour qu’elle sache en permanence ou je me trouvais, dans quel hôtel, avec qui, etc..
lui donner tous mes mots de passe de messagerie pour qu’elle puisse s’assurer de ma fidélité
l’appeler tous les soirs au coucher et le matin au réveil. Elle en profitais pour me faire dire des phrases impossibles à prononcer si je n’avais pas été seul !
de porter une cage de chasteté pendant mes voyages, ce que je trouvais un petit prix à payer, car je pensais que cela serait plus excitant que frustrant. Cela devint vite une habitude et j’aimais la sensation de la cage sur mon sexe, qui me rappelait mon amour et ma loyauté retrouvés envers Hélène.
la dernière condition était qu’Hélène avait le droit de me tromper une fois, pour une seule nuit comme je l’avais fait envers elle. C’est moi qui avait proposé cette condition qu’Hélène avait accepté plus pour clore le ‘contrat’ qu’autre chose. Elle savait que j’avais ce fantasme de la voir faire l’amour avec un autre homme pour son seul plaisir à elle. Même si nous avons eu des aventures libertines dans des boîtes chaudes, ce n’était pas pareil pour moi, que de la voir seule se donner à un autre.

A partir de ce jour, elle prit l’ascendant sur moi et notre rapport de couple fut changé: elle avait pris le pouvoir et je ne pouvais pas me rebeller a cause de ma tromperie. Je dus m’habituer à porter une cage. la CB3000 montra vite ses limites et je dus acheter aussi une CB6000: plus discrète sous mes costumes mais toujours problématique pour l’hygiène quand on la porte plus de deux jours. Notre vie sexuelle repris de plus belle, mais je n’avais plus l’occasion de dominer: tous les week-ends étaient pour elle.

En général je ne portais pas la cage quand nous étions ensemble, je la mettais en place le matin de mon départ en voyage, après la douche; je me présentais devant elle harnaché, elle fermait le cadenas avec un sourire satisfait et rangeait la clé dans son sac à main. Dans ma mallette un double de la clé dans une enveloppe scellée, au cas ou. Je n’ai jamais eu a utiliser cette clé.

Si je partais plus de deux nuits, elle fermait la cage avec un collier plastique numéroté, car je ne pouvais rester plus de deux jours sans nettoyer mon sexe et le tube plastique qui devenait malodorant. C’était un problème car il fallait retirer la cage, aussi nous avions inventé un système pour qu’elle soit sûre que je retirais la cage que pour la toilette.
Je devais me doucher avec la cage, puis prendre une photo devant la télé de la chambre d’hôtel réglée sur une chaîne qui affiche l’heure de façon que l’on voit l’écran l’heure et le collier numéroté. Puis je coupais le collier, nettoyais mon sexe et la cage bien à fonds, remettais tout en place avec un nouveau collier numéroté et je refaisais une photo.
Il ne devait jamais y avoir plus de trois minutes d’écart entre les deux photos, et plus tard avec l'habitude nous avons ramené ce temps à deux minutes. Hélène vérifiait minutieusement les photos quand je rentrais, c’était l’occasion d’un bon moment entre nous. Les présentateurs de télé n’ont pas idée de ce que nous faisons devant la télé pendant q’ils parlent...

Le système n’était pas infaillible mais assez contraignant, et je ne voulais plus tromper Hélène de toute façon. Il faut dire aussi qu’à l’époque on passait les contrôles dans les aéroports sans problèmes, aujourd’hui il n’est plus question de se promener avec une cage même en plexi sans déclencher l’intervention du GIGN !

J’ai alors découvert de nouvelles sensation et de nouveaux comportements de ma part. Mes voyages devenaient diablement excitant parce que je voyais les femmes différemment: la cage se sent en permanence, et on ne peut plus draguer du tout, mais on se sent plus disponible et plus aimable avec les femmes. Il faut aussi s’habituer à ne plus utiliser les urinoirs, à ne plus toucher son instrument du tout, à prendre soin de huiler la cage pour éviter les brulures, à se raser les poils pour éviter l'inconfort et à se tenir un peu différemment pour que la cage ne fasse pas mal lors de mouvements brusques.

Le plus grand changement pour moi fut l’impossibilité de me masturber: lors de mes voyages je me faisait plaisir pratiquement tous les jours. Hélène le savait et appréciait beaucoup que je ne puisse plus le faire... Elle prenait un grand plaisir à m’appeler et à m’exciter avec des phrases à double sens, en faisant cliquer la clé sur le téléphone, ou en me décrivant ses vêtements et ce que je ferais si j’étais à la maison et si je ne portais pas la cage... C’est à cette occasion que je réalisais que mes nombreuses masturbations avaient diminué mon désir envers Hélène et changé notre vie sexuelle. Quand il me fut impossible de me toucher, je retrouvais un désir intact, une douceur et une écoute envers elle que je ne me connaissais plus. La différence était flagrante, dès mon premier voyage, et cet aspect était bien plus significatif pour nous: si j’avais trompé Hélène une seule fois en plusieurs année, je m’étais masturbé certainement plus de 200 fois dans la même période, enlevant autant de désir à notre relation. La cage de chasteté avait révélé ce phénomène, et dans l’esprit d’Hélène il devint vite évident qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.

Mes retours étaient toujours très chaud, à cause de la tension que le port de la cage générait chez moi et de mon désir de toucher Hélène et mon pénis ! Mais très vite, ma douce compagne remarqua qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait en n’ouvrant pas la cage dès mon retour, et en me laissant mariner plus longtemps. Je découvrais le pouvoir que je lui avais donné, et je dois dire que j’aimais aussi la sensation de dépendance, le plaisir de la satisfaire par mon «sacrifice» et les sensations physiques dues à l'abstinence.

Au fil des semaines, je n’étais plus sûr du moment ou elle ouvrirait la cage et me gratifierait d’une vraie relation sexuelle. Parfois dès mon retour, plus souvent elle me gardait sous clé jusqu'à la fin de semaine, et venait le vendredi ou elle m'annonçait que ce week-end aussi je serai du côté obéissant «tu sais pourquoi» se justifiait-elle.

Comme c’est décrit par tant d’autres encagés, je découvrais le plaisir de la servir et de la respecter et nous adorions qu’elle abuse de son pouvoir. Elle était furieusement excitée de voir mon sexe prisonnier et ma frustration et je devais la satisfaire avec ma bouche et mes mains pendant qu’elle me caressait le corps et mes couilles prêtes à exploser. Nous avions trouvé une nouvelle harmonie, mais cette fois-ci j’étais clairement en position de soumission. Nous en parlions souvent, et nous étions chacun heureux de ce changement, elle parce qu’elle adorait avoir le contrôle de notre vie, moi parce qu’elle me surprenait sans cesse avec de nouvelles frustrations et humiliations, suivis de libérations et d’orgasmes énormes. J’avais moins d’éjaculations qu’avant, mais bien plus fortes et gratifiantes, alors que de son côté Hélène avait plus d’orgasmes adaptés à son goût et à ses désirs, au moment précis ou elle le souhaitais puisque la frustration dans laquelle j’étais me rendais toujours disponible pour un cunnilingus ou toute caresse qu’elle me demandais...

Retour à ce dimanche matin. Je me lève pour préparer le café et son petit déjeuner, c’est devenu naturel maintenant. Le fait que je n’ai pas joui depuis 10 jours n’y est sûrement pas étranger, autant que le fait que je pense qu'aujourd'hui elle va me libérer alors ce n’est pas le moment de faire une erreur qui pourrait rajouter des jours de cage !

Quand je reviens dans la chambre avec un plateau garni, Hélène est réveillée et m'accueille en souriant. Presque le même sourire qu’il y a quelques heures quand elle m’a souhaité bonne nuit ironiquement, après le long cunnilingus que je lui ai prodigué. Je n’ai bien sûr pas demandé d’être libéré ou satisfait, notre règle et qu’à chaque fois que je lui fait une telle demande je prends un jour de plus de cage. J’ai vite appris à me taire et à m’en remettre à sa sagesse !

-Merci chéri, j’espère que tu n’a rien oublié sur le plateau..
-Je ne crois pas ma douce, depuis la fois ou j’ai oublié la confiture je fais très attention, tu le sais bien ! A tu bien dormi ?
-Très bien, et toi ? demande t’elle d’un ton moqueur.
-Pas mal, disons que j’aurai pu dormir mieux si je n’avais pas été dérangé par ma troisième jambe.

Elle rit de bon cœur et trempa ses lèvres dans le café. Après la première gorgée elle me regarde et dit sérieusement:

-On va avoir une longue journée aujourd’hui. Ménage et rangement dans le salon et la cuisine d’abord, puis tu va aussi nettoyer la salle de bain du haut et après tu aura une surprise.
-mmmh, une surprise ? pour moi ?
-Oui, pour toi et moi surtout. Je devrais dire UN surprise en fait. Je t’en dirai plus quand tu aura fini le ménage ! en attendant file sous la douche et remets la cage. Apporte moi mon sac à main.

Je partis chercher son sac à main dans l’entrée sans attendre. Elle avait insisté sur le «un surprise», il devait s’agir d’un sex-toy, un gode ou un plug pensais-je: l’avenir dirait que j’avais raison et tort à la fois !
Le programme n’était pas exactement ce que j’attendais, j’ai horreur du ménage. Mais la perspective d’une surprise qui ne pouvait être que sexuelle, couplée à 10 jours de chasteté me transforme en femme de ménage sans discuter.

Elle pose sa brioche pour sortir du sac à main la clé de ma cage. Je suis debout à côté du lit mon sexe est à la hauteur de son visage. Elle regarde la cage, d’une main soupèse mes couilles, puis les agrippe fermement pour les tirer vers le bas. Elle relève la tête pour me regarder dans les yeux:

-on dirait qu’elles sont bien pleines... ça fait combien de temps ?
-10 jours et 10 nuits.... dis-je penaudement.
-bien bien. peut-être va t’on les vider aujourd’hui, peut-être pas ! ça dépendra de toi...

C’était sa technique de manipulation habituelle, en tout état de cause ça ne dépendait que d’elle à moins de forcer la cage. Mais j’aime cette sensation de dépendance et d'obéissance.
Je finis mon petit déjeuner dans le lit à côté d’elle, mon sexe nu et bandant. Je ne devais pas le toucher plus que de raison, sinon j’aurai vite explosé ce qui aurait été considéré comme une masturbation, chose à laquelle je n’avis plus droit. Hélène prenait plaisir à jouer avec mon manche, le taquinait ou le sucotait pour nous amuser.

Après avoir débarrassé le plateau je passais sous la douche. Je gardais toujours l’anneau de la cage de chasteté qui entoure les couilles pour les douches rapides, mais aujourd’hui je le retirais pour pour pouvoir raser un maximum de poils. Quand ce fut fait, je nettoyais la cage à grande eau et la remis en place. Non sans appliquer un gant humide et froid sur mon pénis pour qu’il daigne rentrer dans le tube. Tout ça avec la porte de la salle de bain ouverte pour que ma douce compagne soit sûre que je ne tripote pas mon paquet plus que nécessaire.

La routine veut que je revienne à côté d'Hélène qui a gardé le cadenas. Elle a fini son petit déjeuner et semble de bonne humeur. Je me place à côté d’elle, elle inspecte mon paquet et attrape le cadenas sur la table de chevet, sort les jambes sur le côté du lit: là voilà assise devant moi, son visage exactement à la hauteur de mon sexe. Elle se penche an avant, soulève le tube, ce qui me tire sur les testicules donnant une certaine douleur qu’elle fait oublier en déposant des petits baisers sur celles-ci. Je gémis un peu sous l’effet de cette caresse, elle relâche la pression sur le tube, me regarde en souriant et enfourne le tube dans sa bouche. Elle fait ça parfois, et le sensation est toujours extraordinaire: je vois mon sexe disparaitre dans sa bouche mais je ne ressens ni la chaleur de sa bouche, ni la douceur de ses lèvres. Ma frustration est totale et mon sexe grossit encore, occupant tout le tube; elle recule et glisse sa langue dans le petit orifice au bout du tube; là je sens le chatouillement et gémis un peu plus fort. Elle s’arrête aussitôt, enfiche le cadenas dans l’orifice à la base de l’anneau et le ferme théâtralement. Le clic retentit, elle me souris en se levant et pour me planter un baiser délicat sur les lèvres elle me tire rûdement par le tube de la CB6000 qui lui-même me tire sur les couilles. Voilà qui me remets à ma place et elle sur un piédestal.

-en effet, tu es bien mûr... dit-elle. Je vais me préparer, tu sais par quoi commencer chéri ?
-oui ma douce, j’y vais.

Elle file dans la salle de bain, je pars chercher les ustensiles du ménage. il est 9h30 maintenant, si tout va bien j’en ai pour 1h30 maximum. Pour le ménage, depuis que je porte la cage de chasteté elle préfère que je reste nu car elle aime voir la cage, symbole de ma loyauté. Parfois j’enfile un ridicule tablier de cuisinier pour me protéger dans les taches les plus sales. Elle s’occupe du linge, moi plutôt de laver les sols, la poussière, le repassage, et à l’occasion elle me corrige avec une raquette de ping pong si je laisse des traces ou si quelque chose n’est pas bien fait. C’est notre jeu «ménage»: celà donne du piquant à des taches répétitives et ennuyeuses. Il y a quelques temps nous jouions ce jeu à tour de rôle, mais depuis mes frasques et mon encagement, c’est toujours moi qui m’y colle !

Je commence donc les tâches habituelles, jusqu’à ce qu’elle ai fini avec sa toilette. Elle porte encore sa nuisette et je remarque son maquillage: ce n’est pas habituel pour un dimanche, mais je ne pense pas à lui demander quelle est la raison, car je suis immédiatement distrait par la cravache qu’elle fait tourner dans sa main.
Elle se plante devant moi qui passe la serpillère dans la cuisine.

-Tu a l’air surpris ? dit elle en souriant
-Oui, ça faisait longtemps que tu n’avais pas sorti la cravache.
-Exactement, je trouve qu’il faut varier les plaisirs. Aujourd’hui tu va devoir te dépêcher, et je trouve que la cravache te fais aller plus vite.
-Ah bon, pourquoi me dépêcher, on prends pas le train !
-Très drôle, mais c’est justement pour éviter ces remarques inutiles que j’ai choisi la cravache ce matin.

Hélène sait que je préfère la raquette de ping-pong. On l’appèle comme ça entre nous par dérision parce qu’elle a la forme d’une raquette mais en fait c’est une paddle en cuir qui fait un très joli bruit quand on frappe les fesses. La douleur est très passagère et diffuse, contrairement à la cravache qui mords véritablement. Et il est vrai que je n’aime pas les marques que cette dernière laisse sur la peau. Hélène à raison, je redoute bien plus la cravache, elle doit donc avoir quelque chose de spécial pour moi aujourd’hui...

-N’oublie pas qu’en plus du ménage habituel tu a la salle de bain du haut à faire, et complètement. Tu sais ce que ça veut dire ?
-Oui, nettoyage complet et remplacer les gants et serviettes. c’est bien ça ?
-Tout à fait. tu mettra aussi un ton vieux peignoir qui est rangé au fonds du dressing dans la salle de bain du haut. Il sera plus utile là-haut. Tout doit être terminé à 11h30, sinon c’est punition.

Elle arborait un large sourire qui atténuait la portée de sa phrase. Au moins savais-je que quelque chose allait se passer à 11h30, peut-être ma surprise.

Je me remis au travail pendant qu’elle sortait le linge de la machine, et triais ce que j’allais devoir repasser ce matin (les articles les plus simples et les moins délicats, elle avait renoncé pour les autres, malgré de fameuses séances de punition je n’arrivais pas à la satisfaire sur ce point).

