- 19 mai 2010, 19:50
#40120
J’ose me glisser, pour quelques heures, peut-être quelques jours, dans ce qui semble être une communauté masculine. Les témoignages surprenants que je lis ça et là me laissent penser que je ne suis pas en terre inconnue : il existe donc des hommes sensibles au fait de voir leur femme faire l’amour ailleurs et cela me ravit…
Je vais bientôt avoir 40 ans. J’ai été longtemps une femme « normale » : une vie, un homme, une maison. Une profonde et longue remise en question, sur laquelle je ne m’étendrai pas ici, a fait de moi une autre femme…
Depuis quelques années, j’ai des amants. Beaucoup d’amants. Je suis mariée, j’aime profondément mon mari, mais je ne peux me passer de ce qui est aujourd’hui une évidence pour moi, presque un « devoir » de vie : je suis au milieu de ma vie, on dit que je suis jolie… Pourquoi me priverai-je de ce que les hommes ne cessent de me témoigner chaque jour au bureau, dans la rue, lors de soirées : leur désir, leur amour, leurs attentions à me plaire et à livrer le meilleur d’eux-mêmes ? Passer des après-midi ou des nuits à faire l’amour avec des hommes que je ne connais pas mais qui ont leur richesse propre et des qualités d’amants différentes de celles de mon mari est un privilège dont je ne suis plus prête à me passer. La vie est riche des êtres qui la composent. Pourquoi nos élans affectifs et nos faveurs sexuelles seraient-elles réservées à une seule personne ? Et pourquoi n’aurions-nous pas le droit de les recevoir à notre tour des autres ? Les femmes, en cette matière, ont un avantage certain… et beaucoup à gagner !
Je lis ici et là les mots candaulisme, cocufiage. Pourquoi étiqueter, scinder, cloisonner ? Les deux notions ont leur raison d’être tant nous avons en nous le goût simultané du secret et de l’exhibition. Mon mari sait ce que je vis en dehors de lui, je lui dis tout ou presque. Et le simple fait de le savoir à m’attendre à la maison pendant qu’il me sait lui dans le lit d’un autre est une grande source d’excitation pour moi. Cependant, s’il n’y avait pas ce sentiment de transgression, cette conscience de « piétiner » ce que j’ai de plus cher, sans doute mon plaisir ne serait-il pas si aigu.
Car il me faut le reconnaître : j’adore mon mari ainsi, quand il est cocu et quand il ne peut faire autrement qu’accepter de l’être. Quand il est à la fois incapable de se soustraire à l’attrait que j’exerce sur lui et capable de tout au nom de mon plaisir. Quand il tremble que je le quitte pour un autre et qu’il redouble d’attention pour me plaire et me garder.
Et c’est ainsi qu’à son tour, il m’adore d’avantage : quand je rayonne, quand je suscite le désir des hommes, quand je goûte l’amour partout où il se présente, sans frein et sans limites, conscient que je ne saurais être irrésistible à ses yeux sans l’être aussi aux yeux des autres.
Si le témoignage d’une femme libre a pu modestement éclairer ce forum et leurs « occupants », auxquels je souhaite longue vie…
Je vais bientôt avoir 40 ans. J’ai été longtemps une femme « normale » : une vie, un homme, une maison. Une profonde et longue remise en question, sur laquelle je ne m’étendrai pas ici, a fait de moi une autre femme…
Depuis quelques années, j’ai des amants. Beaucoup d’amants. Je suis mariée, j’aime profondément mon mari, mais je ne peux me passer de ce qui est aujourd’hui une évidence pour moi, presque un « devoir » de vie : je suis au milieu de ma vie, on dit que je suis jolie… Pourquoi me priverai-je de ce que les hommes ne cessent de me témoigner chaque jour au bureau, dans la rue, lors de soirées : leur désir, leur amour, leurs attentions à me plaire et à livrer le meilleur d’eux-mêmes ? Passer des après-midi ou des nuits à faire l’amour avec des hommes que je ne connais pas mais qui ont leur richesse propre et des qualités d’amants différentes de celles de mon mari est un privilège dont je ne suis plus prête à me passer. La vie est riche des êtres qui la composent. Pourquoi nos élans affectifs et nos faveurs sexuelles seraient-elles réservées à une seule personne ? Et pourquoi n’aurions-nous pas le droit de les recevoir à notre tour des autres ? Les femmes, en cette matière, ont un avantage certain… et beaucoup à gagner !
Je lis ici et là les mots candaulisme, cocufiage. Pourquoi étiqueter, scinder, cloisonner ? Les deux notions ont leur raison d’être tant nous avons en nous le goût simultané du secret et de l’exhibition. Mon mari sait ce que je vis en dehors de lui, je lui dis tout ou presque. Et le simple fait de le savoir à m’attendre à la maison pendant qu’il me sait lui dans le lit d’un autre est une grande source d’excitation pour moi. Cependant, s’il n’y avait pas ce sentiment de transgression, cette conscience de « piétiner » ce que j’ai de plus cher, sans doute mon plaisir ne serait-il pas si aigu.
Car il me faut le reconnaître : j’adore mon mari ainsi, quand il est cocu et quand il ne peut faire autrement qu’accepter de l’être. Quand il est à la fois incapable de se soustraire à l’attrait que j’exerce sur lui et capable de tout au nom de mon plaisir. Quand il tremble que je le quitte pour un autre et qu’il redouble d’attention pour me plaire et me garder.
Et c’est ainsi qu’à son tour, il m’adore d’avantage : quand je rayonne, quand je suscite le désir des hommes, quand je goûte l’amour partout où il se présente, sans frein et sans limites, conscient que je ne saurais être irrésistible à ses yeux sans l’être aussi aux yeux des autres.
Si le témoignage d’une femme libre a pu modestement éclairer ce forum et leurs « occupants », auxquels je souhaite longue vie…