- 31 oct. 2011, 17:10
#828841
Bonjour
Cette partie du site est pour l'instant vide. Je peux comprendre pourquoi, à l'époque ou je vivais mal cette situation, je me serais mal vu venir le raconter... Mais si mon récit peut faire espérer des jours meilleurs à certains, pourquoi pas?
Comme je l'ai évoqué ailleurs, ma femme, ancienne libertine, et un peu frustrée par notre vie sexuelle, a eu envie de reprendre ses "activités". Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain, et elle m'a parlé de son désir avant de refranchir le cap.
J'ai eu beaucoup de mal à en accepter l'idée, mais à force, et craignant de la perdre pour de bon sinon, je lui ai dit "d'y aller". Elle m'a demandé si j'étais sur, et ayant quand même pas mal réfléchi à la question, je lui ai dit oui, étant persuadé de l'être.
Nous nous étions mis d'accord sur une condition: elle le faisait "en cachette", c'est à dire qu'en plus de la discrétion évidente à avoir, elle ne me dirait quand elle allait participer à une soirée du genre.
Avec le recul, il me semble que cela a été une erreur majeure (sans que je n'en sois pourtant sur à 100%: peut-être était-ce une étape inévitable?).
Toujours est-il que j'ai dés lors vécu l'enfer: à chacune de ses absences, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'elle était en train de coucher avec d'autres, quelle que soit la raison officielle de son absence (soirée avec une copine, visite de la famille, déplacement professionnel, même le plus anodin cours de gym déclenchait chez moi une jalousie et une frustration terrible).
J'essayais de ne pas le montrer, mais la situation me pesait et c'était de pire en pire. J'en venais à la détester, et je me haïssais d'être aussi faible, de lui avoir dit oui, et encore plus de m'être persuadé que je pourrais le
supporter alors que je le vivais aussi mal. La situation a peu a peu dégénérée, les petites remarques sont devenues de grandes piques, le tirage de gueule s'est transformé en disputes, c'était de pire en pire.
Je la touchais de moins en moins, et lorsque nous faisions l'amour, c'était rapide et sans chaleur, sans sensualité.
Je me suis réfugié dans le travail, j'ai fait de plus en plus de sport, mais rien n'y faisait.
Lorsque la situation est devenue intenable, à peu pres au bout de 6 mois, je suis parti quelques jours de la maison. La rupture, souvent frolée était là. Durant notre "lost week end" à nous, nous nous sommes aperçus malgré tout que nous tenions chacun à l'autre.
Je suis revenu, elle m'a proposé d'arrêter. Ce n'était la première fois qu'elle me le proposait, mais c'est la première fois que j'ai accepté.
La situation a retrouvé un semblant de normalité, mais ce n'était plus pareil.
K. était un peu morose, et moi je n'arrivais pas à faire comme si rien ne s'était passé. Et plus le temps passait, plus je ressassais, m'en voulais d'avoir réagi si durement. Et puis surtout je sentais qu'il manquait quelque chose à K. et qu'un jour ou l'autre de toutes façons ça casserait.
Ne supportant plus, non plus, cette nouvelle situation, on a fini par reparler de tout ça, à tête reposée. De ses envies, de ses besoins.De mon ressentiment.
Je suis tombé des nues en apprenant que durant ces satanés 6 mois elle n'avait finalement eu que quatre "aventures". Que je me faisais une montagne de... bon, pas de pas grand chose non plus, il ne faut pas exagérer, mais de sorties finalement ponctuelles. Et j'ai fondu quand elle m'a dit que chaque fois qu'elle se retrouvait dans mes bras, elle se redisait qu'elle n'était amoureuse que de moi et de moi seul.
Je lui ai dit de reprendre, qu'il fallait essayer de nouveau, que je comprenais bien qu'elle en avait besoin.
Mais cette fois ci, elle me dirait la vérité sur ses sorties. Les cours de gym seraient bien des cours de gym, des soirées entre collègues, juste des soirées entre collègues, et que les moments où elle irait se faire tirer, et bien... des soirées libertines (évidemment, elle n'a jamais employé les termes de la premiere partie de la phrase).
Même s'il y eut encore des moments difficiles, cela s'est dès lors bien mieux passé, j'étais parvenu à accepter ses envies, à concevoir que cela faisait partie d'elle, même si je ne les comprenais pas forcément.
Et aujourd'hui me direz-vous?
Aujourd'hui, je l'ai parfaitement accepté, notre couple a trouvé son rythme de croisière et fonctionne parfaitement.
Elle est même redevenue l'objet de mes fantasmes, et il m'arrive de me caresser en l'imaginant avec d'autres! Parfois je me dis même que j'aimerais l'accompagner... mais bon, il ne faut peut-être pas avoir les yeux plus gros que le ventre, ce serait peut-être aller trop loin, en tous cas aujourd'hui.
Voilà j'espère que ce témoignage pourra éventuellement en aider certains.