La matinée continuait de façon habituelle si je puis dire, si tant est qu’il est habituel de voir un homme nu avec le sexe emprisonné dans un tube en plastique occupé à faire le ménage supervisé par une belle femme porteuse d’une cravache qui n’hésite pas à le corriger pour leur plaisir mutuel. Vers 10h30, je me mis au repassage dans la chambre pendant qu’Héléne s’habillait. Là aussi il y eu changement dans notre routine du dimanche: elle laissa tomber sa nuisette sur le lit, se dirigea nue vers le dressing et en revint avec une jolie petite robe noire, alors que j’attendais quelque chose de plus sexy comme une guêpière, des bas-porte jarretelles ou même simplement des bottes. C’était les accoutrements typiques pour commencer nos jeux ou pour marquer sa domination. Je ne perdais rien du spectacle, juste faire attention de ne pas me bruler un doigt ou la chemise que j’essayais de repasser, quand je la vis enfiler la robe directement sur son corps nu. Ce n’était pas une robe particulièrement sexy, mais sans rien en dessous elle le devenait. Au vu de mon immobilité et de mon air étonné, elle dit:

-Je vais au marché vite fait, je vais faire un poulet pour midi. Tu me prépares un plat pour le four, tu pèles des patates et tu mets la table s’il te plaît.
-Avec plaisir... dis-je pour répondre au s’il te plaît trop poli.
-Tout doit être prêt pour 11h30, tu te souviens ?
-Oui bien sûr. Mais tu va sortir comme ça ?
-Ah non, je vais mettre des chaussures. Passe moi les petites sandales noires.

A cause de mon fétichisme des pieds et des chaussures, quand elle disait «passe moi les sandales» celait ne voulait pas dire simplement de lui donner ses chaussures, mais aussi de les lui enfiler le plus délicatement possible. Je partis donc chercher les chaussures dans le dressing, nous nous retrouvons dans l’entrée ou elle vient de se munir de son sac à main: je m’agenouille, elle pose une main sur mon épaule et son pieds droit sur ma cuisse, j’enfile la sandale en tenant son pieds doucement, puis l’autre sandale, je me relève et reçois un petit baiser et un petit merci, puis elle tourne les talons et claque la porte. J’aimais ce petit moment et ces gestes, je rêvais de le faire en public ou devant ses amies !

Tout était bizarre ce matin, et je commençais à être perplexe quant à la surprise promise. Habituellement le dimanche midi on sortait si on avait faim, sinon c’était un déjeuner léger style salade toute simple, mais pas un poulet ! Compte tenu du goût pour l’organisation de ma partenaire, je savais que rien des évènements de ce matin n’était du au hasard. La cravache, le timing pour 11h30 alors qu’habituellement le dimanche n’avait pas d’horaire, la salle de bain du haut, la robe noire sans sous vêtements, la sortie rapide au marché il devait y avoir une logique reliée à la surprise, mais je n’arrivais pas à trouver le lien.

Je me remis au travail tout dans mes pensées et avec une bonne humeur qui faisait gonfler mon petit oiseau dans sa cage, en pensant aux plaisirs que j’aurai quand le ménage serait fini.

Elle revint assez vite, vers 11h15, alors que je finissais de préparer le repas dans la cuisine. Elle s’occupe du poulet et m’informa :

-Quand j’aurai fini avec ce poulet je vais m’occuper de ton croupion à toi ! je vais vérifier si tes tâches sont bien terminées. Tu va me chercher la cravache, tu prends une douche, tu sors le coffre à jouets, les cordes et tu mets tes bracelets et le collier. Allez vite !

En clair ça voulait dire que la séance de jeux allait commencer: dès que je portais le collier nous passions en mode Commandant-obéissant. A partir de ce moment je devais la vouvoyer, l’appeler Madame et être très respectueux.
Le coffre à jouets c’est une valise dans laquelle nous gardons tous les gadgets et tous les accessoires, godes, plugs, vibrateurs et les choses plus SM comme les martinets, colliers, cordes, chaînes, pinces et autres jouets pour adultes que nous nous sommes offerts au fur et a mesure des années. Au début c’était une petite trousse, puis au fur et à mesure des St Valentin coquines et de nos délires pervers il nous fallut une sacoche, puis un sac de voyage et maintenant c’était une valise.

Quand je reviens pour lui remettre la cravache sont téléphone émets le ding classique d’un SMS qui arrive. Elle se précipite vers le mobile plutôt que la cravache, alors qu’habituellement elle n’est jamais pressée de lire ces messages. Je la vois sourire, et mais elle ne réponds pas à ma question de savoir qui c’est: elle me prends la cravache des mains, prends son regard de dominatrice et me fait un signe du menton qui veut dire «fait ce que je t’ai dit de faire». Je ne demande pas mon reste, je file vers la chambre, la séance viens de commencer...

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Alors, vous voulez la suite ? :roll:
par Ganawa
#295484
Alors à la demande générale, la suite.... oui, je suis un peu bavard, mais vous allez voir que l'action s'accélère ici. Bonne lecture !

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Je passe à la douche qui était bien nécessaire après 2 heures de ménage, et reviens dans la chambre pour sortir le coffre à jouets, «caché» sur la plus haute étagère. Je place les bracelets en cuir sur mes poignets et sur mes chevilles, un collier en cuir assez large à mon cou. Tous sont ornementés d’anneaux en métal et nous servent pour le bondage. Avec ces accessoires et quelques cordes je vais être immobilisé très efficacement. Mon côté pratique et flemmard m’a fait rajouter des crochets sous le lit, aux quatre coins et aussi sur les côtés, dans lesquels on peut passer des cordes de longueur idéale pour nous. Pratique et rapide ! par contre je me suis toujours demandé ce que pense la femme de ménage quand elle passe l’aspirateur sous le lit et que les crochets et les mousquetons se voient comme le nez au milieu de la figure...

Je suis de plus en plus excité, paré de mes bracelets, de mon collier et de la cage, je sais que je vais être attaché. Après je ne sais pas, mais visiblement il y a quelque chose de prévu. Je pense aussi que ça ne devait pas être long, puisque le poulet sera prêt vers 12h30... j’entends Hélène marcher dans l'appartement, je sais que je dois rester dans la chambre en attendant la fin de l’inspection. J‘en profite pour préparer mon supplice en passant les cordes dans les crochets aux quatre coins du lit, et je range un peu les choses dans la valise. L’attente n’est pas longue, la voilà dans l’embrasure de la porte. Son visage à changé: pas de sourire, et ses beaux yeux marrons sont à la fois durs et exigeants. Elle tapote doucement la cravache dans sa main gauche et me fixe intensément.

-Tu n’a pas mal travaillé ce matin, mais bien entendu il y a encore des détails qui ne vont pas. Je vais devoir te punir, mais avant tu va me chercher les Milan.

Alors là on a vraiment commencé le jeu, c’est parti. je suis excité et un peu curieux de ce qui va arriver. La punition se consistera en un certain nombre de coups de cravache puis que va t’elle faire ? je reviens avec les Milan, qui sont des escarpins en cuir délicat, noirs à double bride, avec des talons fins et de hauteur raisonnable, que nous appelons ainsi parce que nous les avons acheté à Milan. Je la trouve installée dans le fauteuil en cuir de notre chambre, les jambes croisées et me voilà nu agenouillé devant elle, la chaussant aussi délicatement que possible. Pendant que je ferme les brides de la deuxième chaussure elle chatouille puis frappe doucement mes couilles avec la pointe de son autre pieds... à cause de mon fétichisme des pieds, et il ne faudrait pas me pousser du tout pour masser ses pieds, lécher ses orteils ou les Milan. Le bout pointu de l'escarpin bien planté dans mes couilles et un sourire sadique au coin des lèvres, elle me dit:

-Oui vraiment elles ont l’air bien pleines, mais seront elles vides ce soir ? tu voudrais que je les vides ?
-Oui, s’il vous plaît, Madame.
-Tu obéira et exécutera tous mes désirs, tu es sûr ?

Notre convention quand nous sommes dans le jeu de domination, a toujours été de l’appeler Madame. Quant à elle elle me surnomme de toute sorte de diminutifs qui lui passent par la tête, comme vous allez le voir.

Elle en profite pour re-croiser les jambes à la Sharon Stone, et d’ou je suis je vois parfaitement pendant quelques instants son intimité tant désirée et refusée. Comme j’ai fini de fermer son deuxième escarpin, elle me repousse fermement de son pieds appuyant sur mon torse. Je recule à genoux de quelques centimètres. Tous ces gestes et ces mots me font descendre lentement dans les abîmes de la soumission.

-Bien. mets toi en position de punition, il est temps maintenant.

Ces derniers temps j’ai reçu des coups de raquettes pratiquement tous les week-ends, pour des fautes plus ou moins inventées. Mais elle avait un peu oublié la cravache, depuis au moins un an je n’y avais plus goûté. Je redoutais les coups de cet instrument mais je savais comme elle que cela faisait partie du conditionnement et j’y trouvais aussi du plaisir. Je me tourne et m’appuie sur un accoudoir du fauteuil pendant qu’elle se lève et se place derrière moi. C’est notre position de punition, parce que le puni peut voir le bourreau dans le miroir en levant un peu la tête, cela ajoute a la dramatisation et permets au bourreau de voir à la fois la cible des coups et le visage du puni.
Elle égrène les fautes du matin qui ne me paraissent pas importantes, rien de dramatique,mais je dois rapidement calculer la punition optimale. Je sais qu’elle va me demander combien de coups je mérite. Si ce que j’annonce est trop loin de ce qu’elle a décidé je recevrais le double de ce qu’elle à décidé, et si ce que j’annonce est plus élevé que son idée je recevrai ce que j’annonce. Une lose-lose situation en quelque sorte !

-Alors, tu proposes combien de coups de cravache, vermisseau ?
-Je vous demande pardon Madame, et je souhaite que vous me punissiez à la hauteur de mes fautes par 12 coups de cravache.

Je suis arrivé à ce total en comptant les fautes et en estimant qu’elles n’étaient pas trop sérieuses et en pondérant par le fait que la cravache est plus dure que la paddle en cuir. Avec la paddle j’aurai dit 20, mais là je pensais pouvoir annoncer moins...Elle soupire et s’exclame:

-Oui bien sûr, tu crois que parce que je tiens une cravache tu aura moins de coups. Mais justement, j’ai pris la cravache ce matin car aujourd’hui est un jour spécial et je veux que tu souffres plus !

Sans me laisser le temps de répondre elle assène la première frappe sur mes fesses. Je suis surpris car ne regardai pas dans le miroir, aussi je n’avais pas vu son bras armer le coup. J’entends le sifflement et reçois la morsure sur la fesse gauche de plein fouet, si j’ose dire. Je ne peux retenir une contraction de tout mon corps et un gémissement.

-Ca c’est le premier et il y en aura 39 autres petit malin, comptes les en silence. Au quarantième tu me remerciera et te remettra à genoux devant le fauteuil.

Galère ! je vais déguster ! les coups pleuvent maintenant régulièrement, en alternant les fesses et les cuisses de chaque côté. Je fais attention au comptage, pas question de se tromper car je sais qu’elle compte aussi. Certains sont très douloureux, surtout sur les flancs ou sur l’intérieur des cuisses. Parfois elle me laisse souffler et me distrait en caressant mes couilles avec la cravache; elle leur donne des petits coups et vient me glisser à l’oreille qu’elle pourrait aussi me cravacher les couilles si elle voulait. Ma peau brûle maintenant sur mes deux fesses, mes cuisses sont en feu, elle ajuste quelques coups sur mon dos aussi pour varier un peu les plaisirs comme elle dit... c’est plus qu’une punition, c’est une correction ! je sens qu’on est parti pour une bonne journée et je ne sais pas à ce moment combien j’ai raison.

Le quarantième arrive après quelques secondes de répit: dernière torture pour moi, elle tente de me piéger à 39 mais j’ai bien fait attention au comptage, je ne suis plus un débutant ! elle lache un dernier coup sur ma fesse droite déjà bien attaquée. Je dis «quarante» mais je suis enroué par les contractions et les douleurs. Elle me demande de répéter, pas le moment de l’énerver ou de faire un erreur... je répète:

-Quarante, merci Madame.
-Très bien, remets toi à genoux devant le fauteuil.

Je me remets en position à genoux devant le fauteuil et en profite pour toucher mes fesses meurtries. Je peux sentir les irrégularités dues aux coups et mes doigts déclenche de nouvelles brulures au passage de ces creux et bosses.
Elle se rassoit confortablement bien au fonds du fauteuil et croise les jambes sous mon nez. Elle cale le bout de son pieds droit sous mes couilles et les balance doucement. Si j’avais bien débandé pendant la correction, me revoilà excité et mon sexe se regonfle à vitesse grand V, d'autant plus qu’elle me présente sa main, puis la cravache, que je dois baiser et remercier.

-Lèves la tête et regarde moi. Aujourd’hui est un jour spécial pour nous deux, tu sais pourquoi ?

Ah mince, oui j’ai remarqué que c’était un jour spécial je viens de prendre 40 méchants coups de cravache, mais ce n’est sûrement pas la bonne réponse. Je cherche en vitesse et vérifie mentalement que je n’ai pas oublié un anniversaire ou une date clé de notre relation. Je n’ai pas vérifié mon agenda ou mon calendrier électronique ce matin, mais je suis à peu près certain qu’il n’y a rien aujourd’hui. Je dois lui avouer que je ne sais pas pourquoi, ce qui n’est pas une bonne chose à faire, je crains vraiment d’en reprendre alors que mes fesses sont ravagées.

-Les 40 coups n’ont pas suffit visiblement, tu en veux plus. Alors je vais te le dire et tu paiera plus tard pour cette faute. Il y exactement un an aujourd’hui, après ton incartade idiote, tu me promettais fidélité et loyauté, et tu acceptais les conditions de comportement et de contrainte que nous avions décidé ensemble.

Alors c’était ça qui expliquait ses actions bizarres depuis ce matin. En effet il y avait un an a quelques jours près (mais je n’allais pas contester son «exactement» dans la position ou j’étais) que j’avais accepté toutes ses conditions. J’aurai du y penser, mais je me trouvais en fait heureux dans cette nouvelle relation et ne regardais plus en arrière. je réalisais que toutes ces contraintes étaient devenues des habitudes pour moi.

-Je dois dire que je t’ai surveillé de près pendant cette année, plus que ce que tu crois. La cage de chasteté à bien aidé, mais j’ai aussi mis en place d’autres moyens de surveillance et je t’ai tendu quelques pièges au cours des mois passés. Est-ce que tu penses que ton comportement a été à la hauteur de mes attentes ?

Le piège ! mais ma réponse était facile, parce que j’avais été exemplaire en effet. me revint alors en mémoire cette vieille amie qui m’avait re-contacté sur internet et qui s’était montrée bien allumeuse. Était-ce Hélène ou une de ses amies qui me tendait un piège ?
À mon visage songeur, Hélène devina que je me refaisais le film de l'année passée... Bon j’avais bien réussi à me masturber deux ou trois fois au début quand la routine de la toilette avec la cage n’était pas aussi ben en place, mais j’étais certain qu’elle n’avait pas pu le savoir.

-Alors ?
-Oui Madame, je crois que j’ai été à la hauteur de vos attentes.
-Bien. me regardant fixement dans les yeux elle ajoute: Et pour la masturbation ?

Mince, le savait-elle ? il fallait réagir vite, choisir d’avouer et recevoir une nouvelle punition ou nier et recevoir une punition pire si elle était au courant... Je choisis de dire la vérité, en me disant «faut assumer mon pote !»

-Eh bien, il me semble qu’au début j’ai pu me masturber deux fois à l’hôtel lors d’un voyage en Grèce.
-C’était quand ? dit-elle d’un ton calme. C’était surprenant et ça ne laissait rien présager de bon.
-En Septembre, lors d’une douche j’ai eu le temps de me satisfaire entre les photos. Je...

Elle me coupe sèchement:

-C’était avant ou après que l’on réduise ton temps de toilette à 2 minutes ?
-Avant. Avec les deux minutes je n’ai jamais eu le temps de me satisfaire.
-Je m’en doutais et c’est justement pour ça que j’ai décidé de réduire ce temps mon cher. Rien d’autre à te reprocher ? réfléchis bien...

Je pris quelques secondes pour être sûr de ne rien négliger, et répondis d’un oui franc et assuré.

-Parfait, je voulais te l’entendre dire. Je crois aussi que tu t’es bien comporté, et je te remercie pour ta dévotion et ta loyauté. La cage et la frustration sexuelle y est pour beaucoup, je ne suis pas dupe, mais j’ai apprécié ton attitude ces derniers mois. Et je dois dire que j’aime aussi ce nouveau rapport de force dans notre couple, et je compte bien qu’il se prolonge et se renforce. Aussi j’ai décidé de fêter ce jour d’une façon un peu spéciale et qui va te plaire je pense.

Nous y voilà pensais-je, la surprise arrive. Elle continue:

-Je vais t’attacher sur le lit en croix, tu a bien anticipé en préparant les cordes. Avant tu va aller aux toilettes si tu a besoin.
-Ce n’est pas nécessaire Madame.

Pas besoin de le lui dire mais j’avais profité de la douche avant la correction pour vider ma vessie et nettoyer la cage autant que possible.

-Alors couche toi petit scarabée, je dois t’attacher.

Le «je dois» me surpris un peu, elle aurait du dire «je vais». Bien vite j’oubliais ce détail en la regardant nouer les cordes une par une à mes membres. Elle ajusta aussi les quatre bracelets pour qu’ils soient plus serrés. Elle prit sont temps et je profitai du spectacle de son corps qui bougeait autour du lit de façon si gracieuse. Je bandais très fort et elle n’y prêtais pas attention, occupée à s’assurer que les liens étaient bien tendus et bien en place.

-Ca va ? bouge un peu pour voir ? tu veux un oreiller ?

Je me tortillais dans les liens, me tordant dans tous les sens comme pour m’échapper. Sans attendre ma réponse elle me glissa un oreiller sous la tête ce qui rendait ma position plus confortable et me donnait une meilleure vue sur la chambre. Elle et moi voyions très vite que je ne pourrais me délivrer sans que l’on m’aide. J’étais son prisonnier pour le meilleur ou le pire ! Elle parut satisfaite et plongea dans le coffre à jouets au pieds du lit. Je l’entendis fouiller et déplacer des objets, hors de ma vue. Qu’allait elle faire maintenant, je ne maîtrisais plus rien, si je maîtrisais quoi que ce soit ces derniers mois d’ailleurs.

Elle se releva et se retourna vers moi en souriant et en tenant un bâillon boule. Celui-là aussi, nous ne l’avions pas utilisé depuis longtemps. C’était une sangle en cuir réglable qui passe au travers d’une boule de latex rouge. Je n’aimais pas être bâillonné, comme elle d’ailleurs, et je le lui fis savoir. Elle s’arrêta, penchée sur moi, ses mains tenant la boule rouge à quelques centimètres de ma bouche.

-Tu crois que tu a le choix ? je te veux silencieux, tu saura bientôt pourquoi. En regardant le radio réveil qui indiquait 11h45, elle ajouta: dans 15 minutes en fait.

Cela me distrait et lui permis de placer le bâillon autour de la tête. Qu’est ce qui aller se passer à midi pile ? je ne voyais pas du tout et cela me fit travailler les neurones. Je voulais lui demander des précisions, mais voilà j’avais un bâillon dans la bouche maintenant ! je le poussais de la langue pendant qu’elle finissait de le régler et grognais pour lui signaler que je voulais dire quelque chose. Elle finit le réglage, se releva, satisfaite d’avoir à nouveau excité mes mon cerveau et mon corps. J’insistai avec mes grognements, aussi elle passa un doigt sous le bâillon, le tira hors de ma bouche en disant un «oui» mielleux et en me regardant avec un faux air intéressé.

-Quoi, qu’est ce qui va se passer à midi bafouillè-je avant qu’elle ne lâche le cuir du bâillon. Celui ci revint aussitôt dans ma bouche et ma phrase se transforma en un mmmmhpfhfh incompréhensible.
-Tu verras. Et elle ajouta mystérieusement, UN surprise ! je dois me préparer maintenant, ne bouge pas d’ici !

J’aurai répondu «très drôle» si j’avais pu répondre ou bouger. Elle partit dans la salle de bain et je pensais les minutes suivantes à chercher à comprendre ses phrases cryptiques. UN surprise ? qu’est ce que ça pouvait bien être ? un gadget ou un jouet sexuel sûrement, mais pourquoi à midi pile ?

Quand elle sortit de la salle de bain, elle était vêtue de ses seuls escarpins et fila dans le dressing. Elle en revint en portant sur le bras une petite robe légère, une mini jupe en jean et deux hauts. Encore une fois j’attendais quelque chose de plus sexy et dominateur, mais je ne pouvais pas lui faire part de mes suggestions. Elle passe la petite robe d’été, bien échancrée dans le dos et qui lui arrive à mi-cuisse et se regarde dans le miroir, tourne et retourne. Je remarque son maquillage, et admire la belle femme qui se prépare devant moi, sans que je puisse même lui dire mon admiration ou mon amour.

-Tu préfèrerais pas la mini jupe ? j’hésite...
-Mmpfhmfpfh
-Tu a raison je vais la passer pour voir.

En deux secondes la voilà qui passe la mini et un petit haut blanc à fine bretelles, bien décolleté. Toujours sans dessous... elle est magnifique: grande, belle brune aux yeux marrons, la mini-jupe lui va a ravir dessinant son cul juste comme il faut et montrant ses jambes fuselées mises en valeur par les magnifiques escarpins. Son haut laisse voir son cou gracieux, ses épaules bien droites et on devine une belle paire de seins puisqu'il flotte juste assez, mais la matière légère du chemisier affiche un peu trop les doux contours de sa poitrine.

-Oui, tu a raison ça me parait mieux aussi. Pas trop décolleté le top ?

Elle avait dit ça en se penchant vers moi, les bretelles trop lâches laissaient voir ses seins dans toutes leur gloire. Elle se relève et se tourne, pose un pieds sur le lit et se penche sur mon sexe cette fois. Je sens ces ongles sur mes couilles et je peux voir sous sa jupe son sexe et le petit triangle noir.

-Et la jupe pas trop courte tu crois ?

Je grogne de mon mieux et et me tortille pour signifier mon accord et mon excitation... elle éclate de rire et se rajuste me regarde et sors de la chambre après avoir fait un dernier passage dans la salle de bain pour le parfum, comme m’en informe mon nez délicieusement émoustillé.

J'entends les escarpins cliquer dans la cuisine et le salon, des bruits de vaisselle et de placards. Les portes de la chambre et du couloir sont restées ouvertes, aussi j’entends parfaitement quand elle descends un peu les volets, quand elle choisi un CD et allume a chaine à un niveau tout doux.

Que prépare t’elle bon sang ? elle prépare le salon avec musique et lumière tamisée, le repas sera prêt bientôt et il y «un» surprise à midi. Dans ma position je ne peux que me creuser les méninges et attendre la prochaine étape. Je vois le radio réveil, il indique midi pile. Rien ne se passe.. elle continue à préparer quelque chose, range des choses dans les placards du salon et de la cuisine. A un moment elle traverse la chambre pour déposer quelque chose dans la salle de bain. Elle me fait juste un petit signe de la main et un sourire comme si de rien n’était et repars sans prêter attention à mes grognements. Comme si il était tout à fait normal d’avoir son mec nu attaché sur le lit avec un bâillon et une cage de chasteté, nous vivons une époque formidable pensais-je.

Tout change à midi cinq: la sonnette de l'interphone résonne dans l’entrée. Un dimanche midi ou on n’attends personne c’est très surprenant, pour moi au moins. Hélène est dans la cuisine, je l’entends se diriger vers l’entrée mais avant de répondre elle vient pour fermer la porte de la chambre. Au vu de mes yeux exorbités de surprise elle sourit et dit un seul mot: «surprise !»
Puis elle ferme la porte et va répondre a l’interphone. Je tends l’oreille mais n’entends pas bien à cause de la porte fermée et de la musique. Je perçois quand même son «Allo», puis un «oui oui», puis j’entends clairement «4eme étage à droite en sortant de l'ascenseur».

Mon cerveau est en ébullition ! quelqu’un arrive et va venir chez nous et je suis attaché, bâillonné nu sur notre lit avec une cage de chasteté sur le sexe. Je n'ai pas le temps de me demander ce qui est le pire quand je pense à la tenue d’Hélène qui est un peu trop sexy pour recevoir un démarcheur ou un livreur quelconque... mais qui cela peut-il bien être ? un voisin ou un ami je pense, un livreur ou démarcheur cela semble peu probable un dimanche. La communication à l’interphone a été courte, c’est donc quelqu’un de connu ou d’attendu. J’ai complètement débandé et je suis plus angoissé qu’excité je dois dire... je suis en train d’essayer de me calmer quand mon cœur fait à nouveau un bond: j’entends la sonnette de l'appartement, cette fois je vais en savoir plus.

J’entends le clic clac des talons d’Hélène se diriger vers la porte, puis le bruit de la porte qui s’ouvre, puis j’entends Hélène dire:
-Bonjour et bienvenue ! tu a trouvé facilement ?

Une voix d’homme lui réponds de façon enjouée:

-Bonjour Hélène. Oui, très facilement, avec ton plan je ne pouvais pas me tromper. Voilà pour toi et ceci pour notre repas de midi.
-Oh merci, c’est très gentil mais il ne fallait pas... donne moi ton blouson je vais le ranger dans la penderie.

En trois secondes et trois répliques mon cerveau a explosé. Une sueur froide à descendu ma colonne vertébrale des cervicales au scrotum. On dit qu’avant de mourir on voit sa vie défiler, je peux dire qu’a ce moment là j’ai vu ma matinée, puis l’année passée, puis toute notre relation avec Hélène défiler devant mes yeux !
En trois secondes je venais de comprendre qu’elle avait invité un homme à déjeuner chez nous sans me prévenir, pendant que j’étais immobilisé dans la chambre dans une posture ridicule. J’avais tout préparé pour eux ce matin, elle s’était habillée sexy pas pour moi mais pour lui, et maintenant je comprenais et anticipais qu’ils n’allaient certainement pas seulement déjeuner ensemble. Sinon elle se serait habillée normalement, elle aurait mis des sous-vêtements et pourquoi aurais-je du préparer la salle de bain du haut ? elle avait dit aussi que la surprise était plus pour elle que pour moi, ce qui m’avait fait penser à un sex-toy quelconque pour elle, mais pas à un gode humain ! J’étais à la foi fou de rage de cette trahison et estomaqué par son culot. mais je ne pouvais rien faire, ni bouger ni crier, avec les portes fermées et la musique ils ne m’entendraient pas. Et puis je ne voulais pas vraiment attirer l’attention sur moi et voir la tête de cet inconnu dans l'encadrement de la porte et son air de surprise ou de dégoût quand il me verrait...

Je ne les entends plus, ils ont du passer au salon. j’essaie de me calmer et d’anticiper la suite des évènements. Comme je ne peux que penser, j’essaie de deviner qui est cet homme. J’écoute aussi attentivement pour comprendre ce qu’ils font et avoir plus d’informations. Mon cerveau bout, j’essaie de me résonner et de penser que le pire n’est pas sûr et qu’elle joue simplement avec mes nerfs. J’ai entendu qu’il vient déjeuner, ça en restera peut-être là et la tenue d’Hélène c’est juste pour me rendre fou: de la domination cérébrale de grande classe. Oui, mais le peignoir ?

Re-voilà le tic-tac des talons entre la cuisine et le salon, suivi d’un pas plus lourd. Je perçois des bribes de conversation «ici la cuisine, la c’est la chambre et la salle de bain, je ne te montres pas c’est un peu le bazar, on a aussi une chambre d’amis et une salle de bain en haut, je vais te montrer». En repassant elle dit « oui c’est très calme et pratique, pas loin de l’aéroport».

La vache, merci de ne pas lui avoir montré notre chambre ! elle lui parle comme à un vieil ami, c’est peut-être une de nos connaissances. En même temps c’est visiblement la première fois qu’il viens chez nous. Peut-être un collègue ? ou un ami à elle que je ne connaitrais pas et avec lequel elle joue à me faire peur ?

Puis j’entends le clic clac des talons dans l’escalier qui mène à l’étage. Nouvelle sueur froide pour moi, si elle est devant lui il va avoir une magnifique vue sur ses cuisses et même plus... la garce, elle sait que je le sait puisque j’adore monter cet escalier derrière elle pour cette exacte raison quand elle est en jupe. Cette fois ci je ce n'est pas moi qui en profites mais ce foutu inconnu.

Je les entends redescendre en parlant, mais je ne peux pas comprendre ce qu’ils se disent. Après clairement, j’entends les coussins du canapé et des bruits de bouteille. ils boivent l’apéro et la conversation continue sans que je puisse comprendre ce qu’ils disent. Quel enfer ! et si elle se penche pour servir quelque chose sur la table basse il va se régaler le type, son haut est trop décolleté...

Après les questions et l'abattement de cette trahison, mon moral remonte et je décide de passer à l’offensive, avant que les choses ne soient plus avancées. Ou bien est-ce parce que je décide de passer à l’action que mon moral remonte ?
Je vais essayer de me détacher, après quoi je pourrais m’habiller et à ce moment là au minimum écouter de plus près, au maximum je pourrais sortir discrètement et refaire une entrée. Bien sûr c’est désobéir et violer les règles de notre jeu de domination, mais à ce moment précis je pense qu’elle est allée trop loin. je vais donc faire tout mon possible pour me libérer, tout en gardant mes oreilles grandes ouvertes... je repense au livre de Stephen King qui nous avait tant captivés Hélène et moi, ou une épouse est menottée au lit de sa résidence de campagne alors que son époux vient de mourir d’une crise cardiaque. Pas aussi dramatique pour moi, mais quand même, je ne vais pas me laisser faire...

Je tire au maximum sur les bracelets de mes bras, mais bien vite je dois renoncer: le cran supplémentaire qu’Hélène à ajouté empêche toute évasion. Après quelques minutes je vois que c’est pareil pour ceux des chevilles. Ronger les cordes ou les user sur le boit du lit, ça prendrait trop longtemps. Merde ! je passe au plan B, qui est de tirer comme un malade sur les cordes pour faire céder les crochets que j’ai vissé sous le lit. Ce sont des pythons en métal, bien vissés certes, mais si je force comme jamais je devrais y arriver. Je suis en plein effort, quand je les entends passer à la cuisine. Il est 12h30 au radio réveil, je les entends mieux car la cuisine à un mur en commun avec la chambre. Ils sortent le poulet du four en parlant de l’actualité et de la meilleure façon d'assaisonner la salade. Rien d’intéressant pour moi, mais les entendre discuter et rire et faire la cuisine ensemble révèle une complicité certaine. ils se connaissent c’est sûr, mais depuis quand ? qui est il ? est-ce qu’elle me trompe déjà avec lui ? depuis quand ? est-ce qu’elle fait semblant et qu’il est au courant que je suis là, attaché sur le lit ?