Cette partie du site est pour l'instant vide. Je peux comprendre pourquoi, à l'époque ou je vivais mal cette situation, je me serais mal vu venir le raconter... Mais si mon récit peut faire espérer des jours meilleurs à certains, pourquoi pas?
Comme je l'ai évoqué ailleurs, ma femme, ancienne libertine, et un peu frustrée par notre vie sexuelle, a eu envie de reprendre ses "activités". Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain, et elle m'a parlé de son désir avant de refranchir le cap.
J'ai eu beaucoup de mal à en accepter l'idée, mais à force, et craignant de la perdre pour de bon sinon, je lui ai dit "d'y aller". Elle m'a demandé si j'étais sur, et ayant quand même pas mal réfléchi à la question, je lui ai dit oui, étant persuadé de l'être.
Nous nous étions mis d'accord sur une condition: elle le faisait "en cachette", c'est à dire qu'en plus de la discrétion évidente à avoir, elle ne me dirait quand elle allait participer à une soirée du genre.
Avec le recul, il me semble que cela a été une erreur majeure (sans que je n'en sois pourtant sur à 100%: peut-être était-ce une étape inévitable?).
Toujours est-il que j'ai dés lors vécu l'enfer: à chacune de ses absences, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'elle était en train de coucher avec d'autres, quelle que soit la raison officielle de son absence (soirée avec une copine, visite de la famille, déplacement professionnel, même le plus anodin cours de gym déclenchait chez moi une jalousie et une frustration terrible).
J'essayais de ne pas le montrer, mais la situation me pesait et c'était de pire en pire. J'en venais à la détester, et je me haïssais d'être aussi faible, de lui avoir dit oui, et encore plus de m'être persuadé que je pourrais le
supporter alors que je le vivais aussi mal. La situation a peu a peu dégénérée, les petites remarques sont devenues de grandes piques, le tirage de gueule s'est transformé en disputes, c'était de pire en pire.
Je la touchais de moins en moins, et lorsque nous faisions l'amour, c'était rapide et sans chaleur, sans sensualité.
Je me suis réfugié dans le travail, j'ai fait de plus en plus de sport, mais rien n'y faisait.
Lorsque la situation est devenue intenable, à peu pres au bout de 6 mois, je suis parti quelques jours de la maison. La rupture, souvent frolée était là. Durant notre "lost week end" à nous, nous nous sommes aperçus malgré tout que nous tenions chacun à l'autre.
Je suis revenu, elle m'a proposé d'arrêter. Ce n'était la première fois qu'elle me le proposait, mais c'est la première fois que j'ai accepté.
La situation a retrouvé un semblant de normalité, mais ce n'était plus pareil.
K. était un peu morose, et moi je n'arrivais pas à faire comme si rien ne s'était passé. Et plus le temps passait, plus je ressassais, m'en voulais d'avoir réagi si durement. Et puis surtout je sentais qu'il manquait quelque chose à K. et qu'un jour ou l'autre de toutes façons ça casserait.
Ne supportant plus, non plus, cette nouvelle situation, on a fini par reparler de tout ça, à tête reposée. De ses envies, de ses besoins.De mon ressentiment.
Je suis tombé des nues en apprenant que durant ces satanés 6 mois elle n'avait finalement eu que quatre "aventures". Que je me faisais une montagne de... bon, pas de pas grand chose non plus, il ne faut pas exagérer, mais de sorties finalement ponctuelles. Et j'ai fondu quand elle m'a dit que chaque fois qu'elle se retrouvait dans mes bras, elle se redisait qu'elle n'était amoureuse que de moi et de moi seul.
Je lui ai dit de reprendre, qu'il fallait essayer de nouveau, que je comprenais bien qu'elle en avait besoin.
Mais cette fois ci, elle me dirait la vérité sur ses sorties. Les cours de gym seraient bien des cours de gym, des soirées entre collègues, juste des soirées entre collègues, et que les moments où elle irait se faire tirer, et bien... des soirées libertines (évidemment, elle n'a jamais employé les termes de la premiere partie de la phrase).
Même s'il y eut encore des moments difficiles, cela s'est dès lors bien mieux passé, j'étais parvenu à accepter ses envies, à concevoir que cela faisait partie d'elle, même si je ne les comprenais pas forcément.
Et aujourd'hui me direz-vous?
Aujourd'hui, je l'ai parfaitement accepté, notre couple a trouvé son rythme de croisière et fonctionne parfaitement.
Elle est même redevenue l'objet de mes fantasmes, et il m'arrive de me caresser en l'imaginant avec d'autres! Parfois je me dis même que j'aimerais l'accompagner... mais bon, il ne faut peut-être pas avoir les yeux plus gros que le ventre, ce serait peut-être aller trop loin, en tous cas aujourd'hui.
Voilà j'espère que ce témoignage pourra éventuellement en aider certains.