Je suis en sueur à force de tirer comme un fou sur les cordes. Il me semble que le crochet de ma main droite à un peu de jeu, je vais me concentrer sur celui-là. Je donne des coups secs, que j’alterne avec de longues tractions sur la corde. la paume de ma main est rougie, les muscles mes font mal, je sue et souffle comme un bœuf...

Puis j’entends Hélène dire clairement «peux-tu porte le saladier au salon et servir le vin, je te rejoins» alors qu’elle passe devant la porte du couloir. Puis j’entends la porte du couloir s’ouvrir et se fermer, puis la porte de la chambre s’ouvre. J’arrête mes tractions immédiatement, mais les draps froissés, mon corps luisant de sueur et mes mains rougies par les cordes ne laissent pas de doutes quant à ce que je faisais. Hélène au contraire est radieuse. Elle referme la porte derrière elle, comprends ce que j’étais en train de faire et affiche alors petite moue boudeuse. Elle chuchote en s’asseyant sur le bord du lit:

-Tu voulais t’échapper ? mmh, c’est pas bien. Je ne te le conseille pas chéri.

Je grogne et pousse le bâillon avec ma langue, pour lui faire comprendre que je veux parler. Elle le tire comme tout à l’heure avec un doigt. Je remets ma langue en place et humecte mon palais avant de dire à voix basse mais avec une certaine colère:

-Mais qui c’est ce type ??

Elle relâche aussitôt son doigt et repousse le bâillon bien en place. Merde, là je crois que j’ai pas posé la bonne question.

Elle se tourne un peu pour prendre mes couilles dans une main, et me regarde intensément et presque méchamment.

-Peu importe qui c’est ce type comme tu dis. Il y a un an tu baisais avec une pétasse et je me fous de savoir qui c'était. Il y a un an tu m’a trahie, et en conséquence tu a accepté mes conditions pour réparer ta faute. On dirait que tu a oublié la dernière ?

J’étais scotché, physiquement et mentalement. La dernière condition venait de moi, et il est vrai que je l’avais oubliée. Depuis tout ce temps, Hélène ne semblait pas y prêter attention et ne semblait pas vouloir en profiter, elle n’en avait jamais reparlé.

-Tu a accepté que je passe comme toi une nuit à baiser, une fois avec un partenaire de mon choix. Je t’informe que dans mon cas ce ne sera pas une nuit mais une journée. Cette journée. Juste un an après toi. La vengeance est un plat qui se mange froid dit-on.

Elle avait dit ça avec un sourire narquois, en pressant et tournant mes couilles en même temps. je me tordais dans mes liens et réalisais la perfection de son plan et comment j’étais pris.

-Je dois te laisser, on m'attends, mais rassures toi je reviendrai te tenir au courant...

Je ne grognais même plus, assommé par la perversité de ma compagne. En fait je ne voulais plus me libérer, elle avait raison, je lui avait offert cette condition, et l’avais oublié trop vite. Pas elle visiblement, et j’étais abasourdi par son plan et son exécution parfaite. Ils allaient faire l’amour dans le salon ou la chambre d’ami ou la cuisine pendant que je serais immobilisé sur notre lit. La délicieuse garce ! mon excitation revint vite et mon sexe gonfla à nouveau. Maintenant que je savais que c’était moi qui avait déclenché ce scénario avec ma coucherie stupide et ma ‘condition’ tout aussi stupide, je ne pouvais que m’en prendre à moi-même.

Pendant notre courte discussion, ou plutôt son monologue devrais-je dire, nous avions entendu le plop caractéristique du bouchon. Le type avait amené une bouteille de vin, il venait de la déboucher. Hélène quitta la chambre sans se retourner... j‘aurai voulu lui dire combien je l’aime et que j’accepte cette humiliation en réparation de ma faute... je lui aurai aussi demandé de baisser la musique pour mieux entendre ce qui se passe. Pas sûr qu’elle aurait trouvé ça de bon goût. Le bâillon empêchait toute expression de toute façon, je vis la porte se refermer et je me retrouvais seul avec mes pensées... et mon sexe qui pulsait dans sa prison.

L’excitation sexuelle à remplacé la rancœur et la colère, à la suite de la mise au point d’Hélène. Je prenais plaisir à imaginer les amants dans le salon, si près et si loin à la fois. Tout de suite après qu’elle ai quitté la chambre, j’i entendu le cliquetis des verres: après avoir débouché la bouteille il était bien normal qu’ils trinquent. Il a du dire « à notre repas, ou a notre rencontre» que sais-je, elle aurait pu dire « au cocu du dimanche» ou « a nous deux et que le sexe soit bon». Je n’ai pas entendu ce qu’ils se sont dit, ce qui est sûr c’est que très vite il n’y avait plus de discussions. Je guettais les moments de silence que laissait les titres du CD avant de s’enchainer. Quelques secondes qui m’ouvraient une fenêtre sonore sur leurs activités. Entre ces fenêtres c’étaient mes fantasmes et mon excitation qui faisait tourner mon cerveau à Mach 2.

A la première plage de silence j’ai cru percevoir des vêtements qu’on enlève, des chuchotements comme ceux que l’on se donne lorsqu’on est très proche de l’autre. Mais rien de sûr... à la deuxième, 3 minutes plus tard, c’était clair: il y eu un râle de plaisir, le bruit d’un corps qui bouge sur le cuir du canapé. Je connaissais trop bien ce bruit pour l’avoir entendu si souvent quand nous faisions l’amour sur le canapé du salon. Si j’avais encore un petit espoir qu’elle jouait avec mes nerfs et quelle n’allait pas passer à l’acte, cet espoir venait de s’évanouir comme neige au soleil.

C’était sûr maintenant, elle avait franchi le pas que j’avais suggéré ou poussé à franchir, elle dégustait sa vengeance...

A la troisième pause, j’ai bien cru percevoir des bruits de succion et j’ai clairement entendu des râles qui ne pouvaient pas venir d’Hélène, trop masculins. La musique repris, et je ne pouvais effacer de mon cerveau la vision de ma compagne suçant cet inconnu sur le canapé. J’étais partagé entre l’excitation et le désir de les voir, la volonté de savoir qui était ce type aussi. Je commençais a ressentir les effets de l’immobilisation: les bras et les épaules me tirait, ma bouche était sèche et la sangle du bâillon faisait souffrir les commissures de mes lèvres, les jambes aussi demandaient à être pliées. Toutes ces sensations et sentiments mélangés augmentaient mon excitation et mon humiliation, et malgré les douleurs j’étais dans un état de second, de soumission, d’excitation et d’humiliation de cocu.

A la quatrième pause, il était 13h15 au radio réveil, et j’entendis les talons d’Hélène et sa voix doucement dire «je vais les chercher, bouge pas». L’info la plus importante à ce moment là c’est qu’elle portait encore ses escarpins, ce qui voulait dire qu’elle n’avait pas batifolé sur le canapé. Elle n’aurait jamais pris le risque d’abîmer le canapé avec les talons aiguilles si pointus des Milan, maniaque comme elle est. Cela confirmait bien l’hypothèse qu’elle prodiguait une fellation d’enfer à ce type, comme on dit dans les livres et q’uils n'étaient pas allés plus loin. Du moins pas encore.

Mais très vite, au bruit de ses pas, l’info la plus importante fut qu’elle marchait dans le salon, puis le couloir, puis la voilà qui entre dans la chambre. Elle me trouve comme elle m’a laissé bien sûr, mais je la trouve dans un état très différent de quand elle a passé la porte pour la dernière fois. Elle est resplendissante, le regard brillant, les joues rougies, le rouge à lèvre à disparu, plus de haut non plus, les seins gonflés et les tétons pointant vers le ciel, sa mini jupe est toujours là mais visiblement elle à souffert et a été malmenée... elle me sourit et me demande avec juste le mouvement des lèvres si «ça va?» je fais oui de la tête et souhaite lui demander si ça va pour elle aussi mais ça n’est pas possible... je la vois se diriger sans hésiter vers le coffre aux jouets et je la perds de vue quand elle cherche ce pour quoi elle est venue.

Ca ne prends pas plus de 5 secondes avant qu’elle se relève et me montre ce qu’elle a dans la main droite. Je reconnais l’emballage brillant de deux préservatifs qu’elle tient comme deux cartes à jouer... deux jokers dirais-je. Son regard est arrogant et décidé, plein de désir mais pas pour moi à cet instant !
Elle se dirige vers la porte et au moment d’attraper la poignée, semble changer d’avis, car elle se retourne brusquement et reviens vers le lit, et très vite elle se penche vers mon visage et tire le bâillon hors de ma bouche. Je vais parler mais n’en ai pas le temps avant qu’elle ne me roule une pelle digne d’Autant en Emporte Le Vent. Je n’en profite pas vraiment à cause de l’effet de surprise et surtout parce qu’après une heure de bâillon les muscles sont ankylosés et la bouche sèche. Mais elle atteint son but quand je sens nettement le gout de sa bouche, habituellement si fraîche et douce remplacé par le gout fort et aigre du sexe qu’elle vient de sucer. Il y a aussi une saveur de vin, mais pas assez pour savoir si c’est du Bordeaux ou du Bourgogne. Notez que je n’ai pas vraiment le souci de faire de l’œnologie à cet instant. Elle bouge sa langue autour de la mienne pour être sûre que je reçoive bien le message. A mon mouvement de recul suite à la surprise elle sait qu’elle m’a projeté encore un peu plus dans l’humiliation, et qu’elle lève tous les doutes que j’aurai pu avoir quant à mon cocufiage. Elle cesse son baiser, se relève rapidement et remets en place le bâillon dans un seul geste précis. Un dernier regard, un dernier sourire, elle tire un peu sur les liens pour vérifier, et disparait, me laissant seul avec un drôle de goût dans la bouche...

Son passage aura duré moins d’une minute, elle n’aura rien dit, mais elle aura su par ce baiser si particulier me rassurer et me posséder encore plus. Je me m’enfoncer dans le sable mouvant de l'humiliation et de la soumission a la femme avec qui je vis et que j’aime: elle était radieuse et visiblement excitée, je suis rassuré elle à l’air de s’amuser. Elle a pris des préservatifs, très bien, il faut se protéger, j’avais fait la même chose avec ma pétasse comme elle dit. Mais j’étais aussi assuré qu’elle allait aller au bout de la relation sexuelle, et se faire prendre là, juste à côté, sur notre canapé. Et le gout de bite dans ma bouche m’assurait aussi qu’elle avait bel et bien déjà suçé ce type, là, juste à côté, sur notre canapé !

Mon érection continuait de plus belle, et la cage en plexi la contenait et la contraignait sans efforts, érection inutile qui symbolisait mon plaisir d’être ainsi rabaissé.

Maintenant plus besoin de guetter les silences, les deux amants se lâchaient. J’entendais nettement les bruits de va et vient, soit par les claquements de leurs peaux, soit par le léger grincement du cuir du canapé. J’entendais aussi leurs râles, soupirs ou petits cris. La progression n’était pas régulière, ça montait et descendait, j’imagine au gré des changements de position. Le radio réveil indiquait 13h36 maintenant, elle avait pris les préservatifs à 13h28, j’étais curieux de voir combien de temps leur coït aller durer. Par ce même radio réveil, je sais que nos relations sexuelles avec Héléne durent entre 5 et 15 minutes après la pénétration. J’estimais à 13h30 le début de leur rapport, je guettais avec appréhension la fin ou l’orgasme de l’un ou de l’autre. Une angoisse bien masculine me rongeait: si il avait un plus gros sexe ? si il pouvait la faire jouir plus ou mieux ? si elle le préférait à moi ? peut-être depuis longtemps déjà ? moi attaché là comme un idiot et elle qui découvrirai que je suis inadéquat, ou moins performant. À jouer avec le feu...

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Prêts pour le troisième épisode ? :oops:
Modifié en dernier par Ganawa le 21 mars 2011, 08:51, modifié 1 fois.
par Ganawa
#297214
Merci pour les encouragements, je suis content que des gens apprécient et y prenne du plaisir. Je tenais à raconter cet épisode de ma vie, pour qu'il en reste une trace quelque part dans le cyber-espace, en hommage à ma douce Hélène.

Voici la suite, ou tout devient plus fort !

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Maintenant plus besoin de guetter les silences, les deux amants se lâchaient. J’entendais nettement les bruits de va et vient, soit par les claquements de leurs peaux, soit par le léger grincement du cuir du canapé. J’entendais aussi leurs râles, soupirs ou petits cris. La progression n’était pas régulière, ça montait et descendait, j’imagine au gré des changements de position. Le radio réveil indiquait 13h36 maintenant, elle avait pris les préservatifs à 13h28, j’étais curieux de voir combien de temps leur coït aller durer. Par ce même radio réveil, je sais que nos relations sexuelles avec Héléne durent entre 5 et 15 minutes après la pénétration. J’estimais à 13h30 le début de leur rapport, je guettais avec appréhension la fin ou l’orgasme de l’un ou de l’autre. Une angoisse bien masculine me rongeait: si il avait un plus gros sexe ? si il pouvait la faire jouir plus ou mieux ? si elle le préférait à moi ? peut-être depuis longtemps déjà ? moi attaché là comme un idiot et elle qui découvrirai que je suis inadéquat, ou moins performant. À jouer avec le feu...

Ces pensées ne suffisait pas à faire baisser mon excitation d’entendre Hélène geindre sous les coup de boutoir du type. Je les imaginais en levrette maintenant, car j’entendais le même bruit que celui que fait mon pubis quand il frappe les fesses d'Hélène dans cette position. Le rythme était rapide, avec des ralentissements qui la faisait miauler comme une chatte, puis les claquements reprenaient comme une petite fessée. Les râles d'Hélène étaient devenus de petits cris, puis des rauques et à 13h48 elle explosa en vol, si je puis dire. Bien sûr je connaissais sa réaction et ses vocalises lors de l’orgasme, mais là cela me parut différent, et plus fort qu’avec moi, tout du moins plus long, peut-être parce que je ne suis qu’auditeur et pas acteur me dis-je pour me rassurer.

J’étais au bord de la jouissance moi-même: après dix jours d'abstinence, une matinée de tortures psychologiques et physiques (consenties il est vrai) deux heures de bondage et de brimades, plus la bande sonore de sa compagne qui jouit sous les coups de boutoir d’un type qui la ravage sur mon canapé, si j’avais eu ne serait ce qu’un doigt ou même une phalange pour me branler j’aurai démonté le plafond par la puissance du jet de sperme... la cage et les liens empêchait ça, et je m’en voulais de m’être mis dans cette situation de dingue. En même temps, sans cette situation de dingue je n’aurai jamais ressenti ces sensations himalayennes...

Le type lui ne faisait pas de bruit mais continuait à la bourrer de son mieux. Le chant d’Hélène se calma, et je l’entendis parler à son partenaire de baise, qui répondit quelque chose d’inintelligible pour moi. Mais très vite, c’est lui qui se mit à exprimer sa joie de façon bruyante, en disant des «oh oui oh oui» qui me faisait penser qu’elle le finissait avec la bouche. 13h54, l’incendie fut éteint par un feulement du type qui aurait réveillé une momie, puis des grognements bizarres de sa part, et ce furent des petits rires puis le silence. Je les imaginais affalés ou enlacés, repus et fatigués, leurs corps nus sur le cuir noir du canapé du salon. A 10 mètres de là, j’étais une pile électrique, une chaudière nucléaire, un porte avion ou une fusée prête à décoller, endolori et frustré, humilié et battu mais prêt à tout pour elle !

Il y eu encore quelques minute de calme puis j’entends les verres, des mots échangés des pas... La porte de la chambre s’ouvre par surprise: je comprends de suite, Hélène ne porte plus ses talons, je ne l’ai pas entendue venir. Elle est complètement nue, serrant sur ses seins son petit haut et sa mini jupe, dans un geste de pudeur bien inutile après ce qu’elle vient de faire. Elle est splendide, épanouie, les cheveux défaits et les seins pointus, tellement belle comme toujours après avoir fait l’amour. Je grogne et gesticule, je suis amoureux et soumis, je ferai ce qu’elle voudra mais mon désir le plus cher est de lui parler, de la toucher, de lui dire que je l’aime.

Elle ne s’arrête même pas et file dans la salle de bain. Je la vois allumer la douche, et remplir un verre d’eau qu’elle pose sur la table de chevet, hors de la portée de mes mains liées. En même temps j’entends le type monter les escaliers vers la salle du bain du haut. Ah d’accord, il va se doucher en haut, elle en bas, je comprends d’un coup pourquoi j’ai du sortir ce foutu vieux peignoir ! je visualise aussi que si il ne se rhabille pas et reste en peignoir c’est qu’elle parie sur un deuxième round... mais bonne surprise, elle s'approche de moi et retire mon bâillon. Je ne peux pas parler immédiatement tant ma mâchoire est ankylosée et ma gorge sèche. Elle ne dit toujours rien mais attrape rapidement deux cordes qui se trouvait dans le coffre aux jouets. Avant que j’ai pu dire un mot, elle m’informe:

-Je vais te rattacher les bras le long du corps, tu dois avoir les épaules qui tirent non ?
-Merci, en effet, je dois boire aussi, passe moi le verre s’il te plait.
-Pardon ? on oublie le vouvoiement ?
-Oh pardon Madame, vous avez raison.

La soudaine baisse de tension de la voir à côté de moi s’occuper de ma santé m’avait fait oublier que nous étions encore dans le jeu. Elle ne perdait pas de temps et avait passé une corde dans mon bracelet du poignet droit et dans le crochet au milieu de la longueur du lit. Sans se déconcentrer elle défit l’ancien nœud, et tira la nouvelle corde pour rabattre mon bras dans sa nouvelle position. Je grimaçait un peu quand mes muscles se remettaient en marche, et elle immobilisa ce bras avec un nœud serré et rapide, pas une chance pour moi de faire quoi que ce soit. Pour faire l’autre bras elle aurait pu faire le tour du lit, mais elle préfère passer par dessus mon corps, en tenant la corde entre ses dents. La voilà nue, a cheval sur mon torse, sa chatte dilatée et rouge qui frotte sur mes seins, mon menton dans son ventre, ses seins si doux au dessus de mes yeux, pendant qu’elle passe la corde dans le bracelet de mon poignet gauche. je suis aux anges, je sens son odeur de transpiration et de sécrétion, le contact de son corps même si elle est concentrée sur son bondage font monter ma pression. Elle se déplace en travers de mon corps pour passer la corde dans le crochet sous le lit, m’offrant la vu de son cul: il est bien rougi, c’est sur qu’il y eu levrette. Elle se redresse, un genou sur le lit, un genou sur mon torse, cette fois je vois son sexe en gros plan pendant qu’elle tire sur la dernière corde. Mon bras se détends et ma main profite du voyage pour caresser son côté aussi sensuellement que je le peux dans ces conditions. Elle sourit et continue à tirer la corder et fais le nœuds sur le côté du lit à la vitesse d’un vieux marin.
Elle se remets à cheval sur mon abdomen et attrape le verre d’eau qui m’attendait sur la table de chevet. Je peux me redresser sur mes coudes, elle porte le verre à mes lèvres et je bois avec plaisir. En tenant le verre, elle dit:

-Je n’ai que quelques minutes et je dois me doucher... ça va ?
-Oui Madame. Vous avez eu du plaisir il me semble ?
-En effet oui. Et aucune culpabilité puisque tu m’y a autorisé. Il a été très bien. Tu nous a entendu ?
-A la fin oui. C’était déjà très intense de simplement vous entendre...

Elle surpris mon regard avide et désespéré sur son bas ventre et ses seins. Je vis son regard pervers revenir, et elle se pencha sur moi pour m’embrasser. Le gout de sa bouche et de sa lange était encore plus fort que tout à l’heure. Un gout si particulier facile à reconnaître pour moi: chaque fois qu’elle me finissait à la bouche elle ne manquait jamais de m’embrasser ensuite. Nous aimions tous les deux cette sensation de partage de ma semence. Aujourd'hui, à ce moment précis ce n’était pas le gout de mon sperme que je dégustais...

Après ce baiser langoureux elle parut plus détendue et coquine. Une de mes mains pouvait toucher sa cuisse, plus le contact de son sexe sur mon ventre, plus son baiser, moins la douleur des bras et de la mâchoire, j’étais à nouveau au bord de l’explosion. Elle décida d’en rajouter en se retournant et en placant son sexe a quelques centimètres de mon visage... sa chatte était rouge et détendue, les grandes lèvres cramoisies et qui débordait indécemment. Elle tournait la tête pour me parler:

-Tu veux goûter ?

Pas le temps ni le besoin de répondre, à ce moment et dans mon état j’aurai dit oui à tout, je vous le promets. Elle recule doucement et me voici la bouche et le nez dans son sexe. Je lèche, lappe, et profites au maximum. L’odeur de latex est forte, mélangée aux autre odeurs habituelles. Elle semble apprécier et ondule de bas en haut et de droite en gauche, barbouillant mon visage de ses liqueurs divines... je sens ses mains sur mes couilles, et là ça devient trop pour moi, je vais craquer. Elle a du le sentir, car elle se relève brutalement et descends du lit, me laissant haletant et pantelant, au bord de l’abîme. Et attaché comme je le suis je ne peux pas la retenir... pas non plus essuyer les traces de son plaisir autour de ma bouche et sur mon visage, qui me tiendront compagnie et me rappelleront ce plaisir fugace tout le reste de l’après midi !

-Je me douche et je vais manger, j’ai une de ces faim !
-Vous n’allez pas me détacher ?
-Pas du tout, pas avant qu’il soit parti ! et elle me fit un clin d’œil avant de disparaitre dans la douche.

La douche du haut était arrêtée depuis un moment déjà, et j’entendais les pas du type qui descendait l’escalier. A coup sûr il avait mis mon vieux peignoir... Avec Hélène sous la douche je priais pour qu’il ne vienne pas voir dans la chambre ce qu’elle faisait. Les deux portes du couloir et de la chambre étaient fermées mais pas verrouillées.

Il passa directement à la cuisine, quand Hélène sortait de la douche... elle lui cria:

-Eric, remets le poulet au four, il a du refroidir ! j’arrive tout de suite.
-Ok, c’est comme si c’était fait.

Eric ? mon cerveau passait en revue notre carnet d’adresse à la recherche de tous les Eric que nous connaissions, mais ma recherche fut interrompue par l’apparition d’Hélène qui enfilait son peignoir kimono blanc en soie, une merveille de sensualité. Elle s’était recoiffée et recomposée en quelques minutes, elle était plus belle que jamais, et moi plus frustré que jamais.

-Vous ne vous rhabillez pas Madame ?
-Non, pas tout de suite. J’ai aussi recommandé à Eric d’enfiler le peignoir de la salle de bain. Je compte bien sur une deuxième manche mon chéri... il me semble que toi-même avec ta pétasse...
-Vous êtes diabolique Madame ! je ne sais pas si je ne vais pas exploser avant de...

Elle me coupe la parole:

-Je ne te le conseille pas, je te veux pour moi seule, tu n’a pas le droit de jouir sans moi. Si tu ne peux pas te contrôler je te remets le bâillon, un bandeau et des boules Quiès. Ca devrais te calmer.
-Non merci Madame, je préfère entendre, vous pouvez me faire confiance.
-J’y compte bien, petit vermiceau.
-Si vous m’y autorisez, puis-je même vous demander de baisser la musique et de laisser les portes entr’ouvertes pour que je profite mieux de vos ébats ?
-Ca t’excite hein, gros pervers ? on verra, je ne te promets rien. En tout cas sois sage !

Et la voilà qui repars vers le salon, nue sous son peignoir et avec ses petites mules blanches. Tout ça n’aura duré que six minutes comme me l’indique mon pote le radio réveil....

Je les entends dans la cuisine, j’en profite pour me calmer et faire le point. Le bon côté des choses c’est que toute les choses bizarres de ce matin ont maintenant une explication logique. Le mauvais côté c’est que j’en bave ! ça fait plus de deux heures que je suis immobilisé, et depuis ce matin je suis à ses ordres sans interruption. Et puis surtout, elle m’a cocufié en beauté, sous mon nez, chez moi, sans que je ne puisse rien faire, avec un je-ne-sais-qui, elle s’est éclatée et moi je suis excité comme une chienne en chaleur ! comme dans la chanson, «cocu mais content !».
Puisque je savais pourquoi elle me faisait subir cette humiliation, le dernier mystère à résoudre c’était de savoir qui était ce Eric. Si je n’y arrivais pas en écoutant leur conversations je me disais qu’elle finirait bien par me le dire, et maintenant que le mal était fait j’étais un peu moins obsédé par cette question. Hélène elle même semblait satisfaite du type, et elle avait certainement pris un grand pieds pendant le premier round. Le simple fait qu’elle ne se rhabille pas prouvait bien que tout s’était bien passé et qu’elle souhaitait un deuxième round.

Je les entendait manger dans le salon, surement sur la table basse, une sorte de pique nique quoi. Leur discussion allait bon train, mais les deux portes fermées et ce satané CD m’empêchaient de comprendre leur mots. L’odeur du poulet avait aussi réveillé ma faim, et mon ventre gargouillait gaiement.

Avec les bras attaché sur le côté j’avais plus de liberté. Je pouvais me redresser sur les coudes, descendre mon corps plus bas sur le lit pour plier un peu les jambes, me tourner légèrement sur le côté. Cela rendait mon supplice moins inconfortable, mais malgré mes tentatives pas moyen de m’échapper. La tension était retombée aussi, je ne bandais plus ce qui devait reposer la cage. Bien sûr mes pensées tournaient à deux cent à l’heure, quand on ne peut pas bouger on transfère son énergie sur d’autres activités. Et compte tenu des évènements des dernières heures il y avait de quoi réfléchir: comment avait-elle prévu de terminer l’après midi ? rien n’avait été laissé au hasard (sauf peut-être le premier baiser quand elle est venue chercher les préservatifs) elle avait donc planifié aussi la fin du supplice. Quelle serait son attitude après ce cocufiage ? en voudrait elle d’autres ? avec ce même type ? ou d’autres ? avait-elle déjà forniqué avec lui ? maintenant que l’année était passée, retrouverais-je plus de liberté ? toutes ces questions promettaient de belles discussions avec Hélène, et elle avait raison quand elle disait ce matin que ce jour ne serait pas comme les autres. Nous avions surmonté quelques crises tous les deux, je nous sentais assez forts et unis pour passer ce nouveau cap....

A 14h40 ils débarrassèrent la table du salon, et j’entendis de la cuisine qu’ils allaient déguster des fruits en dessert. Hélène demanda à Eric de prendre la coupe de fruits au salon et de peler une pomme pour elle et une pour lui peut-être, pendant qu’elle vidait les assiettes. Ce que je ne savais pas encore c’est que ma douce compagne venait de créer une diversion pour m’apporter à manger. Ce que je n’attendais pas c’est qu’elle ne m’apporterait que les restes de leurs agapes ! Elle parut dans la chambre soudainement, avec ces mules je n’étais pas prévenu de son arrivée, en portant une assiette pleine de nourriture. Ma joie fut de courte durée car elle dit d’un air innocent et à voix très basse:

-J’ai rassemblé les restes de nos deux repas, tu comprends bien que je ne pouvais pas te préparer une assiette rien que pour toi. Et puis je trouve amusant que tu manges les restes, ça te remets à ta place de cochon, que dis-je, de pourceau !

Le contenu de l’assiette n’avait pas bonne mine: une cuisse de poulet entamée, des bouts de peau de poulet bien dorée mélangée avec des haricots déchirés, des restes de pain qui surnageaient sur des os bien récurés, des bouts de salade, de tomates et d’avocat, des miettes qui nagent dans de la vinaigrette dans un coin, du jus indéterminé. Au vu de ma grimace, elle ajoute:

-Si ça ne te plais pas je la ramène de suite. Tu la veux ?

La faim me tenaillait maintenant, et même ces pauvres restes semblaient un festin, je ne pensait manger que quelques morceaux à peu près potables; aussi je quémandais:

-Pourriez vous relâcher un peu les liens d’un poignet, je ne crois pas pouvoir porter la nourriture à ma bouche dans cette position.
-Non, je n’ai pas le temps, tu va devoir te débrouiller pourceau. Un nom qui te va bien ça pourceau, je crois que tu va le garder pour quelques temps...

Elle pose l’assiette sur le bord du lit, près de ma main droite. Elle tourne les talons et sort avec un petit signe de la main et un clin d’œil. Garce ! pensais-je, elle exagère et c’est ça que j’aime... encore une étape dans l’humiliation aujourd’hui, elle avait tout gagné.

Pendant que je me contorsionnais pour essayer de sucer la cuisse de poulet, je les entendais manger une pomme... à deux ! de mon côté, j’avais renoncé a essayer de deviner qui avait entamé cette cuisse de poulet, ma faim était la plus forte. Hélène avait laissé les deux portes légèrement entr’ouvertes cette fois et la musique avait cessé, certainement à son initiative ce qui fait que je les entendais bien mieux et compris très vite que la situation allait dégénérer.
Il avait pelé une pomme et donné un quartier à Hélène, puis il avait comparé le reste de la pomme à un sein de ma compagne. Celle-ci ne s’est pas faite prier pour ouvrir son peignoir et montrer que son sein droit était bien mieux fait, s’en est suivi une comparaison et un pelotage en règle, des rires, puis j’entends Hélène lui dire que puisqu’il a mis de la pomme sur son sein il n’a qu’à nettoyer en léchant. J’ai failli en lâcher ma cuisse de poulet, ce qui dans ma pauvre position aurait signifié sa perte éternelle.

Pour manger quelque chose je devais me pencher sur le côté droit avec mon bras gauche tendu au maximum, puis en me tordant le cou je pouvais arriver à quelques centimètres du bout de mes doigts, mon poignet droit étant tiré en arrière et replié vers l’intérieur autant que possible. Je ne pourrais donc manger que les morceaux d’au moins trois centimètres de long, ça limitait sérieusement les possibilités et donnait une grande valeur à la cuisse de poulet. une fois un morceau dans la bouche je me redressais pour pouvoir mâcher et avaler normalement. Pas facile, mais quand on a faim tout est possible.

De l’autre côté du mur, on parlait banane. Hélène avait rétorqué à Eric que la banane dans la corbeille de fruits lui semblait bien appétissante, et bien entendu il lui proposa de plutôt déguster la sienne qui la satisferai plus, disait-il. On se serait cru dans un mauvais film porno des années 70 avec ces deux-là ! Il y eu des rires étouffés et quelques bruits de mouvement et de succion, puis le comique regretta qu’il n’y ai pas d’abricots dans la corbeille de fruit. D’ou j’étais j’avais envie de lui crier que si il en voulait il n’avait qu’à les amener lui-même, mais Hélène avait immédiatement répondu que si, il y en avait un tout chaud et déjà pelé... le cuir du canapé à crissé à nouveau, ils ne parlaient plus, j’avais bien compris que leur bouches étaient occupées à déguster leurs fruits charnus.

Moi je n’avais plus faim, plutôt soif, et la situation folle que je vivais et les bruits venant du salon avait relancé mon excitation. La cage tirait de nouveau mes couilles en pulsant, tous mes sens aux aguets je ne pouvais que me construire des images de ma compagne et de cet inconnu en train de se sucer sur le canapé du salon. Ma seule distraction était de regarder l’heure, il était 14h52 comme me le disait narquoisement cet idiot de radio réveil.

Le 69 dura six minutes précisément, générant un crescendo de gémissements en duo, qui s’acheva quand Hélène demanda au type de s’asseoir dans le fauteuil. Là aussi, j’ai failli crier «non !».

Ce fauteuil, assez massif en cuir noir aussi, placé à côté du canapé était mon accessoire de baise préféré: il était très confortable, ferme et souple à la fois, très stable, ses accoudoirs était des coussins supplémentaires qui n'étaient pas trop haut et bien maintenus. Cela donnais une grande largeur utilisable et permettais de s’y serrer tendrement l’un contre l’autre ou bien on pouvait s’y amuser dans une multitude de positions différentes: elle à genoux sur les accoudoirs me la présentais exactement à la bonne hauteur pour que je la prenne debout, couchée en travers je pouvais la bourrer profondément, debout derrière le dossier elle se penchait en avant et s'agrippait à l’assise décollant ses jambes du sol je la prenais sauvagement, à genoux la tête posée sur l’assise je la limais gentiment en lui faisant lécher les traces de notre position précédente comme par exemple moi assis et elle qui me chevauchait... sans parler de toutes les variantes ou elle appuyait une jambe sur le sol et l’autre sur une partie du fauteuil, ou bien les 69 avec son dos sur l’assise et ses jambes en l’air et moi jambes écartées sur les coussins accoudoirs. J’en oublie forcément, mais pas le fait qu’il était aussi facile à nettoyer avant qu’après, un aspect que la ménagère moderne apprécie toujours.

Comme j’adorais m’y prélasser nos séances de baise commençaient souvent sur ces coussins. Le soir quand la télé était ennuyeuse (ou pas!) elle sortait de la salle de bain dans un accoutrement sexy et s’asseyait sur mes genoux en frottant ses fesses suggestivement. Ces derniers temps, quand je portais la cage de chasteté, elle faisait pareil mais se posait a genoux sur les accoudoirs et après un baiser langoureux relevait sa nuisette et collait son minou sur mon visage, proposant son sexe à ma bouche et à mes mains. La versatilité de ce fauteuil faisait que même sans pénétration nous avions un grand choix de positions pour nos plaisirs... et lui donnait une valeur sentimentale, au moins pour moi !

Je me suis retenu de protester bien sûr, curieux aussi de savoir comment ils allaient l’utiliser. J’entendis le type s’asseoir, reconnu le crissement typique du fauteuil quand plus de 80kg s’abattent sur lui. Il soupira et elle dit:

-Attends, je vais te l’enfiler.

Elle parlait évidemment du préservatif.

-Après c’est moi qui vais t’enfiler... répondit’il avec une tension de la voix. Aucun doute que ça les faisait sourire. Décidément il avait du faire l’école du rire.
-J’aime quand on dit des trucs cochons, tu peux y aller avec moi tu sais.

La salope ! elle savait que j’entendais très bien, que le fauteuil étant encore plus près de la chambre que le canapé et que même si je ne pouvais pas voir j’étais aux première loges. L’encourageait elle à se lâcher pour que je sois plus humilié ou plus excité ? Ma bite fit un bonds dans la cage comme pour lui répondre en silence.

-C’est bon, viens maintenant, je veux te sentir sur moi dit-il avec envie.

Quelques secondes plus tard il y eu le long soupir d’Hélène qui s’introduisait la bite du type, achevé par un «oh ouiiii» qui ne laissait pas de doute sur le nouveau palier dans l’excitation qu’elle venait de franchir. Il y eu plus de mouvements, plus de bruits de cuir, puis:

-oh oui, tu bouges bien, vas y profites bien de ma bite... tu aimes la sentir bien à fonds hein ?
-ouiiii gémit-elle.
-fais toi plaisir salope... c’est bon quand tu me tords la bite... continue... tu es belle... vas-y branles toi bien sur mon manche comme une salope....

Et j’en passe et des meilleures ! elle montait au 7ème ciel rapidement, ses halètements s'accéléraient alors que lui continuait à lui parler presque calmement. Il profitait du spectacle de son corps magnifique gigotant sur son manche, je connaissais ce film pour l’avoir vu souvent ! Je l’imaginai lui pelotant les seins, pincant les tétons ou bien caressant les cuisses de ma dulcinée, pendant qu’il lui débitait des grossièretés dont il ne savait pas qu’elles étaient plus destinées à moi qu’à elle...

Je pense qu’elle était au bord de l’orgasme quand elle a haleté «baise moi maintenant, prends moi comme tu veux toi». Il y eu des mouvements, pas moyen pour moi de savoir quelle position il avait choisi mais très vite il fut clair qu’il avait quitté le mode passif pour le bourrage actif:

-c’est ça bouge bien ton cul.. tu en veux, je vais t’en donner moi salope... ah oui... bien à fonds comme tu aime hein ? dis moi que c’est bon... dis moi que tu en veux plus...

Je ne leur donnais plus longtemps avant d’atteindre l’orgasme, et moi avec. Je sentais des contractions dans mon sexe et mon corps tout entier, je croyais sentir ma prostate se contracter malgré moi. Il lui parlait clairement comme elle le lui avait demandé, elle gémissait et haletait des mots incompréhensibles pour le guider et nous exciter. Je crois vraiment qu’elle ne simulait pas et prenait plaisir à la fois physiquement avec le type et mentalement de me savoir dans la pièce à côté immobilisé et vivant un de mes fantasme préféré, tout en étant complètement à sa merci.

Il était 15h08, je pensais qu’il ne dépasserait pas 15h10 au rythme ou ils allaient. C’était sans compter sur ma douce, qui voulait faire durer le plaisir évidemment. Je l’entendis retrouver sa voix pour dire:

-Debout ! prends moi debout là.
-Oh oui, oh oui. c’est tout ce qu’il trouva à dire et je comprenais bien son manque de vocabulaire après une telle demande.

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Bonne lecture, la suite arrive si je vous sens excités.... :twisted:
;)
Modifié en dernier par Ganawa le 21 mars 2011, 14:05, modifié 1 fois.
par Pelochon
#297944
L'amour est il encore là quand on parle de vengeance. Une année a attendre, planifier les choses... Dans ce cas ci, je pense que l'auteur est amoureux mais que la femme ne l'ai plus et que seul compte son plaisir et l'humiliation qu'elle donne.

Mais pour le récit en lui même, rien a dire. C'est parfait et captivant.

Bonne continuation et bien à vous.
par Ganawa
#298556
Suite et presque fin... merci pour les compliments, je fais mon possible pour que ce soit intéressant, voire excitant.

Alors bonne lecture !

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Il était 15h08, je pensais qu’il ne dépasserait pas 15h10 au rythme ou ils allaient. C’était sans compter sur ma douce, qui voulait faire durer le plaisir évidemment. Je l’entendis retrouver sa voix pour dire:

-debout ! prends moi debout là.
-oh oui, oh oui. c’est tout ce qu’il trouva à dire et je comprenais bien son manque de vocabulaire après une telle demande.



Il se déplacèrent et de mon côté de la cloison je guettais une indication pour comprendre ce qu’elle avait choisi. Il reprirent leur danse lentement, elle dit:

-Tu était près à jouir hein ?
-Oui, et toi ?
-Moi aussi, mais je voulais pas que ça s’arrête si vite... vas y doucement, comme ça oui baises moi lentement pendant que je me branle.
-T’en fais pas moi aussi je veux en profiter tu es trop bonne...

Décidément elle ne m'épargnerai rien ! je ne pouvais pas savoir si c’était elle ou lui qui était debout, mais pour se branler elle devait avoir une main de libre pour s’astiquer le clitoris. Elle allait se faire jouir, je connaissais sa recette: deux doigts autour du clito, ma bite qui la lime doucement à l’entrée du vagin, mes mains sur ses seins ou ses fesses, elle contrôlais «son petit orifice» comme disait Gainsbourg dans une chanson...
Lui continuais à lui dire des cochonneries, et bingo une minute plus tard elle poussa ses petits cris et couinements typiques. Je ne sais pas si le type s’aperçut qu’elle s’envolait (il aurait du, ses contractions étaient habituellement assez fortes) mais il aurait bien pu passer à côté.

Il me fut confirmé que j’avais raison, quand elle lui dit «attends, laisse moi te sucer encore». Après avoir joui, elle ne supportait plus qu’on la touche pendant quelques minutes. Elle lui dit «restes comme ça» et elle s’assit sur le fauteuil. Je les pensais donc lui debout elle, assise avec sa bite dans la bouche, lui certainement les mains sur sa tête... l’enfoiré !

A ce moment j’aurai donné mon empire pour pouvoir me branler, ou pour toucher Hélène, même simplement me branler sur ces pieds, ou même me branler devant eux deux en train de baiser. J’y pensais: les appeler, leur dire qu’ils peuvent faire de moi ce qu’ils veulent, que je ne suis que le leur esclave, leur chien, leur jouet sexuel. La seule chose qui m’ai retenu c’est que je ne savais pas qui était ce foutu Eric ! si c’était un voisin que je rencontre tous les jours, ou un collègue d’Hélène ou un ami d’ami, j’étais grillé à jamais ! Hélène aussi d’ailleurs, je ne pouvais pas lui faire ça.

J’essayais de faire baisser la pression dans ma chaudière en pensant à autre chose, à la prochaine étape, au moment ou il partirait et ou je pourrai serrer Hélène dans mes bras, aux impôts, à ma belle-mère, au boulot, aux clients les plus chiants, à n’importe quoi mais surtout ne pas craquer !

Heureusement, les amants avait baissé le rythme: elle semblait jouer à le suçoter, il lui répétait que «ses couilles adoraient ce traitement» et elle lui disait que «sa main était douce sur son abricot». Il y eu des mouvements, et la chevauchée fantastique reprit. Il était 15h15, si je ne pouvais suivre le déroulement de leur changement de positions, le crissement du cuir m’assurait qu’ils étaient restés sur le fauteuil. Il continuait à la traiter de «salope», puis il était passé à «pute» et à «chienne», et elle n’y trouvait rien à redire puisqu'elle ne cessait de répéter des «oh oui j’aime ça» et des «oh oui plus fort» désespérants pour moi.

L’apothéose arrivât à 15h22, et je connaissais assez bien les cris d'Hélène pour savoir qu’elle avait joui au niveau 10 sur l’échelle de Richter qui en compte bien assez. Rien à dire le Eric avait bien bossé et était bien récompensé car lui aussi avait bien exprimé sa joie, mais je n’avais pas de référence pour quantifier son orgasme à lui. Ils étaient essoufflés et euphoriques dans le fauteuil, à se remercier de ce bon moment. «Il n’y a pas de quoi» aurais-je pu leur dire !

Ils restèrent ainsi un certain temps (5 minutes si vous voulez savoir) à reprendre leur souffle et un verre de vin, puis il remarquèrent qu’ils avaient oublié de boire le café. Ils décidèrent qu’ils le ferait après s’être rhabillés, puisqu’il devait partir bientôt, son avion l’attendant à 17 heures et quelques... Elle lui dit «laisse, je vais le jeter» et il fut convenu que le premier qui finirait sa douche préparerait le café. Puis j’entendis les pas du satané baiseur dans l’escalier et Hélène apparut dans la chambre.

Elle était resplendissante, la taille serrée par la ceinture de son petit kimono, arborant un grand sourire. La chose qu’elle allait jeter c’était le préservatif usagé auquel il avait fait un nœud et qu’elle tenait entre ses deux doigts. Elle le secoua devant mon visage, puis le laissa tomber sur mon torse. Il était encore chaud... de son autre main elle saisit et pressait mes couilles, fidèle à son habitude:

-Tu vois, j’ai bien vidé les siennes je crois. Et toi ça va ? tu a bien entendu ? on a fait des efforts...
-Oui merci, j’ai bien entendu, tu t’es surpassée.
-N’oublie pas le vouvoiement, à moins que tu veuilles que je te détaches pour que tu ailles lui serrer la main et le remercier !

Elle regardait mon sexe et savait bien que ce n’était pas mon intention. En allant vers la salle de bain elle ajouta:

-Je vais t’enlever la cage pour préparer la suite, tu a entendu que nous allons bientôt être seuls je pense.
-Oui Madame. Pourriez vous me faire boire s’il vous plaît.
-Mais bien sûr, je vais même relâcher un peu tes jambes.

Elle faisait couler la douche pour faire croire à son amant qu’elle se douchait, mais utilisait son temps pour s’occuper de moi. Le plus difficile fut de retirer le tube de la cage: ma peau était collée à l’intérieur et mon érection ne rendait pas le décollage facile.

Je me retrouvais en meilleure posture, je pouvais plier et bouger les jambes, me tourner un petit peu, dans la limite des liens qui enserraient toujours mes poignets.

Après avoir bu je m’étais hasardé à quelques questions, pendant qu’elle s’occupait de mes liens et de la cage et que je pouvais sentir les effluves de musc et de sueurs mêlées que son corps dégageait:

-Vous étiez sur le fauteuil ?
-Oui. Enfin pas au début.
-Vous avez fait exprès de faire plus de bruit ?
-Oui, je savais que tu entendais, je trouvais ça excitant je dois dire. Toi aussi porcinet !
-Très frustrant aussi vous vous en doutez...
-Ne t’en fais pas, bientôt je vais m’occuper de toi.

Elle avait dit ça en finissant d’enlever la cage. Elle était à cheval sur moi, me présentant son derrière, ses mains occupées a extirper ma bite du tube de plexi. Je bandais fort évidemment, je voyais son sexe, ses fesses dévastées par leur furieux deuxième round, je sentais leurs odeurs mêlées. Je la sentais me branler doucement, mais aussi tortiller bizarrement mon sexe enfin libéré... elle s’y prit à plusieurs fois avant de la lâcher avec un soupir de satisfaction. Puis elle s’écarta et se retourna pour me montrer sa dernière farce: elle avait noué le préservatif autour de ma bite comme un ruban de soie sur une couette, la partie pleine pendant ridiculement sur le côté comme une deuxième bite molle. Je servais de présentoir pour le préservatif qu’elle venait d’utiliser avec son amant !

Elle rit de bon cœur au vu de ma surprise, frotta ses seins et sa chatte sur mon visage en me tirant les cheveux puis sauta en dehors du lit prestement. La douche venait de s’arrêter en haut, il n’allait plus tarder à descendre. Je la regardais s’activer dans la salle de bain: elle arrêta la douche sans y entrer, prit deux minutes pour se laver le visage et se recoiffer, se rajuster et partit boire son café en me glissant un «a tout de suite, ne bouge pas !» plein de promesses et de sarcasme.

Je me surpris à penser que j’aimerais que le type me voit ainsi, attaché, sali de leurs sécrétions, avec son préservatif sur mon membre inutile et turgescent, frustré humilié et cocu devant lui qui venait de la faire jouir si bien et elle qui me toiserait de son regard moqueur, satisfaite d’une vengeance plein et entière. Syndrome de Stockholm, pensais-je, espérant qu’elle ne lisait pas dans mes pensées !

Elle préparait le café, il la rejoint dans la cuisine. Elle avait laissé les portes entrouvertes à nouveau, aussi j’entendais assez bien leur conversation. Il était poli et charmeur avec elle, elle était polie aussi mais plus distante maintenant me semblait-il. Ils parlèrent de la meilleure route pour l’aéroport, et d’autres banalités biens fades après ce qu’il venait de vivre. Cela devint intéressant quand il dit:

-Ton mec rentre aujourd’hui ? ce soir tu m’a dit ?
-Oui, je ne sais pas très bien à quelle heure, mais ce soir. Peut-être plus tôt.
-Je vais peut-être le croiser à l’aéroport !
-Je ne pense pas, il arrivera après que tu sois parti.
-En tout cas c’était bien qu’il ne soit pas là aujourd’hui, tu le remerciera !

Ils éclatèrent de rire et il poursuivi:

-Tu va lui dire ?
-Comme toi à ta femme ! répondit-elle du tac au tac.

Ils éclatèrent de rire à nouveau, décidément ces deux-là avaient le rire facile après la baise.

De mon côté j’étais cocu, pardon, content d’apprendre qu’il était marié, et aussi de savoir que pour lui c'était une vraie tromperie et pas un jeu. Il y aurait donc quelque part, un type qui penserais qu’il m’avait fait cocu et je ne savais même pas qui il était. Il n’avait pas dit mon prénom, mais «ton mec», donc il ne me connaissait probablement pas. Et je ne le connaissais probablement pas non plus. Mais je voulais quand même savoir qui il était, par curiosité certes, et aussi pour comprendre avec quel genre de type Hélène pouvait franchir le pas et s’éclater autant.

Il partit à 16h02, après des au revoir respectueux et une dernière étreinte avant qu’il ne disparaisse sur le palier. Hélène referma la porte, je poussais un ouf de soulagement et elle aussi je crois. Elle ne revint pas tout de suite dans la chambre, fit du rangement dans le salon et la cuisine. Je me détendais sur mon lit de souffrances (!) en pensant que cette fois elle allait s’occuper de moi, et qu’après quelques sévices elle me ferait jouir et le jeu cesserait enfin. Plus de 4 heures attaché sur le lit, j’avais battu un record, ça ne pouvait pas durer beaucoup plus. Et alors nous pourrions discuter de cette folle journée, de cette étape franchie, de cette année passée et certainement pourrais-je en savoir plus sur ce foutu type !

Petit scarabée que j’étais par rapport à la Maîtresse des Événements, je ne me doutais pas qu’elle avait prévu un autre programme...

Quand elle entra dans la chambre, elle ne souriait pas, elle avait son regard sombre de dominatrice décidée. J’étais un peu calmé et ma bite s’était dégonflée, et le préservatif qui la décorait finissait de rendre mon sexe pathétique. J’étais content qu’elle s'occupe de moi, je n’en pouvais plus d’attendre, même si je devais subir quelques mauvais moments avant la libération.

Elle enleva son petit kimono, prit du lubrifiant dans la malle aux trésors et en me regardant dans les yeux elle se mit à genoux entre mes jambes, saisissant mon sexe à pleines mains. Super, pensais-je, enfin du plaisir...

Tu a trouvé cela excitant, hein cochon ?
Oui Madame, très excitant et très frustrant.
Je veux que tu m’expliques en quoi c’est excitant d’entendre la femme de sa vie faire l’amour avec un inconnu ?

Je commençais à lui expliquer que c’était un vieux fantasme et qu’il était bon de voir sa femme désirée par un autre, quand il me frappa qu’elle avait dit «la femme de sa vie»: ce sont des termes que nous n’utilisions que dans nos moments de tendresse, pas dans le jeu de domination. Je me tus un instant pour réfléchir, elle reprit:

Tu étais très excité toute l’après midi, la réalité a été à la hauteur de ton fantasme alors ?
Oui, et même plus. Vous avez tout fait pour que je sache ce qui se passait, et vous avez su m’humilier encore plus que ce que je pensais possible.
Mais durant tout ce temps, t’es tu senti trompé ?

J’aurai du réfléchir avant de répondre un «non» sincère. Elle hocha la tête comme quand on entends quelqu’un dire une grosse ânerie et dit:

C’est bien ce que je pensais, pour toi c’était un plaisir, tu n’a pas ressenti la douleur d’être trompé. Tu n’a pas été jaloux.
Si bien sûr ! m’écriai-je, mais le mal était fait. Vous entendre faire l’amour, savoir que tu lui donnais ton corps et de la tendresse ça me rendait fou... je savais aussi que tu n’avais pas de sentiments pour lui mais que tu ne l’utilisais que pour le sexe. Comme moi avec la pétasse.
Non, je ne crois pas. D’abord tu ne savais pas si je n’avais pas des sentiments pour lui. Tu n’avais aucune idée de qui il était, de ce que j’éprouvais pour lui. Moi j’aurai voulu que tu m’implore d’arrêter, que tu me supplies de ne pas passer à l’acte, que tu m’ordonnes de me garder seulement pour toi, mais tout ce que tu a trouvé à dire c’est «qui c’est ce type ?». Tu vois, c’est la différence entre nous, moi j’étais vraiment blessée par ta coucherie avec la pétasse, pas du tout excitée ou frustrée.
Tu ne peux pas comparer comme ça, pas maintenant.

Elle se releva d’un bond, en colère, mon sexe redevenu dur rebondit sur mon ventre quand elle l’avait repoussé de rage.

Tu n’a rien compris ! tu a eu du plaisir, moi des souffrances et des doute. J’espérais que de coucher avec un homme près de toi te ferait approcher et comprendre mes sentiments, mais non, même pas. Et tu viens de me tutoyer deux fois ! Pour tout ça, le jeu continue et tu va en baver, c’est le cas de le dire.

Merde ! j’étais confus et désorienté. Ce genre de question sentimentales venait habituellement quand le jeu était fini, pas pendant le jeu. Aussi j’avais cru que nous étions sorti de la séance et entré dans la période plus tendre et romantique, d’ou mon passage naturel au tutoiement. Sa dernière phrase m’indiquait clairement que nous étions toujours dans le jeu, et je me sentais mal à l’aise de ces confidences et de son aveu d’avoir tant souffert de ma tromperie d’il y a un an. J’étais aussi déboussolé par cette entorse aux règles: quand on joue on ne mélange pas avec des vrais sentiments de la vraie vie. On joue un rôle de Commandant, l’autre celui de l'obéissant, mais on ne pouvait pas discuter sérieusement de choses importantes pour le couple dans ces moments là.

Je bafouillais des «pardon, pardon Madame, je ne voulais pas» etc... mais elle ne m’accordait plus d’attention. Elle défaisait les liens de mes chevilles, sans rien dire, sans me regarder. Bon sang, c’était pas le moment de l’énerver et j’avais réussi !

Elle me rattacha les jambes en les ramenant au dessus de ma tête le plus possible. je ne suis pas un modèle de souplesse, et après ces heures d’immobilité ce fut douloureux mais après qu’elle ai noué les cordes à la tête du lit, me voilà plié en deux jambes en l’air cul offert, ma bite dure à quelques centimètres de mon torse, le préservatif usagé touchant presque mon menton. Et maintenant, comment allait-elle passer sa colère ?

La réponse vint de suite sous la forme d’un coup de cravache, puis un autre. Elle avait frappé fort, sans prévenir.

-Ca c’est pour les tutoiements pourceau. Et deux de plus parce que j’ai envie.

Ceux là étaient plus fort, si c’était possible. Je me tordais et laissait sortir des «aïe» pas orthodoxe.

-Ton cul est bien offert et tu penses que je vais t’enculer, mais détrompes toi, je ne vais pas le faire parce que tu aimes trop ça. Tu a eu trop de plaisir aujourd’hui pourceau, cette fois tu dois payer.

Mon cul brulait des coups de cravache, et maintenant mes couilles et mes tétons aussi: elle avait posé des pinces à linges qu’elle tordait avec sadisme. Elle savait que je n’aimais pas la douleur et elle en profitait. Je continuais à lui demander «pardon» et même «pitié», un mot que j'utilisais rarement, mais à ce moment il me semblait approprié. Elle ne m’écoutait pas, occupée à me faire me tordre dans tous les sens en essayant d’échapper aux pichenettes qu’elle envoyait sur les pinces. Je voyais son côté le plus sadique, que j’avais déjà vu lors de nos sessions de domination mais jamais exacerbé à ce point.

Quand elle fut lassée de ce jeu, elle me regarda intensément et sans sourire elle dit:

- J’en ai assez, je vais te traire comme tu le mérites. Comme un sale porc que tu es.

Enfin j’entrevoyais la libération, mais vu son état et sa colère, je craignais le pire. Et j’avais raison.

Elle dénoua le préservatif usagé, ce qui fut facile vu que je ne bandais plus beaucoup. Elle m’ouvrit la bouche avec un pouce et un index de chaque côté de la mâchoire, comme un médecin qui vous ouvre la bouche pour vous ausculter les amygdales et glissa naturellement le bout de latex sur ma langue. Je voulais échapper à ce geste mais elle me tenait fermement la mâchoire.

-C’est même trop bon pour toi, la prochaine fois je le viderai dans ta bouche !

La sensation n’était pas plaisante du tout. Le préservatif sentait fort, il était froid et me descendais jusque dans la gorge, je dus déglutir pour qu’il se roule en boule dans la bouche, entre la langue et le palais. Je sentais la partie pleine, comme un Chamallow sur ma langue (mais sans le goût agréable !) et le nœud à l’intérieur de mes lèvres. L’extrémité du préservatif avec l’ouverture dépassait de ma bouche, je pouvais la voir quand je poussais mes lèvres en avant.

-Gardes le bout à l’extérieur, je veux le voir, suceur de capotes !

Elle avait repris du lubrifiant et était remontée sur le lit. Elle s’assit à califourchon sur mes fesses et recommençais à me branler. J’aurai préféré jouir sur ces pieds, même par terre devant elle, mais dans la position ou j’étais il était clair qu’elle allait me faire éjaculer sur mon visage. Elle savait que je n'aimais pas ça, on l’avait déjà fait lors d’autres séances et je n'aimais pas la sensation du sperme chaud sur le visage juste au moment de jouir. En même temps, il est vrai que j’adore jouir sur son visage à elle, et que je ne m’en privais pas quand je la dominais. Mais je ne l’avais pas dominée depuis si longtemps, et je me dis que ça n’allait peut être plus arriver avant un bon moment vu sa colère actuelle...

Malgré toutes ce humiliations ou grâce à elles, mystère de mon esprit pervers, sous ses caresses ma bite durcit très vite. Elle n’était pas dans une position confortable, aussi elle se mit à genoux, puis sur le côté mais sans cesser de me branler. J’avais toujours les pinces à linge sur les couilles et leurs mouvements ajoutait au plaisir maintenant.

-Tu vois que tu aimes, tu bandes comme un cochon, tu es un bon suceur de capote.. tu va tout prendre dans la gueule, tu va te gicler dessus comme un cochon.

Si j’étais déjà bien bas dans la soumission, je m’y enfonçais encore plus sous ces moqueries et en redoutant ma jouissance qui me souillerait encore plus, si c’était possible.

Elle me branlait fermement, pas trop vite, avec une petite rotation le long du manche, comme j’aime. Son autre main pressait mes couilles ou jouait avec les pinces à linge, c’était irrésistible. Je me bornais à lui dire des «oh oui, oh oui merci Madame» jusqu'au moment ou je sens que je vais jouir, enfin ! A ce moment je me raidis, je ferme les yeux , je sens que le point de non retour arrive finalement après 10 jours d’abstinence, après cette journée de folie, après toutes ces humiliations, je vais enfin tout lâcher, mes jambes se raidissent tirant sur les liens au maximum, je dis « oh oui ça vient». J’aurais du me taire.

Comme si elle s’était brulée, elle lâche immédiatement ma bite et mes couilles, elle garde les bras écartés et regarde le spectacle avec un air narquois. Elle s’est arrêtée au bon moment pour atteindre son but, juste avant l’éjaculation mais après que la première contraction ai eu lieu. C’est un orgasme ruiné, ça aussi elle sait que je déteste, et un sourire vainqueur illumine son visage.

Moi ? je me tords de frustration. Le sperme gicle, incontrôlable, mais le plaisir de l’orgasme n’est pas là. Je sens les contractions, mais l’absence de stimulation sur la bite transforme l’éjaculation en une sorte de souffrance indescriptible, une tension immense envahit mon corps, je voudrais tout casser pour me branler tant qu’il est encore temps et cesser cette frustration. Je grince des dents, je tire sur tous les liens à me briser les os, râle un «noooon» inutile, et je sens les giclées de sperme sur mon cou, mon menton, ma joue. Je rue comme un cheval fou, mes couilles contractées me font mal, c’est trop fort, je veux jouir et je croyais que j’vais atteint ce moment et tout ce que j’ai c’est un orgasme ruiné !
Contrairement à une vraie jouissance, la tension nerveuse et sexuelle est toujours présente dans les secondes qui suivent avec une hypersensibilité des zones érogènes. Je bande aussi fort, je suis juste beaucoup plus énervé et encore plus frustré, encore plus obéissant aussi !

-Eh bien, tu a pris ton pieds on dirait... tu en a mis partout...

Elle a dit ça calmement, en me regardant comme un phénomène de foire. Je lui réponds que je suis prêt à tout pour elle, que je ferais ce qu’elle voudra mais que par pitié elle me libère de cette tension. Elle réponds gentiment «on verra ça» et se concentre sur la tache essentielle de ramener les coulées de sperme de mon cou et de menton vers ma bouche avec son index. Le gout se mélange à celui du préservatif, elle me fait sucer ses doigts, elle joue à retirer et enfoncer le préservatif dans ma bouche, l’utilise pour essuyer les trainées sur mes joues. Je m’en veux de ne pas avoir vu ça arriver, encore une fois elle fait ce qu’elle veux, quand elle veux et m’enfonce dans les profondeurs de la soumission.

Après deux minutes de ce traitement, elle recommence à me branler doucement. C’est insupportable au début, et malgré tout très vite l’excitation revient comme avant l’éjaculation ruinée.

-Tu veux vraiment jouir hein ?
-Oh oui Madame, je vous en prie !
-Tu sais que je pourrais continuer à te branler comme ça pour longtemps... sans que tu jouisse jamais... et puis je remettrais la cage !
-Oh pitié non Madame !
-Alors je vais te proposer un marché. Tu a le choix: tu peux jouir à ma manière et on discutera de nouvelles conditions pour l’année qui vient, ou bien je te détaches pour que tu puisses te finir tout seul et on reconduit les conditions de l’année passée ? tu préfères quoi ?

Ah la garce ! réfléchir dans ces conditions c’est impossible, comme un dit à ce moment là le seul cerveau qui fonctionne c’est celui du bas... elle est gonflée de me proposer un choix pareil en plein jeu, au moment ou je suis le plus incapable de réfléchir. Tout ce que je veux c’est avoir le plaisir que j’attends depuis si longtemps. J’ose un:

-Pouvez vous me préciser ce que vous entendez par «jouir à ma manière» s’il vous plaît Madame ?

La phrase n'était pas aussi bien tournée bien sûr, mais sa réponse fut exactement:

-Ah ça tu verra, et tu jouira !

Je voulais en finir, et me branler aurait été bien décevant après tout ce qui s’était passé. je voulais aussi rediscuter les conditions pour l’année, aussi je me décidais pour la première option.

-Bien cochon, je n’en attendais pas moins de toi. Tu va aimer je pense.

Elle avait dit ça sur un ton moqueur bien sûr. Elle me détacha les jambes complètement, puis détacha mes poignets un par un en les rattachant dans mon dos et en ramenant la corde dans l’anneau du collier. J’étais assis sur le lit, un peu groggy de pouvoir enfin bouger, ma bite dure comme du bois, impatient d’en finir et de me libérer... elle retira la capote de ma bouche et m’aida à me lever et à sortir du lit, j’étais un peu déséquilibré. Elle utilisait le cordage dans mon dos comme une poignée et me conduisit au salon.

Les volets étaient ouverts, il n’y avait plus de traces des ébats des amants, si ce n’est les coussins du canapé et du fauteuil, dérangés, froissés et mêmes porteurs des traces typiques que laissaient des corps qui avaient fait l’amour. Je vis les traces quand elle me mis debout devant le fauteuil. Je sentais son corps chaud, elle se serrait tout contre mon dos, mes mains prisonnières touchaient enfin sa peau. Elle avait passé ses mains autour de moi et avait repris ses mouvements sur ma bite.

-Tu va jouir ici, et gicler sur le fauteuil ou je baisais avec mon amant il y a juste une heure.

La salope, elle profitait de tout. J’étais plutôt rassuré, je redoutais quelque chose de plus pervers. Jusqu’à ce qu’elle ajoute:

-Et après, tu va tout lécher: ton sperme de cochon et tout le fauteuil en entier, pour me remercier de cette belle journée.

Ah la vache ! elle sentit ma surprise et mon recul.

-Si tu ne veux pas on reviens à l’autre proposition ?

Il était trop tard pour reculer, je lui fis part de mon accord. Elle m’a branlé efficacement et sans fioritures, j’ai joui très vite et très fort, giclé une bonne quantité de sperme sur l’assise du fauteuil. Lécher son sperme est déjà dur parce qu’on vient de jouir et que la tension retombe, mais le lapper exactement à l’endroit ou il avait posé son cul, ou il restait surement de leurs sueurs mêlées, des poils peut-être et quoi d’autres, et sous le regard moqueur ou écœuré de sa partenaire c'était autrement plus dégradant.
Pourtant ça ne fut pas si difficile: j’avais tellement attendu que mon excitation post-éjaculation restait forte. Sous sa poussée je me mis à genoux de suite et commençait ma tâche. J'espérais vraiment que ce serait la dernière dégradation que je subirais aujourd’hui, aussi je me donnais à fonds dans cette ultime bassesse.

-Appliques toi, je veux qu’il soit reluisant, comme mes chaussures quand tu les nettoies avec ta langue. Je vais chercher la cravache, au cas ou tu oublies un endroit.

Ah zut, elle a pas fini ! Je m’appliquais donc, Hélène debout à côté de moi guidant ma tête avec la cravache vers des endroits que j’avais négligé. Cela dura longtemps pour moi, le temps de redescendre dans la vraie vie et le temps aussi pour les bras liés dans le dos de me faire mal.

Quand elle en a eu assez elle me releva en utilisant la «poignée» dans mon dos, m’embrassa tendrement sur les joues et elle dit simplement:

-Je vais te détacher, fini pour aujourd’hui, je crois qu’on s’est bien amusés non ?

Avant que je puisse répondre, elle ajouta:

-Mais il faut qu’on parle ce soir, je souhaite changer les conditions pour l’année qui viens. Tu avais raison, c’est bon de baiser avec un homme sans sentiment je crois que je vais aimer ça.

L’horloge du salon marquait tranquillement 17h04, ces cinq heures venaient de changer nos vies. Après nos jeux et souvent après le dîner qui suivait, nous nous cajolions et discutions de ce que nous venions de vivre, ce qui avait marché ou pas, ce que nous aimerions refaire ou pas, les sensations de l’un et de l’autre au cours du jeu. Ca finissait toujours par un tendre moment, qui concluait nos expériences et nos folies par une union douce et forte, avec le sentiment de partager ensemble une aventure toute à nous.

Après les évènements d’aujourd’hui, la discussion de ce soir promettait d’être intéressante !
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Si vous voulez connaître l'épilogue, à vos commentaires ! :)
Modifié en dernier par Ganawa le 22 mars 2011, 08:45, modifié 1 fois.
par Ganawa
#299841
Pour France et les autres, voici l'épilogue, disons la fin de l'histoire. Totalement vraie, les dialogues sont un peu approximatifs car cela c'est passé il y a quelques années et il est difficile de rendre des moments intenses comme ça à l'écrit (je m'en rends compte maintenant !).

Bonne lecture, on se retrouve en bas !

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L’horloge du salon marquait tranquillement 17h04, ces cinq heures venaient de changer nos vies. Après nos jeux et souvent après le dîner qui suivait, nous nous cajolions et discutions de ce que nous venions de vivre, ce qui avait marché ou pas, ce que nous aimerions refaire ou pas, les sensations de l’un et de l’autre au cours du jeu. Ca finissait toujours par un tendre moment, qui concluait nos expériences et nos folies par une union douce et forte, avec le sentiment de partager ensemble une aventure toute à nous.

Après les évènements d’aujourd’hui, la discussion de ce soir promettait d’être intéressante !


Épilogue

Il fallait maintenant gérer l'atterrissage après un si long vol. J’ai vite pris une douche et me suis brossé les dents en urgence, pas besoin de vous faire un dessin. Elle se faisait couler un bain, où je la rejoins après avoir englouti une petite collation réparatrice.

La baignoire n’était pas trop grande, aussi nous nous somme serrés l’un contre l’autre. La nuit venait de tomber, l’eau était chaude et parfumée, l’ambiance était calme et propice aux confidences. On était calmés tout les deux, mais aucun n’osait aborder le sujet. On se contentait de déguster le calme.

A un moment je suis sorti du bain pour répondre à un coup de fil. Quand je revins, nos regards se sont croisés dans le miroir ou l’on pouvait voir mes fesses zébrées de marques bleutées. En me remettant dans la baignoire, je l'entendis dire doucement:

-J’y suis allée trop fort. Je suis désolée. J'ai perdu les pédales, dépassée par mes sentiments.
-Pas de soucis, les marques disparaîtront très vite. Disons que tu était très motivée, ou énervée ?
-Je sais pas ce qui ma prise, ça me fait peur moi-même d’avoir cette violence en moi et de te la faire subir.

Je la serrais dans mes bras, la couvrait de baisers dans le cou, de caresses. La discussion continua calmement, je lui assurais que j’avais adoré la séance et que je ne lui en voulais pas, et que nous devions comprendre où et pourquoi ça avait déraillé. Nous avons fait le point sur ce sur quoi nous étions d’accord, ce qui était bien, pour évacuer et positiver avant d’aborder les choses sur lesquelles nous divergions.

Au bout du compte, nous étions heureux d’être ensemble, amoureux, nous admirions les qualités, aimions les défauts et perversions inavouables de l’autre et étions prêts à explorer d’autres territoires, mais un seul point nous séparait: elle n’aimais pas l’idée que je la pousse à me tromper alors qu’elle même était très jalouse et ne supportait la possibilité que je fasse la même chose.

Grâce à la dépense énergétique et nerveuse de la journée, à la température idéale du bain et de grands efforts de part et d’autre, nous avions une discussion calme et constructive. Il ressortais que nous ne parlions pas de la même chose: nous étions d’accord pour rejeter toute idée de relation régulière et sentimentale en dehors de notre couple. Par contre, je dus expliquer en détail pourquoi la voir faire l’amour avec un homme m’excitait et ne menaçait pas notre couple tant qu’il ne s’agissait pas d’un amant régulier et avec lequel elle aurait eu des relations sentimentales. Elle admis aussi (enfin !) que l’on pouvait avoir une relation sexuelle juste pour le sexe et le plaisir sexuel pur, elle ne pouvait pas nier qu’elle avait eu exactement ce type de relation le jour même.

La discussion de ce dernier point fut cruciale: j’appris ainsi qui était le fameux Eric. Un ancien collègue, qui avait quitté la boîte ou Hélène travaille. Il y a deux ans, lors d’un séminaire, il avait dragué Hélène ardemment, lui offrant d’avoir une relation sexuelle unique juste pour le plaisir durant ce même séminaire. Son argumentaire de vente étant que étant marié, il ne voulait pas d’ennuis ou de complications, et que une relation unique décuplait le plaisir et évitait tous les problèmes. Elle le trouvait physiquement agréable mais pas le genre de type avec qui elle pourrait vivre une aventure. Elle était souvent draguée, me le racontait souvent et j’avais oublié celui-là. Elle avait refusé, aussi parce qu’elle était convaincue que les relations sexuelle sans sentiments ne sont que des échecs et n'apportent rien. Ils étaient restés en contact à travers leur milieu professionnel, et se sont rencontrés lors d’un stage dans notre ville il y a trois semaine. Il a bien sûr renouvelé sa proposition malhonnête, et cette fois-ci Hélène était plus réceptive: à cause de ma tromperie, à cause de mon acceptation de la ‘condition’ qu’elle pourrait me tromper une fois, à cause de mes fantasmes de la voir me tromper dont elle était sûre que je ne le supporterai pas dans la réalité. A partir de là, par vengeance et aussi pour me prouver que j’avais tort, elle organisa la visite d’Eric pour ce dimanche et ma chasteté le week-end précédent. Mon propre piège s’était refermé sur moi.

J’admis bien volontiers que je l’avais poussée dans cette direction et que je ne lui en voulais pas du tout évidemment. Elle reconnu qu’elle avait été surprise par le plaisir qu’elle en avait ressenti, parce qu’elle avait choisi, organisé et profité à fonds de cette opportunité. Aussi parce que j’étais au courant et témoin de leur relation. Restait pour elle à admettre que je puisse aussi avoir une relation sexuelle avec une femme juste pour le sexe, et là c’était un «non» ferme, dû je crois à un passé familial tourmenté. Nous avions bien avancé ce soir, je ne voulais pas braquer Hélène et n’insistait pas. Il devenait clair aussi que sa déception de me voir excité par sa coucherie, et sa surprise de prendre du plaisir avec ce type l’avait poussée à bout et au-delà de ce qu'elle avait prévu. Nous nous en rendions compte tous deux, heureux de pouvoir en discuter et de réaliser que les seuls dommages étaient finalement les stries bleues sur mon cul.

Il nous restait à discuter des conditions pour l’année à venir. Nous étions détendus maintenant, joyeux même, et d’accord sur:

- La nécessité de limiter mes masturbations. Notre vie de couple était meilleure quand je ne me masturbais pas. Ca voulait dire cage de chasteté pour moi lors de tous mes déplacements professionnels. Cela la rassurait aussi sur l’impossibilité de la tromper lors de mes voyages, point très important. Et j’adorais ce sentiment que mon sexe lui appartenait quand je sentais la cage sur mon sexe.
- Elle préférait dominer, j’aimais être soumis, nous n’allions plus alterner les séances du week-end, aussi je serai à son service à chaque fois.
- Elle renouvellerait l’expérience de me faire cocu consentant (on ne disait plus tromper), à moi de trouver un candidat à notre goût.
- Pas de sentiments pendant le jeu. On pouvait se traiter de tout, mais pas de mélange avec les sentiments forts que nous partagions. Nous avions défini un mot de passe pour entrer et sortir d’une séance, pour que les choses soient claires.
- Toutes ces conditions étaient les règles d’un jeu que l’on pouvait interrompre pour n’importe quelle raison, et cela ne devait pas interférer avec notre vie professionnelle ou familiale.

Elle était surprise et flattée que j’accepte la dissymétrie de ces nouvelles conditions. Ces discussions détaillées m’avait émoustillé et on pouvait voir apparaitre à travers la mousse à la surface du bain le bout de mon gland qui émergeait et réclamait de la tendresse... la fin de la soirée fut tendre et torride, comme celle d’un jeune couple qui se retrouve après une dispute.

Le lendemain à six heures, le maudit radio réveil me réveilla avec un bip strident, me donnant enfin l’occasion de lui claquer la figure (je n’étais pas attaché ce coup-ci!). Je me préparais sans faire de bruit pour ne pas réveiller Hélène. Je partais pour trois jours en Autriche par le vol du matin, et quand je fus sorti de la douche j’entendis ma douce murmurer:

- Tu n’oublies pas de mettre ta cage mon chéri !

Fin

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Ca m'a fait du bien de raconter ça, je voulais le faire depuis longtemps. Merci pour tous les commentaires ou questions, ça fait du bien aussi !
par Ganawa
#299971
Oui et non. Je ne suis plus avec elle, c'était il y a longtemps. Les choses sont restées sous contrôle si je puis dire, mais il est sûr qu'elle a eu plus de liberté que moi, et le pire c'est que j'en étais heureux...
par Pelochon
#300264
La raison de la rupture?

La rupture est arrivée suite aux décisions prises plus haut? S'est elle habituée a la nouvelle situation en "oubliant " votre couple dans les bras d'autres?

Bref, juste une précision pour être clair;

D'avance, merci

Bien à vous
par Ganawa
#300398
La raison était toute autre. On a vécu ensemble plus de deux ans après cette histoire en continuant dans la même voie, avec de sacrés bons moments, au total on est restés ensemble 6 ans. Et un jour elle m'annonce qu'elle est amoureuse de son nouveau chef (arrivé 15 jours avant, j'anticipe vos questions bande de pervers !), et qu'elle pars vivre aux USA avec lui la semaine suivante. :o
par Ganawa
#301527
Franchement, je ne crois pas. Nous avions une relation "normale" sauf pendant quelques heures les week-ends ou on le pouvait. Un peu comme les passionnés de golf ou de tour eiffel en allumettes consacrent des heures à leur passion. je mets plutôt la rupture sur le compte de l'attrait de la nouveauté, de l'exotisme de partir dans un autre pays, de l'usure du couple aussi. Mais bon, c'est fait, La page est tournée depuis longtemps maintenant, je ne regrettes rien.
par Ganawa
#301733
On peut dire qu'elle était belle. Faudrait que je replonge dans le grenier pour sortir des photos potables... sinon maintenant j'ai fondé une famille, et j'espérais pouvoir faire évoluer ma nouvelle compagne vers ces jeux, mais là c'est échec total, refus catégorique, pas même le début du minimum...
par Ganawa
#302030
Disons que je suis passé d'un coupé sport à une berline familiale. Les deux ont leurs charmes, mais on fait pas les mêmes choses avec... :-)

Tu me donnes espoir avec ton image de porte, mais depuis le temps j'ai plutôt l'impression que c'est un coffre fort dans un bunker enfoui sous la banque de france. Mais, bon, tant qu'il y a de la vie !
par Ganawa
#302540
Steeve a écrit :
Ganawa a écrit :Si tu as une bonne mère pour tes enfants,garde-la sans la mettre en péril. Et cours à Georgetown retrouver ta belle qui elle, maintenant, a l'impression d'être une camionette alors qu'elle était une décapotable GT avec toi. Tente ta chance de cocu.


Ah ah, on es toujours en contact, parce que je suis sûr que viendra le jour ou j'aurai ma revanche... mais c'est une autre histoire ! elle vit sa vie de "trophy wife" et a bien évidemment des aventures. Mon tour viendra !
par Ganawa
#303758
lobservateur a écrit :un delire complet cette histoire vraie ou fausse , je pencherais plutôt pour FAUSSE issue d'un cerveau malade ils sont pas tous enfermés je vois


Tu peux développer pourquoi tu dis ça ?

Aux yeux de 99% de la population on est tous des malades, et toi qui est candauliste (et donc dans les 1%) tu trouves que mon cerveau est malade ? amusant.

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